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43. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Cet amant magnifique faisait à sa maîtresse un revenu annuel de douze cent mille francs. […] L’amiral espagnol Mazaredo vint aider la danseuse dans ses charités, et augmenta de quatre cent mille francs son modeste revenu. […] Il revient. […] Quinze jours après cette scène de désolation politique, mademoiselle Pauline Duvernay était mariée, officiellement, légitimement, par devant M. le maire du deuxième arrondissement et son écharpe : elle était devenue madame Lyne-Stepens et possédait quatre-vingt-dix mille livres sterling de revenu avec un douaire de dix mille ! […] L’avenir s’offrait à elle sous de riantes couleurs ; elle revint à Paris ; mais elle n’y revint pas seule : elle rapportait avec elle le germe d’une maladie mortelle.

44. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Après 1810 cette source de revenus se tarit complètement. […] Il en revenait avec un renouveau de jeunesse. […] Fanny revint à Vienne, couverte de gloire, dans la première quinzaine de décembre. […] Lorsque Fanny revint, il avait éteint en lui-même les dernières flammes de l’incendie. […] Il gaspillait avec elle des revenus dont la source menaçait sans cesse de se tarir.

45. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXII. Des Piroüettez. » pp. 148-152

Il faut aussi remarquer que lorsque vous vous relevez, le pied qui a marché, & qui s’est posé derriere à la troisiéme ou cinquiéme position de derriere qu’il étoit, le corps en se tournant le fait changer de situation sans le faire changer de position ; parce que le pied qui est derriere revient devant, lorsque vous vous élevez le corps se tournant un quart, ou un demi tour, il oblige les jambes par son mouvement de changer de situation, pour se trouver dans l’équilibre ; ce qui fait que le pied qui étoit derriere change de situation comme je viens de le dire.

46. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre IX. De la maniere de faire les bras avec les Coupez de differentes façons. » pp. 231-235

Le coupé en arriere est different en ce qu’il faut faire deux oppositions ; Sçavoir, une en pliant votre demi-coupé, supposé que vous le fassiez du pied droit, c’est le bras droit aussi qui s’oppose, & se remet dans le même tems : l’autre opposition est que le pied gauche, se passant derriere le bras gauche revient aussi devant ; ce qui fait l’opposé au pied qui est devant.

47. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre III » pp. 27-43

VII Revenons à Finette. […] Mais quelle fut la surprise de tous quand on vit le petit Savoyard en culotte courte et en livrée orange, juché derrière la voiture. — La baronne, dans un mouvement réactif et revenue probablement sur le compte de son fils d’adoption, en avait fait son groom !

48. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIII, mes danses et les enfants » pp. 134-145

dit-elle, embrassez la belle fée pour moi et demandez-lui si je peux revenir la voir danser. […] Par contre, ils revinrent au théâtre et s’ancrèrent de plus en plus dans leur conviction que la dame qu’ils avaient vue chez leur mère et qui s’était fait passer pour la Loïe Fuller les avait trompés.

49. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

*** Quand Fanny Elssler revint à Vienne en 1827, ses compatriotes n’apprécièrent pas immédiatement ses mérites. […] Si dès 1827 un critique promettait de hautes destinées à la jeune fille qui revenait d’Italie, il s’en fallait de beaucoup que la voix de ce prophète exprimât l’espérance de tous. […] Les connaisseurs s’en aperçurent à Vienne, quand elle y revint vers la mi-décembre 1830. […] » La saison théâtrale de Vienne, où les deux sœurs revinrent en février 1832, ne différa guère de celle de l’année précédente. […] Avant de suivre Fanny Elssler à Paris, qu’on nous permette de revenir un instant en arrière pour raconter le roman de sa jeunesse, sa liaison avec Gentz.

50. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Fanny revenait avec sa souplesse nerveuse, avec son agilité et sa sûreté coutumières. […] Le public et la presse reconnurent que si le ballet offrait quelque intérêt, c’était à elle que revenait tout le mérite. […] Revenue à Paris au mois d’août, Fanny Elssler ne fut pas délivrée du souvenir obsédant de sa rivale. […] Il résume lui-même ainsi l’esprit de son article : « Revenu chez moi. […] Il se croyait revenu aux représentations homériques du More de Venise et d’Hernani.

51. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 novembre. Le débat de la musique et du silence. »

Je me propose d’y revenir dans un prochain article.

52. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Cinquième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes, à Lyon. » pp. 92-100

Il sort et revient avec une robe de chambre de soie piquée et ouatée que j’hésite à endosser. […] Il lui arrivait si rarement de découcher, qu’à moins que son parent ne fût très mal, il devait être en route pour revenir, et M. […] Il revint en disant que le jeune homme préférait dormir dans ses fourrures et voulait repartir à la première éclaircie.

53. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 20 mai. Le retour des « Ballets russes ». »

Pour la quinzième fois, Diaghilev revient et nous ramène les grandes soirées fiévreuses des premières russes.

54. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 12 juin. « Shéhérazade ». — Le pas de deux de la « Belle ». »

Car ce public, soi-disant revenu de tout, sait par cœur l’adage de Tréfilova, comme l’on sait une stance de Musset ou bien une fable de La Fontaine.

55. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Rosière de Salency. Ballet pastoral. » pp. 191-203

Il détacha des domaines de sa terre douze arpens, dont il affecta les revenus au payement des 25 livres, et des frais accessoires de la cérémonie de la Rose. […] Julie revient à elle, et revoit la lumière.

56. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

Mais elle est revenue enfin l’enchanteresse, Plus belle que jamais de grâce et de jeunesse : De ses bravos encor Paris la saluera. […] Trois ans plus tard, madame Rosati, qui, comme Cerrito, prenait sur l’affiche la qualité de madame, — contrairement à toutes les traditions du corps de ballet, où il n’y a que des demoiselles, — madame Rosati, dis-je, nous revenait dans Jovita, de Mazillier et Delabarre, et elle y allait alle stelle.

57. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — I, mes débuts sur la scène de la vie » pp. 10-

Un mois plus tard, nous étions revenus à la ferme et la taverne avait repris son aspect habituel.

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