Mme Hoffman était venue avec moi, elle m’attendait au foyer du théâtre, où je la rejoignis. […] Puis je me relevai et attendis, dans la plus grande anxiété, ce qu’il allait dire. […] Pendant combien de mois avais-je attendu ce jour fortuné !
Il y a bien quelques groupes assez joliment équilibrés ; il faut d’ailleurs attendre patiemment qu’ils prennent position.
L’Empereur scandalisé de cette conduite, n’en témoigna d’abord aucun mécontentement, et voulut attendre une circonstance assez grave, pour exercer sa justice, et punir ce jeune insolent. Auguste n’attendit pas longtems, Hilas enivré d’amour-propre, et soutenu par une populace effrénée défia son maître ; il lui proposa de représenter Agamemnon, et dit insolemment à Pilade : « Je rendrai cette scène en prémier, vous la jouerez ensuite à votre manière ; et le public jugera quel est celui de nous qui mérité le scéptre du talent. » Pilade fier, et vain accepta le défi ; le jour fut pris ; la ville et les faubourgs de Rome furent en mouvement, les uns parurent pour Pylade et les autres pour Hilas.
Colin, qui est fermier du Seigneur de Salency, dit à Julie qu’il va se jetter à ses pieds : qu’il est bon, qu’il est humain, et qu’il ose tout attendre de son équité. […] Il tient une couronne à la main ; il fait placer un trône de verdure, couronné d’un baldaquin de fleurs : il va élire une nouvelle Rosière : toutes les filles attendent en silence l’arrêt du Bailli, et de leur bonheur… un bruit de chasse se fait entendre.
On n’a point attendu sa mort pour rendre hommage à sa mémoire, L’estime et la reconnoissance publique ont voulu que ce grand compositeur jouit de son triomphe, Ces Oratorios sont coupés par les symphonies enchanteresses d’Hayden et par des Concertos exécutés par les hommes les plus célèbres.
Je suppose que, sans vous y être attendu, vous voyez dans son plus beau jour un excellent tableau. […] Si tout ce que nous admirons dans les productions des Arts est l’ouvrage de la raison, cette découverte élèvera l’âme de l’artiste, en lui donnant une opinion plus glorieuse encore de l’excellence de son être ; et de cette élévation attendez de nouveaux miracles, sans en craindre un plus grand orgueil. […] On fait une déclamation, une harangue, peut-être même un discours académique sans enthousiasme ; mais ce n’est que de lui qu’on peut attendre un bon sermon, un plaidoyer transcendant, une oraison funèbre qui arrache des larmes.
Egisthe et Clytemnestre paroissent ; ils se livrent à l’idée de leur commun bonheur ; ils n’attendent qu’une circonstance heureuse pour faire éclater les sentimens qui unissent leurs cœurs, mais cette circonstance trop éloignée, et fort incertaine encore, pénètre l’ame de Clytemnestre de la plus vive inquiétude ; un songe funeste lui a peint les plus affreux présages. […] Egisthe seul s’abandonne à ses réflexions ; l’idée du double crime qu’il s’est engagé de commettre, porte à son cœur le cri du remords ; tantôt il envisage le bonheur et les grandeurs qui l’attendent ; tantôt il voit le bras de la vengeance armé pour le punir : le fer est prêt à tomber de ses mains. […] Cassandre, frappée d’un pressentiment funeste, ne peut s’empêcher de frémir sur le sort qui l’attend, et sur celui dont elle voit qu’Agamemnon est menacé. […] Dans ce moment, la jeune Iphise et les femmes accourent succéssivement ; elles annoncent en tremblant, l’arrivée du Tyran, A cette nouvelle, Oreste veut l’attendre et lui donner la mort ; mais ses sœurs suspendent un instant sa vengeance et le déterminent à se soustraire aux yeux d’Egisthe.
Je rapporterai ensuite les principales objections avec lesquelles je me doute qu’on voudra pulvériser mon systême ; & je me flatte de les réduire en une fumée encore plus légère que celle qui s’évapore des fourneaux de l’Alchymiste, pour prix de l’or qu’il avait la bonhommie d’attendre. […] J’avoue d’abord qu’il serait à souhaiter qu’on ne représentât par gestes que les Pièces nouvelles, attendu que, pour l’ordinaire, elles ne font pas aussi-bien écrites que celles de Corneille, Molière, Racine, Voltaire, &c.
Ie sçay donc bien que ceste mienne entreprise donnera pour vn temps de l’entretien aux partisans d’Aristarque, & ne suis pas en doubte qu’elle n’apporte quand & soy de l’estonnement à tout ceux qui me cognoissent, quand ils verront vn effect bien different de celuy qu’ils deuroient attendre de ma nourriture & du premier train de ma vie, mais ceux la cognoistront par le peu de crainte que ie tesmoigne auoir de la caiolerie, que i’ay preferé au mespris & à la mesdisance de quelques vns, l’enuie de proffiter à tous, & ie supplie les autres de considerer, que ce n’est pas vn vice de nous seruir d’vn honneste aduantage lors que la fortune ou l’infortune nous y oblige.
Le peuple attend avec impatience l’arrivée des jeunes Athéniennes.
O Lorettes, que d’ovations vous attendent ! […] Vous avez toutes ouvert votre aumônière, et quand le collecteur est venu, l’offrande ne s’est pas fait attendre. […] Toutes les tortures l’attendent et l’assaillissent sur cette terre d’exil, où souvent elle est condamnée à vernir elle-même ses brodequins. […] Quand il a un exploit à remettre à domicile, la Lorette attend à la porte ; et, pour se donner une contenance, elle fait semblant d’arranger son socque articulé. […] Une Lorette s’excusait un jour d’avoir fait attendre un Arthur dans son antichambre.
Comme s’il voulait prévenir les railleries auxquelles il s’attend, il avoue sa faiblesse avec un sourire ; il rappelle son âge et se range dans la famille des vieillards que les années n’ont point protégés contre la folie. […] » Le lendemain matin la chaise de poste se fait attendre. […] Aimer une danseuse, à son âge, et sympathiser avec Heine, voilà certainement deux faiblesses auxquelles on ne se serait pas attendu de sa part ! […] Pour la contempler dans toute sa splendeur, il fallut attendre que Rahel la vît au théâtre. […] Tout ce qu’elle pouvait attendre de lui, c’était qu’il la fit profiter de sa haute influence et de ses relations étendues pour lui assurer, soit à Vienne, soit à l’étranger, une carrière plus rapide et plus brillante.
Ce n’est pas dans l’art de la danse, que la valeur doit attendre le nombre des années.
Mais qui aurait pu raisonnablement s’attendre à ces Incroyables et ces Merveilleuses de chez le fripier que nous sort l’Opéra ?
Les poëtes attendirent ce fatal instant pour célébrer ses talens.