C’est que le ballet de Petipa-Tchaïkovski n’avait à Saint-Pétersbourg et à Moscou jamais quitte le programme ; il y a huit mois ou bien neuf je l’ai vu de mes yeux au « Théâtre Marie », mêlé à un public de gardes rouges et de matelots « en corvée »… Le 3 janvier 1890, jour de la première de la Belle, fut une des plus grandes dates de la « période héroïque » du ballet russe s’affranchissant enfin de la tutelle des virtuoses italiens, renonçant à la musique étrangère fabriquée par des musiciens appointés.
Mlle Taglioni resta plusieurs mois sans danser. […] Leur endurance, dans cette saison berlinoise, fut remarquable ; en moins de trois mois elles donnèrent plus de soixante représentations. […] Mais cette fois le cas était plus grave que plusieurs mois auparavant, quand elle ne pouvait s’expliquer le mal au genou de Mlle Taglioni. […] Deux mois auparavant, le 23 septembre, Mme Malibran était morte à Manchester dans des circonstances tragiques, après une lamentable agonie.
Une semaine de repos devra être rachetée par deux mois d’un travail double et sans relâche.
Les deux mois passés à l’Opéra Royal lui furent surtout utiles, parce qu’ils furent une période de travail acharné. […] La saison battait son plein, lorsque, au mois de janvier 1832, le choléra fit son apparition. […] Trois mois après son arrivée à Londres, elle donna le jour à une fille qui fut appelée Thérèse.
Le poète, dans un langage liturgique qui semble emprunté aux cérémoines du mois de Marie, conjure la danseuse de rester fidèle à sa mission, qui est de réconforter et de purifier les âmes : Ah ! […] Elle demandait souvent à la caisse de l’Opéra des avances sur ses émoluments du mois. […] Des désaccords perpétuels, envenimés par les difficultés d’argent, rendirent nécessaire une séparation qui fut prononcée dès les premiers mois de 1835.
Dans un mois on ne pourra pas monter même un vaudeville en un acte.
Parmi celles que je vous adresse il y en a peut-être l’une ou l’autre qui après des semaines ou des mois réussiront encore à attirer sur elles votre aimable regard, et qui sait ? […] En septembre Fanny se rendait à Berlin où elle était engagée pour deux mois, avec sa sœur Thérèse. […] Depuis plusieurs mois déjà il se délectait avec les Reisebilder, ces pages si frondeuses, si dangereuses, mais coupées de si exquises poésies. […] Ses rapports avec Fanny étaient de nature telle qu’il était sûr de la voir rentrer à Vienne à la fin de ses deux mois de congé. […] Des ventouses le matin, au déjeuner un tête-à-tête et un entretien mélancolique avec Prokesch, et enfin le soir un autre tête-à-tête dont je dirais volontiers avec Gœthe : « Plutôt me débattre à travers les souffrances que de porter tant de joies de la vie », tout cela m’avait tellement fatigué qu’à dix heures je tombai comme une masse dans mon lit et que ce matin à quatre heures je me suis réveillé comme quelqu’un qui se serait grisé la veille. » Dans les lettres à Rahel une note de plus en plus sombre succède aux accents triomphants des mois précédents.
Mademoiselle Rossi l’est déjà, ainsi que mademoiselle Régnier, depuis l’examen du mois dernier. […] Tous les six mois, en effet, — et, principalement, en janvier, — ont lieu les examens qui décident des avancements, des augmentations d’appointements, des triomphes ou des déceptions.
Les femmes de la ville changent de forme et de costume tous les mois ; ne croiroit-on pas qu’elles sont honteuses d’être Françaises ?
Elle venait d’arriver sur le littoral, comme elle le faisait chaque année afin d’y passer les mois d’hiver.
Au reste, chaque jour à sa folie ; chaque mois offre ses ridicules ; chaque année étale son délire, et chaque siècle enfin ne présente au sage et à l’écrivain qu’un amas monstrueux de vices et de vertus.
Ainsi, en moins d’un mois, j’avais perdu père, femme et enfant.
Et d’abord, te souviens-tu d’Albine Fiori, cette petite danseuse de passage qui fit fureur à Lyon pendant un mois en …, il y a cinq ans ?
Elles s’engagent dès lors à payer une certaine somme par mois, afin d’être mises en possession de l’indécence privilégiée. » *** Il n’en est plus ainsi de nos jours.
Durant toute cette période de son existence, Viganò travaille difficilement, passe des mois à réfléchir, à méditer sur son art. […] Il fait répéter un ballet des mois entiers.