Il conduisait l’Hymen et une troupe d’Amours : les Grâces qui les suivaient entouraient la Foi conjugale, qu’ils présentèrent à la Princesse et qui s’offrit à Elle pour la servir.
En effet, la vérité éternelle qui doit un jour nous juger, pourra-t-elle ne pas condamner ceux qui s’en seront déclarés les ennemis ; qui craignent de la connoître ; qui aiment ceux qui, pour les flatter et leur plaire, la leur cachent ; qui ont une opposition secrète, et quelquefois même marquée, pour ceux qui leur présentent sans déguisement la vérité à la lumière de laquelle ils doivent marcher ?
Mais rêves que tout cela, et d’autant plus vains que la réalité présentée sur le théâtre est très agréable, parfois prenante.
Après avoir pâli, séché sur un Ouvrage, on fait quelquefois en vain la courbette à un Libraire ; il desire avoir gratis les manuscrits qu’on lui présente, ou du moins pour très-peu de chose ; il vous dupe, s’enrichit, & l’Auteur meurt de faim : meurt de faim, façon de parler hyperbolique, qui approche pourtant de la vérité.
Si je refuse le titre de Ballet à toutes ces Fêtes ; si la plupart des Danses de l’Opéra, quelques agréables qu’elles me paroissent, ne se présentent pas à mes yeux avec les traits distingués du Ballet, c’est moins la faute du célebre Maître qui les compose, que celle des Poëtes. […] L’Acte des Fleurs ; l’Acte d’Eglé dans les Talents Lyriques ; le Prologue des Fêtes Grecques & Romaines ; l’Acte Turc de l’Europe galante ; un Acte entr’autres de Castor & Pollux, & quantité d’autres, où la danse est, ou peut être mise en action avec facilité & sans effort de génie de la part du Compositeur, m’offrent véritablement des Ballets agréables & très-intéressants ; mais les Danses figurées qui ne disent rien ; qui ne présentent aucun sujet ; qui ne portent aucun caractere ; qui ne me tracent point une intrigue suivie & raisonnée ; qui ne font point partie du Drame & qui tombent, pour ainsi parler, des nues, ne sont à mon sens, comme je l’ai déjà dit, que de simples divertissements de Danse, & qui ne me déploient que les mouvements compassés des difficultés méchaniques de l’Art.
Vous conviendrez cependant que la perfection de l’ouvrage dépend en partie de la beauté de l’ébauche ; mais un écolier que l’on présente au public est comme un tableau qu’un peintre expose au sallon ; tout le monde l’admire et l’applaudit ou tout le monde le blame et le censure. […] L’éléve se présente, on l’applaudit avant qu’il danse. […] Cochin ; qu’un académicien chorégraphe eût été chargé du soin de tracer les chemins et de dessiner les pas ; que celui qui étoit en état d’écrire avec plus de netteté, eût expliqué tout ce que le plan géométral n’auroit pu présenter distinctement ; qu’il eût rendu compte des effets que chaque tableau mouvant auroit produits, et de celui qui résultoit de telle ou telle situation ; qu’enfin il eût analysé les pas, leurs enchainemens successifs ; qu’il eût parlé des positions du corps, des attitudes, et qu’il n’eût rien omis de ce qui peut expliquer et faire entendre le jeu muet, l’expression pantomime, et les sentimens variés de l’âme par les caractères variés de la physionomie ; alors Boucher, d’une main habile, eût dessiné tous les groupes et toutes les situations vraiment intéressantes ; et M.
Il lui présente le poignard teint encore de son sang, la suppliant de lui donner la mort.
Tel que se présente le Sacre aujourd’hui, il me paraît inutile d’être les Russes pour arriver à cela !
Enfin, viennent des Fagoteurs, Lesquels, en habiles Sauteurs ; Amassant leur bois, en cadence, Forment, encore, une Danse : Et le Faune qui met son nez, Aux affaires, de tous côtés, Aussi, parmi-eux, se présente, Et, les raillant, derechef, chante, Puis le beau Goguenard s’enfuit, Et, par là, cet Acte finit.
M. le duc de Gesvres les ayant présentés aussi-têt que sa Majesté fut descendue de carrosse, ils mirent un genou à terre, et M. le prévôt des marchands fit un discours au Roi. […] On se contente donc de présenter aux lecteurs une réflexion qu’ils ont peut-être déjà faite ; mais au moins n’est-elle, si l’on ne se trompe, écrite encore nulle part. […] Ils étaient commandés par un d’entre eux, qui eut l’honneur de présenter par écrit à Madame la Dauphine, leur compliment en vers dans leur langage. […] Ils furent présentés à Madame la Dauphine, et le lendemain elle arriva à Bordeaux sur les trois heures et demie du soir, au bruit du canon de la ville et de celui des trois forts. […] Le corps de ville eut l’honneur d’être présenté à Madame la Dauphine par M.
Enjoignons à tous nos juges et autres ressortissans en nos cours de parlement, de les faire lire et publier dans leurs ressorts avec notre présente déclaration… et à eux et tous autres juges de punir les contrevenans, par condamnation d’amendes, et autres peines plus graves, s’il y échet, suivant l’exigence des cas. » Voilà, comme on voit, l’autorité spirituelle et la temporelle réunies à pourvoir à la sanctification des dimanches et des fêtes, en défendant en ces jours-là les danses publiques.
Pour présenter Castor à une minorité avertie de Ramoneurs, comme gouaillaient les « soiristes » du xviiie siècle, l’Opéra doit consentir des sacrifices.
Ce fut au milieu des cris et du tapage qui resrembloient fort aux Bacchanales de l’antiquité, que Mars, accompagné de Vulcain et de quelques héros, se présenta au vestibule du temple, dans un costume déguisé.
Deuxieme Figure [Légende intérieure] [en haut] en suitte vous faites chacun deux pas de menuet en avant en vous tenant la main Comme vous le voyez écrit ci dessous [en bas, verticalement de bas en haut] [à gauche] deux pas de menuet en avant pour l’homme [à droite] deux pas de menuet en avant pour la demoiselle Après que vous avez fait les reverences que l’on fait ordinairement avant de danser, la seconde étant finie, il faut faire un pas de menuet en retrogradant à la place où vous avez commencé la premiere reverence, en formant un quart de cercle, de même qu’il est figuré par 1. ce qui vous rapproche, & vous présentez la main en dessous à la Demoiselle, comme il est représenté par 2. ces deux mains démontrant que celle du Cavalier doit être en dessous, pour que la Demoiselle s’appuie dessus.
J’ai donc rapproché les évenemens dans mon ballet, parce qu’il falloit absolument le faire, et je n’aurai rien à me reprocher, si les tableaux que je présenterai, peuvent affecter l’ame du spectateur, et lui faire successivement éprouver tous les sentimens que je m’efforce de peindre. […] Oreste, pour ménager à sa sœur une reconnoissance qui pourroit lui causer une émotion trop vive, se jette a ses pieds et lui présente une lettre. […] Oreste se relève, éprouve la même émotion, les mêmes sentimens, et se jette dans les bras de sa sœur ; il lui présente son ami fidèle ; et Electre lui montre sa sœur Iphise qui étoit au Berceau lorsqu’il quitta Mycènes ; il l’embrasse tendrement et remercie de ciel du bonheur qu’il lui accorde. […] Le Grand Prêtre se prépare aux fonctions sacrées de son ministère ; déjà l’encens brûle, on lui présente les vases destinés aux libations ; mais le ciel en courroux ne répond a tous les vœux qui lui sont offerts que par des éclairs et des coups de tonnerre.