La décoration représente une salle du palais d’Horace. […] La décoration représente le camp des Romains et celui des Albains. […] La décoration représente le Capitole. […] La décoration représente un souterrain du Capitole, éclairé par une lampe. […] La décoration représente la principale place publique de Rome, ornée vers le fond de deux amphithéâtres 1.
La décoration représente une isle de l’Oronte. […] La décoration représente les magnifiques jardins du palais d’Armide. […] La décoration représente un salon richement décoré du palais d’Armide.
La décoration représente les jardins du Sérail du Sophi de Perse ; la droite de la scène offre une terrasse ornée de balustrades et ombragée par de riches étoffes ; derrière cette terrasse s’élève une partie des vastes bâtimens du Sérail, des bosquets couronnés d’arbres sont plantés vers la gauche ; du même côté et à l’extrémité du théâtre, on découvre un grand escalier ; le fond offre un massif d’arbres en forme circulaire, au milieu des quels est placé un bassin orné de jets et de nappes d’eau. […] La décoration représente un cabinet du Sophi. […] La décoration représente la Mosquée du Sophi, ornée de galeries et de tribunes : un superbe trône s’élève dans le fond de ce vaste édifice ; des candélabres chargés de girandoles et des lustres d’une forme singulière décorent ce monument.
La décoration représente un bois sacré, terminé par un temple dédié à Junon. […] La décoration représente une vaste forêt disposée pour un rendez-vous de chasse. […] La décoration représente l’appartement d’Enée. […] La décoration représente un très magnifique péristile du palais de Didon, à travers le quel on voit la mer couverte de la flotte Troyenne, et du coté opposé une partie des édifices de la ville de Carthage, et un bûcher élevé pour faire un sacrifice aux Dieux.
Toutes ces choses soutenues par les charmes de la Musique, et par les grâces de la Danse, embellies par les plus éclatantes décorations et par un nombre infini de machines surprenantes, formèrent les parties et l’ensemble de ce Ballet allégorique.
Ces Décorations et illuminations se firent par les soins des Srs Jeslé et Vigarani.
Un petit Livre dont je tire Tout ce qu’ici je viens d’écrire Se tait des Décorations Dans ses belles Narrations ; Mais, aux Fêtes du grand MONARQUE, Pour l’ordinaire l’on remarque Que ce sont des Enchantements, Et non de communs Ornements.
La décoration représente le péristile du palais de Créon, orné pour une fête. […] Seconde partie La décoration représente un salon du palais de Créon. […] La décoration représente la salle Royale du palais de Créon.
La décoration représente un lieu aride, terminé par une montagne escarpée. […] La décoration représente un sallon du palais de l’Amour embelli par ce que la richesse, le goût et l’élégance peuvent présenter de plus noble et de plus voluptueux ; vers le fond de ce sallon on voit un sopha couronné par un baldaquin : ses rideaux à demi-ouverts sont agraffés par des nœuds de diamans : les pierres précieuses, l’or et les fleurs les plus belles ornent et décorent ce sallon magique. […] La décoration représente un antre des enfers ; le fond offre l’aspect du Phlégéton. […] La décoration représente le palais de Vénus, terminé par un trône.
La décoration représente un endroit agréable situé sur le bord de la mer : la droite du théâtre offre une grotte de rochers, et la gaucho des bosquets délicieux. […] La décoration représente une place de la ville d’Athènes voisine de la mer ; elle est ornée des plus pompeux edifices.
Scène première La décoration représente la mer hérissée de rochers. […] La décoration représente un salon. […] La décoration représente le temple de l’Hymen.
[16] Les Décorations de ce Ballet ont été faites avec beaucoup d’intelligence par le Sig.
On figurait par cette décoration les monts venteux, les montagnes résonantes où habitent les Échos, les monts ardents, les monts lumineux, et les montagnes ombrageuses. […] La Terre ornée de fleurs et de verdure formait la décoration du cinquième Acte. […] On fit servir à ce spectacle les débris des décorations, des habits, des machines qu’on avait employés l’année précédente à la représentation de la tragédie de Mirame 113 ; ouvrage si peu fait pour réussir, que tout le pouvoir du premier Ministre ne fut pas assez fort pour l’empêcher de tomber ; mais qui, à le considérer philosophiquement, fut cependant le premier fondement de notre Théâtre.
La nouveauté et le charme des voix, l’exécution brillante d’un orchestre nombreux, la richesse, et la variété des airs, des accompagnemens et des symphonies, la beauté des décorations, le jeu précis et merveilleux des machines, la magnificence des vêtemens, tout offrit à l’oeil, et à l’oreille enchantés, le spectacle le plus grand, et le plus pompeux ; il obtint le succès le plus brillant, et fut donné pendant longtems. […] Il faut considérer que cet opéra fut joué dans un petit local, et qu’il étoit privé de danse, de machines, et de décorations ; magie enchanteresse qu’il étoit réservé au génie de Quinault de nous montrer, et dont il nous a le premier fait éprouver les charmes. […] Décorations superbes et machines d’autant plus étonnantes, qu’il y avoit des Palais entiers qui descendoient des cieux supportés par des nuages, et dans les quels cent personnes étoient grouppées de différentes manières. […] Ce spectacle avoir, pour titre, la Toison d’or, tragédie de Pierre Corneille, mêlée de musique et de danse, et ornée de chants, de décorations et de machines. Le Marquis reçut logea et traita dans son château plus de cinq cens gentilshommes de la province qui y restèrent pendant plusieurs représentations ; ce fut la troupe du Marais, qui joua cette tragédie ; elle eut un succès complet : la beauté et la perfection des machines, la variété et le goût des décorations, le jeu intéressant des acteurs, les charmes de la musique et de la danse, tout porta les spectateurs a l’admiration.
Ils exigeaient des recherches fines pour le choix des habits, des idées vives pour l’assortiment des personnages, de l’habileté pour donner aux Danses l’expression convenable, du génie pour l’invention générale, du talent pour la composition des symphonies ; du goût, de l’ordre, de la variété dans les décorations, de l’imagination, de l’adresse dans les machines, et une dépense immense, pour mettre en mouvement une composition si compliquée.