Vous pouvez facilement observer que la plupart, l’immense plupart, des impressions que nous recevons de nos sens ne nous servent à rien, sont inutilisables, ne jouent aucun rôle dans le fonctionnement des appareils essentiels à la conservation de la vie. […] Nous pourrions ne mener qu’une vie strictement occupée du soin de notre machine à vivre, parfaitement indifférents ou insensibles à tout ce qui ne joue aucun rôle dans les cycles de transformation qui composent notre fonctionnement organique ; ne ressentant, n’accomplissant rien que de nécessaire, ne faisant rien qui ne fût une réaction limitée, une riposte finie à quelque intervention extérieure. […] Dans ce rôle, il procède toujours par la voie la plus économique, sinon toujours la plus courte : il recherche le rendement.
Marie Taglioni fut chargée du rôle de l’Abbesse. […] Elle demanda au directeur l’autorisation de se faire remplacer dans le rôle de l’Abbesse, et M. Véron y consentit après avoir obtenu l’adhésion de Meyerbeer : « Je tenais, a-t-il dit, à préparer à l’excellente artiste un rôle plus digne de son talent. » Nourrit venait de lui apporter la Sylphide. […] *** En outre du Diable boiteux, Fanny Elssler créa à l’Opéra la Chatte métamorphosée en femme, la Tarentule, la Gipsy, la Volière, — ce dernier ballet avait été réglé par sa sœur, — et reprit plusieurs rôles de Taglioni : la Muette, la Fille du Danube, la Sylphide. […] Sa grande ambition était de produire sa femme dans un rôle où elle pût donner à la fois la mesure de son talent de cantatrice et de ballerine.
Il avait connue la Loïe Fuller dont on m’avait entretenu à l’hôtel et qui chantait dans les chœurs de Jack Sheppard, cette pièce dont j’avais joué, de mon côté, naguère, le rôle principal.
Marius Petipa, danseur marseillais, chef d’une dynastie non moins glorieuse que celle des Vestris et des Taglioni et que quatre générations successives représentèrent sur la scène de la capitale russe, Marius Petipa resta à la tête du ballet plus d’un demi-siècle sous quatre empereurs et huit directeurs ; il créa 57 ballets, en reconstitua 17 ; il imagina les danses de 32 opéras ; lui qui avait, dans le ballet de Perrot « l’aérien » mimé Phébus en donnant réplique à Fanny Ellsler-Esméralda, devait un jour distribuer à Mlle Anna Pavlova son premier rôle de ballerine.
Férouelle, dont l’inaltérable verdeur et la fougue comique s’affirmeront à nouveau dans le rôle du sultan des Indes.
Nous avons vu récemment Mlle de Craponne danser, au pied levé, le rôle d’Hélène ; eh bien, nous préférons, pour le moment, sa Cléopâtre.
Ce beau danseur avoit à cette époque les talens, les graces, et la figure propres à rendre le rôle d’Hyménée et à entraîner le public à l’illusion.
Aveline est très à son aise, dans le rôle du berger dans cette mythologie galante.
Il est encore plus nécessaire que le maître de ballet connaisse la musique ; elle doit être en quelque sorte la régulatrice de tous les mouvements du danseur, qui ne saisira jamais l’esprit ni le caractère de son rôle, s’il n’asservit pas fidèlement et avec une précision sévère sa pantomime aux impulsions que la mélodie vocale ou instrumentale doit lui communiquer.
Mademoiselle Des-Oeillets, Qui dans ses Rôles, ou Rôlets, A paru toujours admirable, (D’autres disent incomparable) Ayant, et lance et coutelas, Faisait la Guerrière Pallas, Et du sieur Monfleury la Fille, Qui d’un air assez charmant brille, Et mieux que ses riches atours, Était la Mère des Amours, Dont tous trois de l’honneur acquirent, Et firent bien tout ce qu’ils firent.
On ajoute qu’il jouait admirablement son rôle, et faisait en l’air tous les mouvemens qu’il pourrait faire sur terre. […] L’Opéra n’admettait dans son sein que des sujets éprouvés, agréés dans leurs débuts, et capables d’étudier seuls les partitions de leurs rôles. […] Le rôle d’Armide éleva bien haut la réputation de mademoiselle Lerochois. […] Jusqu’à cette époque (1681) les rôles de femmes étaient remplis par des hommes habillés en femmes. […] C’était donc a lui qu’appartenait le premier rôle de séduction publique.
Dupré jouait dans ce ballet le rôle principal : il recevait des mains de Naïs le prix du vainqueur, et de celles du parterre les applaudissements que mérite le plus grand talent en ce genre qu’on ait encore vu en Europe. […] Mlle Lyonnois qui y dansait le rôle de la Haine, et qui y figurait avec le Désespoir, est la première danseuse qui ait fait ce pas brillant et difficile.
Un impresario m’engagea pour aller créer aux Etats-Unis le principal rôle d’une nouvelle pièce, intitulée Quack, docteur-médecin. […] Lorsque j’aurai besoin de vous pour un rôle, je viendrai vous chercher avec plaisir.
C’est dans les rôles et dans les pas villageois, que M.
Et Dieu sait ce qu’elle a brûlé de cierges pour que « la petite » réussît, quand il s’est agi pour celle-ci de reprendre le rôle de l’abbesse, dans Robert ! […] Emile Perrin, alors directeur de l’Opéra, remarqua un enfant de huit à dix ans qui marchait fort adroitement sur les coudes et répétait à merveille le rôle d’un gnome dans le fameux tableau de la Fonte des balles : — Qui es-tu, toi ? […] Non plus du fleuve de Palestine qui joue un si grand rôle dans l’histoire des Hébreux.