Comme il y avait beaucoup d’autres personnes, je ne remarquai pas tout d’abord, que les deux hommes ne se parlaient pas.
Le temps passa, je n’entendis plus parler de mes Japonais, lorsqu’un jour je reçus une lettre de Hanako qui me disait qu’elle était dans une taverne à Anvers, où on la forçait à chanter et à danser pour l’amusement des matelots, clients de l’endroit.
Robert Quinault et Iris Rowe sont les protagonistes ; je ne fais que les citer, car un spectacle très prochain doit me fournir l’occasion de parler longuement d’un danseur que j’admire et de sa digne élève.
Écoutez plutôt les bonnes petites camarades parler — par derrière elle — de certaine étoile contemporaine qui les tient maintenant à distance : — Elle ne faisait pas tant la fière quand elle venait manger chez nous !
Quand elle reprend connaissance elle peut, enfin délivrée, parler ou, plutôt, exhaler cet oracle entrecoupé par les césures du souffle encore oppressé : « Asile, asile, ô mon asile, ô Tourbillon ! […] « Leurs mains parlent », renchérit, de même, l’exorde de Socrate.
[4] Rien n’est plus agréable à voir qu’un danseur qui possède les belles qualités dont j’ai parlé, et qui vous montre sans cesse un pied bien attaché, et dont les pointes sont fermes et basses.
J’en ai déjà parlé dans la première Partie.
Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français132 C’est un Spectacle de Chant et de danse que Quinault a voulu faire ; c’est-à-dire, que sur le Théâtre nouveau qu’il fondait, il a voulu parler à l’oreille par les sons suivis et modulés de la voix, et aux yeux par les pas, les gestes, les mouvements mesurés de la Danse.
Ce Balthasarini fut anobli ; il prit le nom de Beaujoyeux, fut nommé valet-de-chambre du roi et de la reine sa mère ; il se rendit si illustre à la cour par ses inventions de ballets, de musique, de festins et de représentations, qu’on ne parlait plus que de lui. […] L’ancien magasin de l’Opéra et l’Académie de Danse, dont nous avons parlé, avaient jeté en quelque sorte les premiers élémens de cet établissement, qui devint lui-même le berceau de notre Conservatoire actuel, auquel d’injustes reproches n’ont point empêché qu’une éclatante justice ne fût rendue. […] On a tant parlé des anciens costumes de l’Opéra ; on les a si souvent reproduits ; on s’en est tellement moqué, que nous devons traiter brièvement et, seulement pour mémoire, cette partie de ses annales. […] Néanmoins, pendant les premières années de la restauration, sa faveur ne fut pas grande ; il était même en ce temps-là d’assez bon goût à la Cour de mal parler de l’Opéra. […] Nos hommes d’état y parlent haut, comme des gens qui veulent être entendus.
je vais vous chanter, ou plutôt, pour parler un langage plus famillier, Lorettes, je vais vous croquer. […] la Lorette a cru que Bérat était un matelot de l’Astrolabe qui avait acheté une langue de terre sur laquelle on parlait le patois de Gaspard l’Avisé. […] La voici : « Madame, depuis l’ouverture de l’église de Notre-Dame-de-Lorette, nous avons plusieurs fois parlé à nos paroissiennes des charges immenses qui ont été imposées à notre administration, et nous cherchons encore les moyens de réaliser ce qui est nécessaire à ce sujet. […] Elle date sa lettre d’une localité dont le nom seul fait venir la chair de poule, et elle trace ces mots : De la vallée aux Loups… minuit… Elle parle des heures lentes du soir… du concert du vent qui semble pleurer avec elle, des cris lointains et du mauvais augure des chiens de bergerie qui aboient après la lune… enfin, comme les peintres, elle fait son paysage sans sortir de Paris ; elle a déjà répété cinq fois : Il est minuit, je pense à toi… Quand elle s’aperçoit qu’il est six heures de relevée, comme disent les avoués, elle plie sa lettre ; son cachet place sur la cire noire l’empreinte d’une Héro qui pleure son Léandre absent, elle donne la missive au portier et lui recommande de la porter le lendemain matin. […] — Mais on n’avait pas parlé de l’enjeu.
Je n’en parle que d’après un religieux aussi connu de son temps par sa piété, que par l’abondance de ses recherches et de ses ouvrages sur cette matière. […] Notre objet nous borne à ne parler que de celles qui peuvent honorer ou éclairer les Arts. […] Ce serait ici le lieu de parler de la fête de Chantilly, donnée dans le même temps ; et de celle donnée à Saint-Cloud par S.A.S. […] On doit pressentir à ce peu de mots, que l’on veut parler de S. […] La fée, après son récit, toucha de sa baguette les deux statues dont on a parlé.
Mais l’on peut dire que la magnificence des bals masquez n’a jamais paru plus superbe que sous le régne de Louis XIV. où le luxe semble avoir monté au suprême dégré : c’est pourquoi, sans parler de ceux qu’on a vû à Versailles, à Marly, au Palais Royal & à Sceaux ; nous avons vû aussi des Princes Etrangers & des Ambassadeurs donner des bals masquez qui coutoient jusqu’à dix ou douze mille écus : témoin ceux que le Prince Emanuel de Portugal a donnez au Public au mois de Juin 1715, à l’Hôtel de Bretonvilliers, dans l’Isle, avec un feu d’artifice sur la riviere : l’on y vit encore trois piramides de feu, dressées dans le jardin, dont la nouveauté surprit tous les masques.
Il était magnifique, et il avait auprès de lui le Comte Philippe d’Aglié, dont j’ai déjà parlé.
On me dira que ce genre est neuf, et je répondrai que les principes des arts établis parle goût et embellis par l’imagination sont invariables.
Si le maître de ballets sacrifie les grandes masses aux parties de détail, l’intérêt principal aux accessoires, et qu’il suspende la marche de l’action par des danses insignifiantes ; s’il substitue les pirouettes qui ne disent rien, aux gestes qui parlent, les entrechats, aux signes, que les passions impriment sur les traits de la physionomie, s’il oublie que c’est un poème intéressant, qu’il doit offrir au public et non un divertissement fastidieux de danse morte ; tout sera perdu, l’action s’évanouira, rien ne sera à sa place, le fil sera rompu, la chaîne sera brisée, la trame déchirée, et cette composition monstrueuse dénuée d’ordre et d’intérêt n’annoncera que l’incapacité, l’ignorance et le mauvais goût de l’auteur.