Au bout de la plus longue allée, De feuillages épais voilée, Près du parterre aimable et beau, Devant la porte du Château, Il fit élever un Théâtre, Suivi de maint Amphithéâtre, Embelli de cent agréments, Paré de divers ornements, D’Architecture, de portiques, De perspectives magnifiques : Des espaliers avec des fleurs De toutes sortes de couleurs, Dans des vases de porcelaine, Pour mieux faire éclater la Scène.
Je savais désormais, par elle, qu’un bras levé, que des jambes remuant des plis de tunique, au rythme d’une belle musique, qu’une main se tendant vers une fleur invisible, qu’un cou incliné, peuvent vous paraître aussi beaux, vous émouvoir aussi profondément que la plus noble symphonie. […] Où a-t-elle pris ces pas, ces courses rapides, ces essors d’ange tombé qui s’efforce à remonter au ciel dans une trajectoire eurythmique, ces balancements de fleur pensante ? […] Elles courent pieds nus, dansent des rondes autour des grands arbres, tressent des guirlandes de fleurs et en font des motifs d’exercices en chantant des airs rythmiques.
Le site du cinquième acte représentoit une place publique au milieu de la quelle s’élevoit un bûcher ; les deux époux, en robes de victimes et couronnés de fleurs, étoient devancés et suivis par des soldats ; une foule de peuple s’assembloit dans cette place ; mais la résignation d’Hypernmese et de Lyncée, leur fermeté et leur constance, les embrassemens qu’ils se prodignoient et les adieux éternels qu’ils se faisoient, subjugnoient le peuple et l’intéressoient en leur faveur. […] Il descend dans le tombeau de ses ancêtres à dessein d’orner la tombe d’Agamemnon de branches de Cyprès et de laurier, de la couvrir de fleurs, de l’arroser de ses larmes et de faire des libations. […] Les arbres les plus précieux, les fleurs les plus éclatantes ont leurs insectes qui les dévorent. Je m’attache à les détruire lorsqu’ils attaquent les fleurs de mon jardin.
Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. […] Mais aussi quel enchantement que de voir la plante s’épanouir en fleur, la personnalité se superposer à la fonction incarnée, la danseuse se démasquer sujet.
Déjà tout est préparé pour le sacrifice ; on danse autour de l’autel, on l’orne de fleurs. […] Ce Dieu la console ; il ramasse la fleur échappée de la main de Cryséïs et l’attache à son sein.
Cet essaim ou cette fourmillière de copistes infidèles s’est propagée, et en se répandant sur tous les théatres possibles, ne pouvant rien créer, ils sont attachés à copier les productions de l’imagination ; ils en ont flétri les fleurs et les fruits ; ils m’ont estropié pendant cinquante années de toutes les manières.
Les uns ornent sa maison de festons de fleurs, et y posent le drapeau blanc, symbole de l’innocence, d’autres forment un concert champêtre et se livrent à des danses qui expriment la joie. […] Il ordonne aux garçons du village d’arracher les festons de fleurs et le drapeau qui ornent la maison de la Rosière. […] Il tient une couronne à la main ; il fait placer un trône de verdure, couronné d’un baldaquin de fleurs : il va élire une nouvelle Rosière : toutes les filles attendent en silence l’arrêt du Bailli, et de leur bonheur… un bruit de chasse se fait entendre.
Comment m’y prendrais-je aujourd’hui, quand même les petits défauts familiers de cet art m’attendrissent comme une fleur sèche que j’aurais trouvée dans une lettre de là-bas ?
Lycurgue d’ailleurs, comme l’abeille qui compose son miel du suc de diverses fleurs, prit encore des Arcadiens, qui passaient pour des Peuples très sages, parce qu’ils savaient être heureux, une partie des usages qu’il établit à Lacédémone ; et dans toute l’Arcadie, la jeunesse s’occupait constamment de la Danse, jusqu’à trente ans.
Supériorité et avantages de la Danse en action La Danse en action a sur la Danse simple, la supériorité qu’a un beau tableau d’histoire sur des découpures de fleurs.
Au-devant de chacune des gaines des cariatides était une guirlande à sept branches, composée de branches de fleurs. […] Une quantité immense de lustres de fleurs furent suspendus aux arbres, et on plaça une table de douze couverts dans chacun des berceaux. […] Ces armes étaient accompagnées de festons et chutes de fleurs. […] Elle entra dans cette église par la porte royale, dont le parvis était jonché de fleurs naturelles. […] On voyait au haut de ce théâtre les armes du Roi groupées avec des guirlandes de fleurs ; le chiffre de S.
Les amours d’Hyacinthe, dont Zéphire est le rival ; le coup tragique qui lui ravit le jour, la douleur d’Apollon, cette fleur teinte de pourpre qui naît de son sang. […] Pour exceller en ce genre, il faut joindre à ces Notions, les différentes Métamorphoses en fleurs, en arbres, etc.
Dans ce tourbillon de draperies — aile, fleur ou pétale gigantesque — la danseuse disparaît.
Aux accens de la lyre d’Orphée, la décoration change successivement de forme, et s’embellit par gradation : les arbres viennent se ranger à la place des rochers ; les ronces se métamorphosent en fleurs, les autres se transforment en berceaux ; le coteau enfante des vignes qui en croissant s’unissent pour former de leurs pampres des guirlandes ; les oiseaux s’empressent, à répéter les chants d’Orphée ; des bergers et des Bergères quittent leurs hameaux pour se livrer aux transports de leur innocente joie : ils lui présentent des fleurs et des fruits, et ils expriment par des danses simples et naïves le bonheur qu’ils ont de le posséder dans leur voisinage ; la nature enfin, semble rendre hommage au chantre de la Thrace, en s’empressant d’embéllir sa sollitude par ces agréables métamorphoses.
Fort empêtré de sa botte de fleurs, Duponchel imagina de la laisser tomber aux pieds de la débutante. […] Elle ne dansa pas, on fit relâche, — faute grave que punissent sévèrement et pécuniairement les règlements de l’Opéra, — et Duponchel put murmurer, en regrettant les fleurs qu’il avait jetées autrefois à son oublieuse pensionnaire, — les premières reçues, — celles qui s’étaient fanées dans sa main, non moins que dans son cœur, le sentiment de la reconnaissance : — Une recette de huit mille francs perdue ! […] Le balcon ressemblait au quai aux fleurs, tant les bouquets y étaient pressés. […] … Elle osa tordre ses reins, mouvementer son buste, pencher sa tête comme une fleur trop chargée de parfums, et laisser flotter à la dérive ses bras morts de langueur ! […] Les Yankees les couvrirent de fleurs et de dollars.