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59. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63

Si le danseur a la taille courte, il doit porter en général ses bras plus haut que ne l’indiquent les règles reçues et, s’il a la taille longue, ils doivent être placés plus bas qu’à l’ordinaire.

60. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VIII. » pp. 56-61

Voilà la marche ordinaire du génie, voilà celle que les grands talens passés et présens ont constamment suivie.

61. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VI. » pp. 40-55

Cette allure, ce maintien, cette façon de se mouvoir toujours analogue à leur métier, et toujours comique, doivent être saisis par le compositeur ; elle est d’autant plus facile à imiter, qu’elle est inéffaçable chez les gens de métier, eûssent-ils même fait fortune, et abandonné leurs professions ; effets ordinaires de l’habitude lorsqu’elle est contractée par le temps, et fortifiée par les peines et les travaux. […] Les jalousies ou les fêtes du serrail vous ont offert l’esquisse de la distribution qui doit règner dans les quadrilles des ballets ; mais comme il est plus ordinaire d’habiller les danseurs et les danseuses uniformément, j’ai fait une épreuve qui m’a réussi, et qui ôte à l’uniformité des habits le ton dur et monotone qu’ils ont ordinairement ; c’est la dégradation exacte de la même couleur, divisée dans toutes les nuances, depuis le bleu foncé jusqu’au bleu le plus tendre ; depuis le rose vif jusqu’au rôse pâle ; depuis le violet jusqu’au lilas clair : cette distribution donne du jeu et de la netteté aux figures ; tout se détache et fuit dans de justes proportions ; tout enfin a du relief et se découpe agréablement de dessus les fonds.

62. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Ce ne seroit pas m’entendre que de penser que je cherche à abolir les mouvemens ordinaires des bras, tous les pas difficiles et brillans, et toutes les positions élégantes de la danse ; je demande plus de variété et d’expression dans les bras ; je voudrois les voir parler avec plus d’énergie : ils peignent le sentiment et la volupté, mais ce n’est pas assez ; il faut encore qu’ils peignent la fureur, la jalousie, le dépit, l’inconstance, la douleur, la vengeance, l’ironie, toutes les passions de l’homme, et que, d’accord avec les yeux, la physionomie et les gestes, ils me fassent entendre le sentiment de la nature. […] Je ferai d’un homme ordinaire un danseur comme il y en a mille, pourvû qu’il soit passablement bien fait ; je lui enseignerai à remuer les bras et les jambes, et à tourner la tête ; je lui donnerai de la fermeté, du brillant et de la vitesse ; mais je ne pourrai le douer de ce feu, de cet esprit, de ces graces et de cette expression de sentiment qui est l’âme de la vraie pantomime : La nature fut toujours au dessus de l’art ; il n’appartient qu’à elle de faire des miracles.

63. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

La jouissance des vrais amateurs est plus vive et plus pure que celle de l’artiste qui expose son ouvrage ; parceque la modestie, compagne ordinaire du grand talent, l’empêche de jouir complettement de son succès, et que le triomphe du moment lui découvre l’incertitude de l’avenir ; ce n’est pas assez pour lui d’avoir bien fait ; il veut mieux faire encore et vaincre par un effort d’imagination, les difficultés possibles de son art. […] Lorsque les femmes, fatiguées de la folie du jour, proscriront des modes extravagantes, et un costume trop leste pour n’être pas scandaleux ; lorsqu’elles rappelleront les Graces à leur toilette, qu’elles les consulteront sur leur mise et leurs ajustemens : alors on reverra briller le goût et la décence, attributs ordinaires du beau sexe.

64. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VI. » pp. 78-109

Cette allure, ce maintien, cette façon de se mouvoir, toujours analogue à leur métier & toujours plaisante, doit être saisie par le Compositeur ; elle est d’autant plus facile à imiter qu’elle est ineffaçable chez les gens de métier, eussent-ils même fait fortune & abandonné leurs professions ; effets ordinaires de l’habitude, lorsqu’elle est contractée par le temps, & fortifiée par les peines & les travaux. […] Les Jalousies ou les Fêtes du serrail vous ont offert l’esquisse de la distribution qui doit régner dans les quadrilles des Ballets, mais comme il est plus ordinaire d’habiller les Danseurs & les Danseuses uniformement, j’ai fait une épreuve qui m’a réussi, & qui ôte à l’uniformité des habits le ton dur & monotone qu’ils ont ordinairement ; c’est la dégradation exacte de la même couleur divisée dans toutes les nuances, depuis le bleu foncé jusqu’au bleu le plus tendre ; depuis le rose vif jusqu’au rose pâle ; depuis le violet jusqu’au lilas clair : cette distribution donne du vaste & de la netteté aux Figures ; tout se détache & fuit dans de justes proportions ; tout enfin a du relief & se découpe agréablement de dessus les fonds.

65. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Ce ne seroit pas m’entendre que de penser que je cherche à abolir les mouvements ordinaires des bras, tous les pas difficiles & brillants, & toutes les positions élégantes de la Danse ; je demande plus de varieté & d’expression dans les bras ; je voudrois les voir parler avec plus d’énergie ; ils peignent le sentiment & la volupté, mais ce n’est pas assez, il faut encore qu’ils peignent la fureur, la jalousie, le dépit, l’inconstance, la douleur, la vengeance, l’ironie, toutes les passions innées enfin dans l’homme, & que d’accord avec les yeux, la physionomie & les pas, ils me fassent entendre le cri de la nature. […] Je ferai d’un homme ordinaire un Danseur comme il y en a mille, pourvu qu’il soit passablement bien fait ; je lui enseignerai à remuer les bras & les jambes & à tourner la tête ; je lui donnerai de la fermeté, du brillant & de la vîtesse, mais je ne pourrai le douer de ce feu, de ce génie, de cet esprit, de ces graces & de cette expression de sentiment qui est l’ame de la vraie Pantomime : la nature fut toujours au-dessus de l’Art, il n’appartient qu’à elle de faire des miracles.

66. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « II. Vocation. » pp. 14-23

. — Généalogie ordinaire. — Enfants de la balle.

67. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

C’était la pièce où d’ordinaire l’administration produisait les débutantes. […] Les classiques de la chorégraphie sont bien autrement entêtés et violents que les classiques de la littérature55. » *** Les danseurs et les danseuses qui composaient, vers 1830, la troupe ordinaire de l’Opéra se contentaient de suivre docilement les préceptes de l’école, sans manifester le moindre désir d’ouvrir des voies nouvelles. […] Le soir, lorsque Louise eut exécuté son pas d’ordinaire le plus applaudi, la claque resta muette, et, dès lors, parmi les spectateurs, personne ne bougea.

68. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre sixième. Des temps, des pas, des enchaînements et de l’entrechat » pp. 71-78

Élévation ordinaire du danseur, mesure de deux pieds, fig. 5, planc. 

69. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Mais de plus, si on fait quelque attention aux paroles de plusieurs conciles que j’ai cités, on a dû remarquer que les danses y sont condamnées, même dans les noces, où l’usage en est le plus ordinaire, ce qui en montre le vice essentiel et radical ; qu’elles y sont défendues comme étant par elles-mêmes la source d’une infinité de désordres, et par conséquent dangereuses et mauvaises de leur nature : ce qu’on verra en relisant ce que j’ai rapporté du concile in trullo, et du troisième concile de Milan.

70. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre II. Objections tirées de l’Ecriture sainte. » pp. 151-166

L’éphod étoit un vêtement court, et différent par là des vêtemens ordinaires des orientaux, lesquels tomboient jusque sur les talons. […] Il ne s’agit donc point ici de cette espèce de danse, qui a pour compagne inséparable l’impudicité ; mais Jésus-Christ a seulement voulu nous élever à quelque chose de spirituel, par ce qui se passe de corporel et de sensible dans les danses ordinaires. » « Voici donc, conclut S.

71. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre V » pp. 60-75

Je crains d’être ordinaire et de manquer d’inspiration.

72. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VIII. De la Musique naturelle attribuée à Dieu comme l’Auteur de la Nature. » pp. 183-194

Mais sans entrer dans la discution de ces sentimens, je me contenterai de dire que si on s’en rapporte à l’Ecriture-Sainte, on y trouvera quantité d’éxemples qui peuvent persuader que les Anges sont les Ambassadeurs de Dieu, desquels il se sert quelquefois pour nous annoncer ses volontez sur la terre, par l’usage de la voix ordinaire, ou mélodieuse, comme celle que l’on entendit dans les airs, lors de la naissance de Jésus-Christ, & tant d’autres éxemples dont l’Ecriture est remplie.

73. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre II. » pp. 9-16

Il est permis aux grands talens d’innover, de sortir des règles ordinaires, et de frayer des routes nouvelles, lorsqu’elles peuvent conduire à la perfection de leur art.

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