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14. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Il dit encore que c’est pour cela que les Dieux mêmes instituerent des jours de fêtes, afin que les peuples pussent joindre des divertissemens honnêtes au culte qu’ils leur rendoient ; & qu’ils leur avoient envoyé Apollon, Venus, Mercure, Cerès, Bacchus, & les Muses, pour leur apprendre à danser, surtout les Danses sacrées. […] La danse sacrée des Saliens ou des Prêtres de Mars, ne laissa pas de subsister encore long-tems dans le temple de Mars ; j’en parlerai plus au long dans son lieu. […] Domitien chassa même du Sénat quelques Sénateurs, pour avoir publiquement dansé de ces sortes de danses ; par rapport au respect que les Romains avoient encore pour la danse Sacrée, & les danses graves & sérieuses. Cicéron reprocha à Gabinius homme Consulaire, d’avoir dansé en public : ce qui fait voir que dès ce tems, la Danse avoit déja perdu sa réputation originelle dans Rome, autant par la prophanation des danses Sacrées, que par la corruption des danses publiques ; & l’on vit chez les Romains toutes les Danses vitieuses triompher de la pureté & de l’innocence des premieres Danses des Juifs, des Egyptiens & des Grecs. […] Voilà à peu près ce que l’Histoire nous a conservé sur l’origine de la Danse des Anciens, & ce qui m’a servi de canevas pour en composer l’Histoire générale, que j’ai tâché de mettre en ordre par Chapitres, pour la rendre aussi complette qu’intelligible : j’ai crû faire plaisir au Lecteur, en lui donnant d’abord une idée génerale des danses de l’Antiquité ; sans quoi j’aurois commencé le premier Chapitre par la danse Sacrée, comme la plus respectable, surtout par rapport à celle des Juifs, qu’ils ont regardée comme un don de Dieu pour l’employer à son culte ; & ce qui a même passé, au sentiment des Anciens, pour l’origine de toutes les Danses tant sacrées que prophanes, qui ont été inventées depuis la création du Monde, comme je vais le faire voir.

15. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Preuves de la possibilité de la Danse en action »

La Danse, sur notre Théâtre, n’a plus besoin que de guides, de bons principes, et d’une lumière qui, comme le feu sacré, ne s’éteigne jamais.

16. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre premier — Chapitre VII. De la Danse sacrée des Juifs »

De la Danse sacrée des Juifs Après le passage de la Mer Rouge, Moïse et sa Sœur rassemblèrent deux grands Chœurs de Musique, l’un composé d’hommes, et l’autre de femmes.

17. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Adèle de Ponthieu. Ballet tragi-héroïque, en quatre actes. » pp. 109-120

Chacun s’empresse à féliciter ce couple heureux, que l’hymen doit incéssamment unir On se livre à des danses : elles sont interrompues par Renaud qui présente la main à Alphonse, comme un gage sacré de la promesse qu’il lui fait de lui accorder Adèle. […] Ils se mettent à genoux ; ils jurent d’observer les loix sacrées de l’honneur et de se pardonner mutuellement leur mort.

18. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 juin. Le ballet cambodgien. »

C’est la floraison suprême d’une tradition millénaire et sacrée ; chaque geste est surchargé de significations fournies par la légende, par le symbolisme rituel, par les cérémonies mêmes de la vie quotidienne — significations qui nous échappent pour les trois quarts.

19. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

A travers les sujets : mesdemoiselles Sanlaville, Invernizzi, Monchanin, Fatou, Annette Mérante, Piron, Righetti, Montaubry, Biot IIe, Bussy, Hirsch, Adèle Mérante, Biot IIe, Lecerf, Grangé, Keller, Adriana, Sacré, Salle, Testa, Moïse, Lapy, Bernay, Ottolini, Mercédès, Roumier, Stilb, Lobstein. — A travers les coryphées : mesdemoiselles Vendoni, Jourdain, Rat, Violat, Bourgoin, Moris, Vignor. […]Mademoiselle Sacré Une gentille fillette, qui a eu le malheur de voir sa mère rendre quelques services de cuisine à la divinissime Subra. Celle-ci, qui a la reconnaissance de l’estomac, s’est rappelée, au faite des grandeurs, les consciencieuses soupes aux choux et les mirotons nourrissants que la famille Sacré partageait avec elle alors que, pauvre et famélique, elle descendait prendre sa leçon, de Montmartre. Elle a élevé la maman Sacré à la dignité de grande maîtresse de sa maison et la fille à celle de demoiselle de compagnie. […] Histoire de donner raison à la chanson de Thérésa : Rien n’est sacré pour un sapeur.

20. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »

Toutes ces Danses tiennent par leur origine à la danse sacrée ; mais après la simplicité des premiers temps, lorsque l’Empire tyrannique des passions eut détruit le règne paisible de l’innocence, dans la dépravation générale des mœurs, toutes ces danses ne tinrent plus par leur exécution, qu’au plaisir.

21. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

Quel rapport entre ce mélange indécent et sans pudeur, de personnes de différent sexe, pour se livrer à la licence d’une joie folle et criminelle, et ces chœurs de femmes qui répétoient avec une harmonie majestueuse les hymnes sacrées, après que les chœurs d’hommes les avoient entonnées ? […] Apprenons-le de l’histoire sacrée […] Là, les sons étoient des sujets sacrés, des cantiques et des actions de grâces, pour conduire les pas de manière qu’il n’y eût rien de profane : ici, les chansons les plus folles et les plus indécentes sont les mieux reçues.

22. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « Plan du Ballet »

27La Scène du troisième Acte représente un Bosquet sacré où l’on voit les tombeaux des Rois d’Assyrie ; celui de Ninus est sur le devant.

23. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

La décoration représente un bois sacré, terminé par un temple dédié à Junon. […] L’Amour le conduit dans ce bois, sacré, pour y jouir de sa défaite.

24. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Isménie qui n’a pu se donner la mort, se consacre aux autels de Diane ; elle part avec les Grecs, qui emportent sa statue et qui vont lui élever un temple dans l’Attique ; cette Princesse quitte sa patrie pour se livrer aux fonctions sacrées de la Déesse, et être Grande Prêtresse de ses autels. […] Tandis que quelques-unes remplissent cette fonction, les autres font brûler l’encens ; Eumène allume le feu sacré, et Iphigénie fait des libations autour de l’autel. […] Iphigénie, le visage couvert d’un voile, est prosternée aux pieds de l’autel, dans l’attitude de la douleur ; Oreste se met à genoux et présente sa tête au glaive dont on arme la main tremblante de la Prêtresse ; son bras semble se refuser à ce sanglant sacrifice ; le fer sacré lui échappe de la main, et ce n’est qu’après les plus violens combats entre le devoir et l’humanité, qu’elle le ramasse et le lève pour en frapper la victime.

25. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Il y a beaucoup de danses dans ce drame chorégraphique, mais toujours justifiées par l’action : Danses d’esclaves pour distraire Mirra de sa tristesse, danses sacrées dans le temple. […] L’acte finissait par une bacchanale sacrée exécutée par des ménades, des satyres et de jeunes bacchantes. […] Émilia garde le feu sacré. […] Elle pense à son caractère sacré, à son devoir, à la religion. […] À cet instant, le feu sacré s’éteint et la scène se trouve plongée dans l’obscurité.

26. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 juin. Lettre à Mlle ***, de l’Opéra. »

Je suis moi-même un sacré sentimental : ce fardeau d’humanité m’accable.

27. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 2 avril. Pour une danseuse morte. — Anniversaire. – Bilan. »

Depuis une année, Dourga avait langui, atteinte d’un mal implacable, loin des fleuves sacrés ; aujourd’hui elle n’est plus.

28. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre premier » pp. 6-15

Je fais partie du bataillon sacré des célébrités, je suis votre camarade en renommée, je puis vous tutoyer et dire « nous » en parlant des gloires parisiennes.

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