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14. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -

MONSEIGNEUR, Le goût universel que Votre Altesse Royale a toujours marqué pour les Sciences & les Arts, & la protection dont Elle favorise ceux qui les cultiveni, me fit prendre la liberté de lui présenter il y a quelques années l’Histoire de la Musique, un des Arts pour lequel Elle semble avoir eu une préference d’inclination.

15. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XL. Des Saillies ou Pas échapez des deux pieds. » pp. 183-186

Etant élevez sur la pointe des pieds ainsi que je viens de le dire, les pieds à la quatriéme position, le corps également posé ; je suppose que le pied droit soit devant, de-là vous laissez échaper vos deux jambes, comme si les forces vous manquoient, en laissant glisser le pied droit derriere, & le pied gauche revient devant en partant tous deux à la fois, & en tombant les deux genoux pliez, & du même instant vous relever en remettant le pied droit devant, & le pied gauche revient derriere, ce qui vous remet à la même position que vous estiez en commençant ; mais vous estes encore plié, & vous vous relevez du même tems en rejettant le corps sur le pied gauche, & assemblant par ce mouvement sauté, le pied droit auprès du gauche en se posant à la premiere position, puis vous faites un pas du pied gauche ; ce qui s’appelle dégager le pied, & c’est aussi ce qui vous met dans la liberté de faire les pas qui suivent, mais cet enchaînement de pas se fait dans l’étenduë de deux mesures à deux tems legers, j’ay taché de le circonstancier dans toutes ces parties, afin d’en rendre l’execution plus facile.

16. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iii. sur le même sujet. » pp. 122-128

mais j’ai oublié de vous parler des figures allégoriques de la liberté et des deux renommées, sans doute la bonne, et celle dont Voltaire a parlé. […] Vous conviendrez que ces deux victoires méritoient la préférence sur le pâté, les renommées et la figure de la liberté.

17. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre première. À Voltaire. » pp. 2-7

J e ne prendrois pas la liberté de vous écrire, si le motif qui m’y détermine ne me servoit d’excuse ; je sais combien vos instants sont précieux, et combien l’emploi que vous en faites est cher a tous ceux qui cultivent les lettres et les sciences, et qui chérissent les arts. […] Je prends donc la liberté de vous prier de m’éclairer par une étincelle de ce génie qui vous caractérise, et qui vous élève si fort au dessus des autres hommes.

18. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Épître dédicatoire à Madame **** »

Épître dédicatoire à Madame **** Madame, Si l’art dont j’entreprends de tracer ici les règles n’eût été que frivole, je n’aurais point pris la liberté de vous faire l’hommage de cette faible production : mais en l’écrivant, j’ai entrevu l’espoir d’être utile, et j’ai pensé qu’à ce titre seul elle pouvait mériter de vous être présentée.

19. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Belton et Eliza. Ballet pantomime. » pp. 223-233

Le second est celui de la résolution que prennent les habitans de la Pensylvanie de donner la liberté à tous leurs esclaves, et de ne garder auprès d’eux que des domestiques libres. […] L’assemblée vivement touchée de la scène qui vient de se passer, et voulant terminer ce beau jour par un acte de bienfaisance accorde la liberté aux nëgres.

20. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IX. Circonstances qui contribuent à rendre les Danses plus dangereuses et plus criminelles. » pp. 102-114

C’est afin que, s’abstenant des travaux et des occupations ordinaires, on ait plus de loisir, plus de liberté d’esprit et de cœur pour s’appliquer à Dieu, aux exercices de piété, et à la grande affaire du salut, que souvent les affaires temporelles font trop long-temps perdre de vue. […] Combien de gens souffrent ou prennent plus facilement, à la faveur des ténèbres, des libertés criminelles qu’ils n’oseroient prendre ou souffrir en plein jour, par un reste de pudeur, ou par la crainte des hommes ? […] Si, comme je viens de le marquer, les ténèbres de la nuit contribuent à donner plus de hardiesse pour prendre ou souffrir des libertés criminelles, cette hardiesse ne doit-elle pas naturellement beaucoup augmenter, lorsqu’étant caché par un masque et sous un habit extraordinaire, on est assuré de n’être pas connu ?

21. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

Parmi ces derniers, une espèce de tyrannie avait pris naissance dans le sein de la liberté.

22. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre III. Dispute entre Pylade et Hylas. »

Bel exemple de justice qui supposait dans l’Empereur une fermeté d’autant plus louable, que les Romains paraissaient alors bien plus attachés à leurs Hylas, qu’à leur ancienne liberté.

23. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XVII. De la maniere de se conduire avec politesse dans les Bals reglez. » pp. 55-59

Comme dans tout ce Traité je me suis proposé de montrer à cette noble Jeunesse la maniere de se bien conduire dans les endroits où l’usage du monde l’appelle, & que le Bal donne une certaine liberté, par la facilité que tout le monde a de s’y introduire, & qu’il s’y glisse nombre de personnes, dont la plûpart enflez de je ne sçai quelle naissance ou de quel rang, mais peu civilisez, prennent cependant des licences qui en dérangent tout le bon ordre.

24. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 26 février. Affaires courantes. »

Quoi qu’il en soit, nous prendrons la liberté grande de considérer, malgré le verdict du jury, cette élève de M. 

25. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. Seconde partie. — Chapitre IX. De la maniere de faire les bras avec les Coupez de differentes façons. » pp. 231-235

Il y en a qui se font devant & se finissent derriere, dont la maniere est singuliere en ce que, si vous faites un demi-coupé en avant du pied droit, en vous relevant la jambe gauche s’approche de la droite, faisant un battement derriere ; & se remet à la même place qu’elle étoit avant à la quatriéme position derriere, ce qui fait le coupé entier dans ce pas en prenant votre demi-coupé en avant du pied droit, c’est le bras gauche qui s’oppose à la jambe droite, & pour le mieux distinguer, l’épaule droite s’efface, son bras fort étendu en arriere ; ce qui dégage le corps, & lui donne de l’agrément ; pour ceux qui se font en avant & qui sont battus au second pas, on ne doit faire aucun mouvement de bras dans le tems que vous formez vos battemens ; parce que ce pas n’est que pour faire voir la liberté de jambe que vous possedez, sans tourmenter le haut du corps ; ce qui le dérangeroit de la grace qu’il doit toûjours conserver.

26. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

— La Prusse a créé le caporalisme, et les qualités d’ordre et de discipline du Prussien vous l’ont permis, on peut même dire que vous avez fait prospérer tout ce qui peut prospérer par le génie de l’organisation, mais vous manquez et vous manquerez longtemps encore des qualités qui font l’art et les artistes la fantaisie, le goût, la grâce et la liberté. […] Elle a loué en pleine forêt du Grünewald, à une demi-heure de Berlin, une grande villa avec un jardin, a installé des dortoirs, des réfectoires, une salle de danse et de gymnastique, une salle d’hydrothérapie, et chaque jour les enfants font des exercices d’assouplissement, selon la méthode suédoise, apprennent à courir, à marcher dans la pleine liberté de mouvement des enfants grecs, tels qu’on les voit sur des bas-reliefs qui demeurent.

27. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre II. Des Danses des Anciens dans les Fêtes publiques »

On voyait au commencement de l’Automne la jeunesse Grecque couronnée de Pampres et de Lierre, former des pas mesurés au son des fifres et des tambours ; elle ne respirait dans ses Chants, dans ses mouvements, dans ses attitudes que la liberté, le plaisir et la joie : ses danses étaient l’image vive de la gaieté, des transports de Bacchus.

28. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre I. Naissance du Théâtre »

Les Mœurs ordinaires des contemporains, que la pénétration, la gaieté, et la vivacité grecque, saisissaient toujours du côté ridicule ; l’esprit épigrammatique si naturel aux Athéniens, la liberté de leur gouvernement, l’influence que chacun des Citoyens avait dans les affaires publiques, le moyen facile dans des représentations imitatives, de peindre, avec les couleurs les plus défavorables, des Rivaux qu’on avait toujours un intérêt éloigné ou prochain de dégrader ; tous ces objets saisis vivement par des Esprits susceptibles de la plus grande chaleur, produisirent en peu de temps la Comédie.

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