Si, laisse donc faire, faut connaître tout le monde… — (Appelant) Eh ! […] Sur ce, mon vieux, je te laisse… Voilà un quadrille, je vais me l’offrir, — à moins que tu ne veuilles me servir de cavalier.
Au pied de la scène, se trouvaient deux bassins qui laissaient jaillir des fontaines lumineuses. […] Mes projecteurs, en s’éteignant, nous laissèrent, le public et moi, dans la complète obscurité.
Cette scène me paroit rendue foiblement ; vous ne mettez pas assez de débit dans telle autre ; celle-ci n’est pas jouée avec assez de feu, et le tableau qui résulte de cette situation me laisse quelque chose à desirer : voila le langage du poète. […] Je conviendrai que l’exécution mécanique de cet art est portée à un dégré de perfection qui ne laisse rien à desirer : j’ajouterai même qu’elle a souvent des graces, de la noblesse ; mais ce n’est qu’une partie des qualités qu’elle doit avoir.
Cette Scene me paroit rendue foiblement ; vous ne mettez pas assez de débit dans telle autre, celle-ci n’est pas jouée avec assez de feu, & le Tableau qui résulte de telle situation me laisse quelque chose â desirer : voilà le langage du Poëte. […] Je conviendrai que l’exécution méchanique de cet Art est portée à un degré de perfection qui ne laisse rien à desirer ; j’ajouterai même qu’elle a quelquefois des graces, mais la grace n’est qu’une petite partie des qualités qu’elle doit avoir.
Bonnet n’en parle qu’en Historien ; il n’entre point dans cette discution, il la laisse aux Casuistes Etant obligé de rendre mon jugement sur son Livre, j’ai eu la même attention.
Car de s’obliger de traicter de la Methode pour les Dames, & n’en rien dire du tout : Promettre d’enseigner en son lieu deux ou trois sortes de reuerences, & de cela nulles nouuelles, ne parler que des trois premiers bransles fort legerement & renuoyer à vn discours plus ample qui s’en fait auec les autres, à vne inuisible Methode pour les Dames : donner en fin à vne piece imparfaicte, le tiltre de ce qu’il faut obseruer à la Danse pour en acquerir la perfection, sans les autres absurditez que pour n’estre ennuyeux ie laisse à remarquer à ceux qui en voudront prendre la peine, sont des apparences visibles que le Sieur Montagut a esté mal seruy pour son argent, lequel ne deuoit iamais pour son honneur auoir tant de creance à ce qui sortoit des mains de ce Copiste, que d’en mespriser la veuë, pour en effacer au moins ce qui pourroit asseurer le soubçon qu’il sçauoit bien deuoir naistre de ceste sienne charité enuers moy : Mais son genie luy en a joüé d’vne ce coup là, permettant à sa vanité de trahir son iugement.
Il faut un temps pour articuler sa pensée, il n’en faut point à la physionomie pour la rendre avec énergie ; c’est un éclair qui part du cœur, qui brille dans les yeux, & qui répandant sa lumiere sur tous les traits annonce le bruit des passions, & laisse voir pour ainsi dire l’ame à nu. […] Pourquoi laisser aux Acteurs & aux Chanteurs des Chœurs leurs physionomies, dès qu’on la dérobe à ceux qui privés de la parole & de l’usage de la voix en auroient encore plus besoin qu’eux ? […] Les difficultés ne sont en droit de plaire que lorsqu’elles se présentent avec les traits du goût & des graces, & qu’elles empruntent enfin cet air noble & aisé, qui dérobant la peine ne laisse voir que la légéreté. […] En apportant le même soin qu’elles, nous ne serons ni affreux ni désagréables ; nous ne contracterons plus d’habitude vicieuse ; nous n’aurons plus de tics, & nous pourrons nous passer d’un masque qui dans cette circonstance aggrave le mal sans le détruire ; c’est une emplâtre qui dérobe aux yeux les imperfections, mais qui les laisse subsister. […] Vestris à son exemple a laissé le burlesque pour se livrer à la Danse noble & au grand Sérieux, genre dont il est aujourd’hui le modele le plus parfait.
— Ah… ont-elles laissé la clé ? — Elles l’ont laissée… — Je vais aller me coucher. […] — Elles n’ont pas laissé leur adresse. […] Il faut lui laisser ses traits heurtés, ses lignes imprévues, sa physionomie d’exception. […] Au spectacle elle envahit la place de celui qui sort et met dans sa poche le gant qu’il a laissé comme signe de son retour.
Je vais vous accueillir ; mais soyez docile, et laissez-vous conduire.
Il y en a d’autres où l’on ne fait que porter la pointe du pied à côté sans poser le corps dessus : pour lors ayant étendu un bras à votre demi-coupé, vous laissez les deux ouverts comme ils sont representez par la premiere Figure ci-devant, qui démontre la hauteur où les bras doivent être ; d’autant que lorsque vous êtes placé à la 2e position, il n’y a pas d’opposition, à moins que vous n’ayez un pas en tournant à faire après ; ce qui est très-rare, en ce que c’est de la premiere ou 4e. position que l’on doit tourner.
. — Pourquoi les hommes ont raison de se laisser tromper. — Le désagrément d’avoir un secrétaire. — J’écris mes lettres moi-même. — Madame Louise Colet. — La baronne de B… — Sa beauté. — Les beautés de la veille. — les bons mouvements de la baronne. — Histoire d’un petit Savoyard. — Son adoption. — Ce qu’il est devenu. […] Une de mes amies a fait un jour la réponse suivante à son protecteur, qui tenait à lui prouver son infidélité : — Ah çà, mon cher, lui a-t-elle dit, si tu ne veux plus te laisser tromper, dis-le, on te cherchera d’autres distractions.
Elle regardait, les yeux inquiets, ces murs nus, ce plancher sans tapis, et semblait s’attendre à voir le plafond ou le parquet s’entr’ouvrir pour la laisser entrer dans le royaume de Loïe Fuller. […] Lorsque la princesse leur expliqua que j’étais la dame qu’ils avaient vue danser au théâtre, l’aînée, la petite princesse n° 1, ne souffla mot ; mais, malgré toute sa bonne éducation, son regard disait clairement : — Je ne me laisse pas tromper.
Ce jour-là, je faillis entrer seule et laisser ma danseuse dans la voiture, à raison de sa tenue. […] — Eh bien, dit-il, voilà les propres paroles de la mère dès que nous fûmes dans le train : « Maintenant qu’elle vous a lancée, vous n’avez plus besoin d’elle. » Ce à quoi l’autre répondit : « Mais je n’ai pas la moindre envie de retourner auprès de Loïe. » Quand ces dames durent revenir à Budapest elles laissèrent partir le chef d’orchestre sans le charger d’un seul mot pour moi.
Laisser donc le chemin étroit pour marcher par la voie large en suivant les mauvaises coutumes, et par elles la multitude, c’est renoncer à la vie éternelle, et courir à l’enfer où la multitude se précipite sans cesse. […] Laissons donc l’erreur, et suivons la vérité qui est toujours victorieuse. […] Ceux qui nous ont laissé faire ce qu’on veut nous retrancher aujourd’hui, n’étoient-ils pas chrétiens aussi bien que ceux-ci ?
Mais chacune de ces places laisse à celle qui l’occupe la liberté de procéder à son mastic, — ainsi que l’on dit dans l’argot des petits théâtres, — sans être génée elle-même et sans gêner ses camarades. […] C’est ainsi que les paysannes bretonnes de la Korrigane, en coiffes de toile et en sabots, ont au bras pour cinquante louis, au bas mot, de saphirs, de rubis et d’émeraudes, et que les Moresques du Cid laissent pendre sur leur poitrine de grosses croix d’or ou de diamants. […] si j’avais su que votre projet était de m’entraîner dans l’abîme où tant de camarades… Laissez-moi, monsieur… Votre conduite est indigne… Et moi, qui avais la faiblesse de vous croire meilleur et plus loyal que les autres !