/ 152
27. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Privilege du roy. » pp. -

Livre, soit tenue pour dûement signifiée, & qu’aux copies collationnées par l’un de nos amés & feaux Conseillers & Secretaires, foi soit ajoutée comme à l’Original : Commandons au premier notre Huissier ou Sergent de faire pour l’execution d’icelles tous Actes requis & necessaires, sans demander autre permission, & nonobstant clameur de Haro, Charte Normande, & Lettres à ce contraires ; Car tel est notre plaisir.

28. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 19 juin. « Les Femmes de bonne humeur ». »

Sans doute l’avocat Goldoni aurait contresigné les jeux de scène inventés par Massine, et Théophile Gautier aurait, en son honneur, ajouté quelques stances à ses Variations sur le Carnaval ; voilà les parrains spirituels de cette fugace vision tout trouvés !

29. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 3 octobre 1671 »

Mais ajoutons, encore, ici, Pour la Pucelle du Croisi, Deux ou trois petits mots d’Histoire, Qui font le comble de sa gloire : À savoir, ô charmant Héros !

30. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre IV. Jugement des Conciles contre les danses. » pp. 44-50

Si ceux qui se conduisent ainsi, ajoute le concile, sont venus à l’église avec de moindres péchés, ils s’en retournent avec de plus grands. […] Après quoi il ajoute : « Afin donc que les jours de fêtes établis pour vaquer à la contemplation des choses célestes, et à éclairer les esprits des fidèles sur les choses du salut, soient saintement observées par le peuple chrétien, nous renouvelons le décret du dernier concile provincial, en défendant de profaner ces saints jours par aucuns jeux, par des danses ou d’autres excès semblables : Neque ullis commes sationibus, ludis, ebrietatibus ; choreis et aliis excessibus profanentur.

31. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XVIII. » pp. 185-200

J’ajouterai qu’il a trouvé dans sa sensibilité le sublime du silence. […] Milord ajouta qu’en applaudissant à sa métamorphose et a l’emploi honorable de ses momens, il étoit fâché de voir qu’elle traînât partout les sciences avec elle ; que ce pathos, et ce bomsonllage gàtoient une jolie femme ; que l’esprit qu’elle vouloit avoir, et après le quel elle courroit sans cesse, avoit gâté celui qu’elle avoit. […] Garrick, sans fronder l’opinion de Milord, tâcha de pallier les sottises d’un amour-propre mal-entendu, et avança que Mademoiselle Clairon qui connoissoit parfaitement le public, avoit peut-être gagné autant d’admirateurs avec ce ton emphatique, que Mademoiselle Dumesnil avec son air simple et modeste ; si, différEns chemins, ajouta Garrick, ménent à la fortune ; des routes différentes peuvent également conduire à la célébrité. […] Elle a eu celui de se calquer sur Mademoiselle Dumesnil, sans la copier servilement, j’ajouterai que son modèle, étoit l’amie et la confidente de la nature ; que rien n’étoit étudié chez elle que tout jusqu’à son désordre étoit sublime, et que Mademoiselle Clairon, à l’aide de l’esprit, et de l’art, est parvenue à s’asseoir à coté de son modèle.

32. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre X. Vues des Philosophes : objet des Législateurs relativement à la Danse. »

L’examen qu’ils ajoutent à la jouissance, leur rend le plaisir plus piquant et la réflexion leur suggère les moyens de le multiplier et de le rendre utile.

33. (1908) Quinze ans de ma vie « Préface » pp. -

Je l’entendis causer : la difficulté avec laquelle elle parle le français ajoute à ses moyens d’expression sans nuire à sa vivacité ; elle l’oblige à se tenir dans le rare et dans l’exquis, à créer à chaque instant l’expression nécessaire, le tour le plus prompt et le meilleur.

34. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XII, la collection de m. groult » pp. 124-133

Elle ajouta qu’il dépensait le plus clair de cette fortune en achats de tableaux, ce qui me laissa fort paisible. […] Il en désigna quatre et nous dit qu’il avait acheté tout le lot pour avoir ceux-là, et il ajouta, à ma grande confusion, que c’était parce qu’ils me ressemblaient.

35. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Approbation. De M. l’Abbé Richard, Doyen des Chanoines de l’Eglise Royale & Collégiale de Ste Opportune à Paris, Prieur-Seigneur de l’Hôpital, &c. Censeur Royal. » pp. -

L’Auteur a ajouté à l’Histoire de la Danse, un Paralele de la Peinture & de la Poésie, avec un Supplément à l’Histoire de la Musique, qu’il a donnée il y a quelques années.

36. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1668 — 18 juillet : Le Grand Divertissement royal ou les Fêtes de Versailles — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juillet 1668 »

Mais revenons à nos Moutons, Et, pour achever, ajoutons Que chacun fit là des merveilles Qui n’eurent jamais de pareilles, Et qu’à l’envi, soient les Acteurs, Les Baladins et les Chanteurs, Tous en ce jour se surpassèrent Et bravement se signalèrent.

37. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Presque aussitôt, l’ayant effleurée doucement de ses doigts, il ajouta : — Elle est même jolie, cette rose, très jolie. […] Et d’un accent si convaincu, que j’eus l’illusion, un moment, qu’il voyait, mon aveugle ajouta : — Regardez-la, ma bonne dame, est-ce que sa bonté n’est pas peinte sur tout son visage ? […] Nous n’ajoutions pas grand’foi à ces racontars, et décidâmes de nous rendre compte par nous mêmes : c’était vrai, pourtant, et bien pire encore !

38. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

A ces nouvelles largesses s’ajoutèrent bientôt les petites galanteries de M. […] « Le général, ajoutait la feuille officielle, est mort dans les bras de la religion. » Dès ce moment, mademoiselle Legallois ne fut plus connue au théâtre que sous le nom de la religion. […] La jeune danseuse avait ajouté au scenario un effet des plus heureux et des plus piquants. » *** Mais l’esprit que Pauline Duvernay possédait par dessus toutes choses, c’était l’esprit des aventures. […] — Ma foi, ajoutait Théophile Gautier, il y a des instants où l’on voudrait faire du jour la nuit, — et réciproquement. […] Approuvant de tout point l’excellente direction que lui avait donnée madame Caroline, madame Taglioni ajouta à cette éducation achevée quelques conseils de perfectionnement.

39. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Julien Pollux, qui écrivit sous l’Empereur Adrien, dit affirmativement que l’on fit sculpter à Athènes des masques parfaitement ressemblans au citoyen que l’on vouloit jouer sur la scène : il ajoute que Socrate eût le désagrément de s’y voir tourner en ridicule. […] Juvenal en parlant d’un écuyer tranchant fort éxpert, dit « qu’il découpoit les viandes en dansant. » On peut découper les viandes en gesticulant, et en mettant de la dextérité et de la bonne grace ; mais en dansant cela me paroit absurde ; cet auteur ajoute qu’il y a du mérite à découper un lièvre ou une poularde, avec un geste varié et adapté à chaque opération ; il y avoit à Rome, dit-il, des écoles particulières pour cette espèce de saltation.

40. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VI. les débuts de fanny elssler à paris  » pp. 188-219

Aux mensualités de 666 fr. 66 s’ajoutaient les feux qui étaient de 125 francs par soirée. […] « Une chose bien étrangère à la question, écrivait-il, dès le 2 juin, mais qui ne lui fera pas moins grand bien, ajoutera au succès qu’on attend des débuts de l’une des demoiselles Esler à Paris. […] Il vint présenter ses compliments à l’artiste et ajouta : « N’importe, Mamzelle Fanny, désormais je frapperai du pied droit. » Il le fit pour la première fois de sa vie à la représentation suivante et… se cassa la jambe. […] Après avoir cité la filandreuse tirade : « Il y avait à Vienne… », ce journal ajoute : « On a dit et on a répété qu’un jeune prince, né sur les marches du plus beau trône de l’Europe et qu’une maladie de consomption a ravi, il y a trois ans, à bien des sympathies, on a dit que ce prince, épris d’une passion violente pour Mlle Fanny Elssler, était mort en répétant le nom de la belle danseuse allemande… On a dit bien d’autres choses que je ne rappellerai pas. […] Aux merveilles dont se composait l’éblouissant spectacle, elles ajoutèrent un numéro sensationnel, un pas styrien, qui fut un parfait chef-d’œuvre par la grâce, l’extraordinaire légèreté et l’infaillible sûreté des mouvements, enfin par leur concordance si étroite que ces deux corps semblaient la forme dédoublée d’une seule et même pensée.

41. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XX et dernière. » pp. 213-241

M on intention, Monsieur, étant finir et de ne plus parler ballets, je vais rassembler les idées éparses qui se trouvent dans mes ouvrages et en ajouter de nouvelles, pour présenter dans un seul cadre ce que les maîtres de ballets doivent savoir et ce qu’ils doivent pratiquer. […] Un ouvrage didactique doit présenter toutes les faces de l’objet qu’il traite ; j’ajouterai encore que les licences sont permises dans le style épistolaire ; qu’on peut effleurer un sujet, le quitter, le reprendre, l’approfondir et le développer ensuite ; enfin j’observerai que quand on écrit sur un art en artiste, on ne peut se dispenser d’employer les mots thecniques qui lui sont propres ; car chaque art à son langage particulier ; si l’on changeoit les mots consacrés par l’habitude et adoptés par l’usage, on deviendroit inintelligible à ceux qui les cultivent et à ceux qui les chérissent. […] Dans cet instant d’agitation, il semble engager la Gloire, en la serrant plus étroitement dans ses bras, à ajouter encore à ses attraits pour triompher sans partage du sacrifice qu’il vient de lui faire. […] Je pourrois ajouter ici d’autres exemples de ce genre de composition ; mais mon dessein n’étant pas de faire un étalage de mes productions, je n’en dirai pas davantage sur les ballets allégoriques. […] J’ajouterai, pour finir, qu’il y a encore une foule de caractères à poindre, ils ne sont pas nobles, me dira-t-on.

/ 152