J’y joindrai encore un petit Traité de la composition du Balet, afin que cette Noble Jeunesse ne se trouve pas embarassée, lorsqu’elle sera obligée de paroître dans les Balets du Roi, & autres semblables où j’espere qu’elle se distinguera, pourvû qu’elle veüille indépendamment des bonnes leçons que lui en auront dû donner les Maîtres, s’appliquer à bien comprendre les moïens clairs & faciles que je lui en donnerai.
L’arrivée de Fanny Elssler lui parut opportune pour donner une fois de plus libre cours à sa colère. […] Debout derrière un portant, Fanny attend avec angoisse son tour de paraître. […] Quand je vous dirai qu’elle paraît dans un palais de féerie tout brillant d’or, de cristal et de pierreries, que vous importe ? […] Véron les fit paraître toutes deux le même soir, un dimanche, Marie Taglioni dans le Dieu et la Bayadère, Fanny Elssler dans la Tempête. […] Un autre spectacle où les deux sœurs parurent ensemble à la fin de l’année 1834 fut le Don Juan de Mozart, donné pour la première fois avec elles le 8 octobre.
Égisthe cependant, prince ambitieux, occupé sans cesse de tous les tendres soins qu’inspire le désir de paraître aimable, osait soupirer pour la Reine ; mais toujours dissipée par un exercice, et par des représentations qui remplissaient ses moments et qui suffisaient à son oisiveté, elle n’apercevait les regards, les soins, ni les soupirs d’Égisthe.
Ce Pas m’ayant paru singulier dans son genre, & comme il est placé dans une danse de Ville intitulée la Babette ; je me trouve indispensablement obligé d’en faire la description, en fournissant les moyens de le faire selon les regles.
Mais comme ces mouvemens demandent un éclaircissement net, & que les Figures démonstratives dont je me suis servi dans tout le cours de ce Livre m’ont paru aussi necessaires que le discours ; c’est ce qui m’oblige de repeter cette seconde répresentation des bras, afin de ne rien omettre pour faire tous ces mouvements à propos.
Loret, lettre du 19 février 1661 Dans fort peu, le Ballet du Roi, Fort divertissant, sur ma foi, Qu’on intitule (que je pense) Le Ballet de l’Impatience, Dans le Louvre se dansera, Et, sans doute, admiré sera : Car c’est chose très véritable Qu’il est beau, qu’il est admirable ; J’en vis (dont je fus ébaudi) La Répétition, Jeudi, Où, sans vanité, je puis dire Que j’étais placé comme un Sire ; Et, foi de sincère Normand, Le tout me parut si charmant, Que, du Roi, l’auguste prestance, Des Princes et Seigneurs la Danse, Et les concerts mélodieux Me semblèrent dignes des Dieux.
2 Tout le cortege entra dans la cour, & l’on vit paroître dans le bal une bande de douze masques magnifiquement parez, avec une infinité de grisons masquez, tenant un flambeau d’une main, & l’épée de l’autre ; desorte que cela imprima le respect à toute l’assemblée : M. de Louvois qui étoit de la troupe du Roi, tira M. de N … à part ; & s’étant démasqué, lui dit qu’il étoit le moindre de la Compagnie. […] Les Parisiens, dit Mezeray, en voulurent un mal mortel au Duc d’Orleans, comme si c’eût été un coup prémédité, si bien qu’il n’osa paroître dans Paris de plusieurs jours. […] Mais l’on peut dire que la magnificence des bals masquez n’a jamais paru plus superbe que sous le régne de Louis XIV. où le luxe semble avoir monté au suprême dégré : c’est pourquoi, sans parler de ceux qu’on a vû à Versailles, à Marly, au Palais Royal & à Sceaux ; nous avons vû aussi des Princes Etrangers & des Ambassadeurs donner des bals masquez qui coutoient jusqu’à dix ou douze mille écus : témoin ceux que le Prince Emanuel de Portugal a donnez au Public au mois de Juin 1715, à l’Hôtel de Bretonvilliers, dans l’Isle, avec un feu d’artifice sur la riviere : l’on y vit encore trois piramides de feu, dressées dans le jardin, dont la nouveauté surprit tous les masques.
Soit quelle paraisse isolée, soit quelle sorte du sein de l’harmonie, et du fracas musical, elle se montre avec la simplicité touchante du sentiment et des graces ; elle charme l’oreille, et en parlant au goût, elle remue et berce pour ainsi dire le coeur. […] Le premier air qui parut, le plus agréable, et le plus chantant obtint la préférence ; il fut repeté dans toutes les cabanes, fit les délices de ses humbles habitants, et devint l’âme de leurs amusemens champêtres. […] La sculpture dont le dessin est encore la baze, parut probablement après la peinture ; et l’argile soumise à une main industrieuse prit les formes, que l’idée, et la volonté de l’homme voulurent lui imprimer.
Diane paroît dans un nuage avec les attributs de sa divinité ; si c’est une licence, elle m’est d’autant plus permise, que le poëte Grec termine son Iphigénie par l’arrivée céleste de Minerve. […] Iphigénie, tenant une lettre à la main, paroît avec Eumène et Arbas. […] Thoas paraît. […] Pylade paroît avec ses soldats. […] Cette divinité paroît sur un nuage au moment où Oreste enlève la statue ; contente du sacrifice qui vient de lui être fait du barbare Thoas ; elle ordonne qu’on la transporte dans l’Attique, que l’on y conduise les personnes attachées à son culte et particulièrement Isménie, qu’elle daigne choisir pour remplir les premières fonctions du sacerdoce.
Et je crois observer que les espèces qui paraissent le plus rigoureusement construites et douées des instincts les plus spécialisés, comme les fourmis ou les abeilles, paraissent aussi les plus économes de leur temps. […] Ce n’est pas tout : ici, point d’imprévu ; s’il paraît quelquefois que l’être dansant agit comme devant un incident imprévu, cet imprévu fait partie d’une prévision très évidente. […] Je ne veux pas entrer dans ces questions, qui, très connues et sans difficulté, dans la pratique, me paraissent manquer jusqu’ici d’une théorie satisfaisante ; comme il arrive d’ailleurs, en toute matière où le temps est directement en cause. […] Cette vue vous paraît hardie, j’imagine ?
Il paraissait fort inquiet de voir augmenter l’intensité de ce brouillard, qui lui permettait à peine de suivre un chemin bordé de précipices. […] — Vous ne me paraissez pas encore atteint de ce mal, monsieur Champorel. […] Mais je suis ouaté de la tête aux pieds sans que cela paraisse. […] J’ai allumé une jolie lanterne de bronze doré à vitres de cristal que Champorel avait placée sur ma cheminée et qui m’avait paru nécessaire pour circuler dans les galeries beaucoup trop aérées du château.
78 Ce flegme parut alors le dernier effort de la sagesse humaine.
Ce n’est que par le plus ou moins de force qu’il possede que la jambe s’étend avec plus de facilité, soit en dansant, soit en sautant, parce que lorsque vous pliez pour sauter, le cou-de-pied par sa force vous releve avec vivacité, & lorsque vous retombez vous tombez sur les pointes ; ce qui vous fait paroître en quelque façon plus leger, en dansant vous avez nombre de pas qui sont marchez sur la pointe, ce n’est que la hanche qui conduit le pas, mais le cou-de-pied qui soutient le corps & qui perfectionne ce pas en le faisant couler avec legereté.
vous verrez que lorsqu’ils portent le pied droit en avant, ce sera le bras gauche qui s’opposera naturellement ; ce qui me paroît estre une regle certaine.
Enfin, quatre hommes-instruments l’emportent, triomphante, juchée sur une chaise à porteurs dont les brancards sont formés par ses jambes écartées, tandis que le trombone fait une dernière fois paraître de derrière le rideau son insolent nez d’argent et pousse un dernier hoquet. […] Une acrobatie à intentions sentimentales, voire tragiques, me paraît par contre erronée, détestable.