Robinet, lettre du 21 juillet 1668 Dans le PARC de ce beau VERSAILLE, Qui n’est pas un Lieu de Broussaille, Mais le Palais le plus riant Où, du Couchant à l’Orient, Les claires et pure Naïades, Les gaies et vertes Dryades, La jeune Flore et les Zéphirs, Les Amours, les Jeux, les Plasirs, Les Labyrinthes, la Verdure, L’Art, en un mot, et la Nature Fassent par leurs beaux Agréments Le doux charme de tous les Sens ; Là, dis-je, où le Ciel à la Terre Ses plus chères faveurs desserre, On vit, Lundi, ce que les yeux Ne peuvent voir que chez les Dieux, Ou chez LOUIS, qui les égale Dedans la pompe d’un Régale. […] D’ailleurs, de ces Airs bien chantés, Dont les Sens étaient enchantés, MOLIÈRE avait fait les Paroles, Qui valaient beaucoup de Pistoles ; Car, en un mot, jusqu’en ce jour, Soit pour Bacchus, soit pour l’Amour, On n’en avait point fait de telles ; C’est comme dire d’aussi belles.
Au reste, le Grand-Sauteur ignore comment ce mot doit être écrit.
En un mot tout en est-il beau ?
État actuel de la Danse Théâtrale en France Le personnage le plus recommandable de la Chine est celui qui sait une plus grande quantité de mots.
En un mot, j’aurai rempli parfaitement mon but, si mon ouvrage devenait assez utile pour me rendre inutile. […] Ils ont créé une danse toute nouvelle, majestueuse, forte et pathétique ; en un mot, les ballets, sous l’ascendant de leur génie, sont devenus une peinture vivante des passions, des mœurs, des cérémonies et des costumes de tous les peuples. […] Avant de finir cependant, je dirai encore un mot de la Chorégraphie ; c’est l’art de décrire la danse : Thoinet Arbeau, chanoine de Langres, est le premier qui l’imagina vers la fin du seizième siècle ; Beauchamps donna dans la suite une forme nouvelle à la chorégraphie, il exprima les pas par des signes auxquels il attacha des significations différentes.
Le corps étant posé suivant les regles ci-devant prescrites, si vous voulez saluer quelqu’un, il faut lever le bras droit à la hauteur de l’épaule, comme le represente cette premiere Figure 1. ayant la main ouverte 2. puis plier le coude pour prendre votre chapeau, ce qui fait un demi cercle, suivant ces mots, ply du coude, qui prend son point du coude même. […] Deuxieme attitude de l’exercisse du Chapeau [Légende intérieure] Chemin que fait le bra Le coude étant plié comme vous le voyez par la deuxiéme Figure, & la main ouverte comme vous l’avez vu par la premiere ; il faut que vous l’approchiez de la tête, qui ne doit faire aucun mouvement, puis porter le pouce contre le front, les quatre doigts posez sur le retroussi du chapeau, & en serrant le pouce & les doigts, le pouce par son mouvement leve le chapeau, & les quatre doigts le maintiennent dans la main ; mais le bras se haussant un peu plus, leve tout-à-fait le chapeau de dessus la tête, en s’étendant & le laissant tomber à côté de soi, ce qui fait l’effet que representent ces mots : chemin que le bras fait.
Robinet, lettre du 12 juin 1667 Encor un mot de notre Ville, Et puis notre Muse fait gile.
Sur le bord on lit ces mots, Curante Callopodio Locatore. Il y a une statue de chacun des côtés, sur l’une on voit le mot Ionia, et celui de Troadas sur l’autre.
Robinet, lettre du 8 septembre 1668 Nos COMIQUES ITALIENS, Toujours de risibles Chrétiens, Et féconds en Pièces nouvelles, Qui sont magnifiques et belles, En ont une sur le Tapis (C’est sur la Scène que je dis), Qui ne doit rien à ses Aînées, Qu’en leur temps j’ai si bien prônées, Soit pour les changements divers, Pour les Ballets, pour les Concerts, Les Jardins les Architectures, Les Perspectives, les Peintures Et les risibles Incidents, Qui, sans fin, font montrer les Dents Et rire à gorge déployée ; Car toute la Troupe enjouée Y fait des MIRABILIA, Hors la charmante OLARIA, Qui n’a nul rôle en cette Pièce, Féconde Source de Liesse, Et dont le Titre, en quatre mots, Est : LES REMÈDES À TOUS MAUX, Dont j’espère, en quelque autre Épître, Faire un plus digne et grand Chapitre.
Ce même mot est à corriger aux pages 151, 153, 154, 165, 166 et 175. […] toutes les fois que ce mot est employé dans cet ouvrage, en parlant d’une figure, d’un groupe etc. on a crû devoir l’écrire comme s’il dérivoit de dessiner.
En un mot, c’est à M.
Les Momons de toutes les sortes Se rendirent là par Cohortes, Et l’on y put voir, en un mot, Plus de Grotesques que Callot, À peindre les Démons idoine, N’en fait voir près son Saint Antoine.
Pendant des années quand un visiteur entrait par une porte, elle sortait par l’autre et cela lui était égal que ce fût pour une longue visite ou pour un mot seulement. […] — Voyez-vous, elle ne sait pas un mot de français, mais elle sourit sans cesse et dit « bongjour ». […] Elle eut l’air tout étonné et répliqua : « Je ne vois pas comment on pourrait noter avec des mots des rayons de lumière dans leur imperceptible et incessante évolution. […] On ne peut pas vous dire avec des mots ce que vous ressentez. […] D’aucunes sertissent des mots ou des formes, elle créa l’âme de la danse, car jusqu’à Loïe Fuller la danse n’avait pas d’âme.
Pour commencer ce tems, il faut approcher le pied gauche du droit ; & en l’approchant, laissez tourner votre coude ainsi qu’il est representé par ces mots : Rond du coude du haut en bas, qui forment le demi cercle ; & vous tracent le tour que le bras doit faire de haut en bas, comme ces autres mots : Rond du poignet, vous marquent le mouvement du poignet droit.
Robinet, lettre du 12 juin 1667 Encor un mot de notre Ville, Et puis notre Muse fait gile.