[Voir Divertissement, Fête] Si quelque Danseur entre ou sort sans nécessité, si les Chœurs de Danse occupent la scène ou la quittent, sans que l’action qu’on représente l’exige, tous leurs mouvements, quelque bien ordonnés qu’ils soient d’ailleurs, ne sont que des contresens que la raison réprouve, et qui décèlent le mauvais goût.
Il ne faut point quitter sa place durant que les autres personnes figurent. […] On se comportera toujours avec décence et condescendance, évitant de danser toutes les contredanses ; cela devient importun, et prive souvent d’autres personnes de danser, à moins que ce ne soit par complaisance ; et si l’on ne pouvait rester jusqu’à la fin du bal, on ira se présenter aux maîtres de la maison pour les saluer, comme pour leur témoigner satisfaction, reconnaissance et regret de les quitter sitôt ; toutefois que cela n’occasionerait pas un dérangement, pour eux ou pour la société ; en pareil cas on s’en abstiendrait. […] Il faut surtout les observer envers ses supérieurs, que l’on ne doit jamais aborder ni quitter sans faire une profonde révérence.
Quelle est ici la part à faire aux sentiments intimes de l’homme, je l’ignore ; mais en combattant pour Fanny c’est son propre idéal artistique qu’affirme le chef de l’« école plastique », — quitte à restaurer quelques années plus tard dans sa Giselle le type du « ballet blanc » en faveur d’une troisième ballerine. […] C’est néanmoins une nouvelle réussite pour Carlotta, réussite que conte Théophile Gautier dans son feuilleton-missive, cette fois-ci adressé à Gérard de Nerval, qui a quitté Paris pour le Caire. […] « Si ce n’était qu’un tour de force nous n’en parlerions pas ; mais cet élan si périlleux forme un groupe plein de grâce et de charme ; on dirait plutôt une plume de colombe soutenue par l’air qu’un corps humain qui se lance d’un plancher… » Mais Gautier ne quitte Le Pas de l’ombre que pour combler des plus hauts éloges le Pas de l’abeille, cette suave et chaste transposition d’une vision d’Orient ardente et lascive.
Thalie, Aglaé et Euphrosine partagent ses innocentes caresses, il leur jure de ne les quitter jamais ; il leur promet de les conduire à Paphos. […] L’Amour, avant de quitter l’heureux séjour de l’Arcadie et le berceau des Graces, voulut couronner la constance de Daphnis, en disposant le cœur de Philis à la tendresse et en ouvrant son ame aux charmes du plaisir, toujours délicieux, quand il est l’ouvrage du sentiment. […] Dans sa surprise elle hésite et ne sait si elle doit rester, ou fuir ; un charme enchanteur la relient ; elle considère avec admiration et avec plaisir l’enfant dangereux ; il est le plus beau et le plus touchant qu’elle ait vu jusqu’alors ; ses cheveux bouclés dont l’ambroisie s’exhale, les ailes dorées qui couvrent ses épaules d’albâtre, son petit arc, ses flèches, son carquois, tout attache ses regards, fixe son attention ; et la sensibilité succède bientôt à1’admiration ; elle serre tendrement dans ses bras l’aimable enfant et elle se sent animée par un sentiment qui lui est inconnu ; elle ne veut plus enfin quitter l’Amour, et la crainte qu’elle a, que cette espèce d’oiseau charmant ne lui échappe, lui fait naître l’idée de lui couper les aîles.
Le dieu de Cythère, satisfait d’avoir dérobé Psyché aux tourmens que lui préparoit l’implacable jalousie de sa mère, quitte la scène en exprimant l’excès de son bonheur. […] Psyché cherche à travers l’obscurité ou son vainqueur, ou une issue pour sortir des ténèbres ; mais elle trouve bientôt l’amour qui la quitte d’instant en instant, pour augmenter son trouble et son impatience, et qui revient toujours à elle, plus tendre, et plus empressé : C’est vainement que Psyché le presse de se faire connoître ; les refus de l’Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito.
. — Ce qui m’a fait quitter le sentier de la vertu. — L’amour d’une pendule. — L’effet d’un souvenir. — Le diable. — M.
C’est à cette occasion, qu’après avoir reçu de la bouche même de l’Empereur l’ordre de quitter Rome, Pylade osa lui dire : Tu es un ingrat.
À la veille de quitter la Russie, j’ai encore pu voir, dans l’acte final du ballet de Raimonde, ce grand pas hongrois qui est une des plus magnifiques et complexes créations décoratives et rythmiques du septuagénaire Petipa.
Je ne fus point étonné du brouhaha et du bourdonnement affreux qui retentissoient à mes oreilles ; je quittai la fête, car lorsque le parterre à de l’humeur, les plus excellentes pièces sont siffilées.
Je vais emporter beaucoup de livres et de papier pour écrire. » Et il m’a quitté sans montrer aucun mécontentement.
Il ne m’eût pas quitté s’il n’eût été préoccupé de l’idée de le laisser seul.
[5] Les petits battements se font de la même manière, excepté qu’au lieu de lever la jambe à la seconde en l’air, il faut que le dégagement soit petit et que la pointe ne quitte point terre.
Ces séries d’entrechats, interpolées de sissones, portent merveilleusement, exécutées simultanément comme elles le sont, par la ballerine et son danseur ; puis ce parallélisme se brise ; chacun recule vers l’extrémité d’une diagonale, y tourne isolément ; enfin ces deux tourbillons humains quittent leurs pôles respectifs ; le couple se reforme, s’enlace, les bras s’entrecroisent, et derechef un seul élan vertical enlève les deux corps.
C’est, ce que l’on ignore absolument mais, ce qui n’est point conjectural, c’est que ce peuple d’artistes et de savans quitta l’Egypte, et se réfugia à Athènes, qui devint la ville favorite des arts, et des sciences.
C’est quand une élève le quitte pour Mlle Zambelli qu’Aveline triomphe.