En Amérique nous l’aimons comme si elle était une enfant du pays. […] Je lui demandai s’il croyait que les couleurs dont nous nous entourons ont une action sur notre caractère, et il me dit : — Il est indiscutable, n’est-ce pas, que chacun se plaît mieux dans telle couleur que dans telle autre, et c’est si probant que tout le monde vous dira : « J’aime cette couleur-ci et je n’aime pas “celle-là.” […] Mais depuis il n’y a plus eu aucun affaissement du sol, et le merveilleux site de Juvisy mérite une visite de tous ceux qui aiment la belle nature.
Therpsycore s’en aperçoit et les écoute d’un air légèrement maussade ; Therpsycore n’aime pas les lions conscrits. […] Pour tout jeune homme, ce mot d’actrice entrebâille aussitôt la porte d’un paradis sans fruit défendu : l’actrice a été le premier amour de tous les débutants dans la vie, et cependant, en fin de compte, on ne sait guère ce qu’on aime quand on aime une actrice. […] Les seules créatures qui n’aient pas le temps d’aimer, ce sont les actrices. […] Comment voulez-vous que ces malheureuses trouvent le temps d’aimer au milieu de tant de labeurs, de fatigues et de préoccupations.
Loret, lettre du 1er mars 1664 Ce Ballet si bien ordonné, De divers agréments orné, Et d’invention singulière, Avec l’ordinaire lumière, Fut vers le soir, Jeudi passé, Pour la dernière fois dansé ; Et comme il est très véritable Que j’aime fort le délectable, J’allai dans cet aimable Lieu, Le revoir, et lui dire adieu Et d’autant que par bon rencontre J’étais placé presque tout contre, Le considérant de plus près, J’en remarquai les beaux attraits, De la Reine, et de chaque Belle, Qui faisaient Entrée avec Elle.
La Gravette de Mayolas, 2ème lettre du mois de janvier130 La REINE, qu’un chacun contemple Comme un parfait et rare exemple, Aux yeux de toute notre Cour, Au Château neuf fut l’autre jour, Avec encor Mademoiselle,131 Qui l’aime, et la suit avec zèle, Pour ouïr un concert charmant, Qu’on ajuste Royalement, Pour le Ballet que l’on prépare D’un air aussi pompeux que rare, Enfin pour le Ballet Royal, Qu’on dansera ce Carnaval.
» il est toujours prêt à danser ; aussi l’aime-t-elle de toute la force de son cher cœur. […] À coup sûr il danse bien, mais aime-t-il aussi bien qu’il danse ? […] Il m’aime, un peu, passionnément, pas du tout. […] répond la vilaine fleur, que Giselle jette par terre avec dépit ; mais Albrecht ou Loys, si vous l’aimez mieux, ramasse la marguerite et corrige l’oracle. […] En lui disant qu’il l’aimait, il était complètement sincère, et son âme se trouvait d’accord avec ses lèvres.
Hors la loi sociale notre devise n’est point ruine et désordre, mais insouciance et liberté, ce qu’il nous faut, à nous autres vierges folles, c’est le champagne, la gaieté et la permission de tout dire, nous n’aimons le luxe que parce que nos « protecteurs sérieux » l’adorent, nous ne sommes coquettes que parce qu’on l’exige de nous. […] Nous aimons toutes Béranger. […] J’ai toujours aimé la danse ; mon père soutenait que ma mère avait eu un regard de Markouski.
Il me reste à vous entretenir, Monsieur, de deux hommes également célébrés, tous deux étrangers, tous deux nés dans le pays où l’on aime le mieux la musique, d’Hayden et de Mozart. […] Le Prince-Archevécque de Salzbourg l’envoya en Italie ; il y étudia les grands maîtres, et à l’age de 14 ans, il y composa plusieurs grands opéras, qui obtinrent le suffrage unanime d’une nation qui aime passionnément la musique. […] J’ai à vous nommer maintenant le peuple qui aime le mieux la musique, qui la cultive le plus habituellement et qui en fait ses plus chères délices : c’est sans contredit celui de l’Allemagne.
Dialogue sur la danse La Danseuse Et qui vous fait tant aimer les danses de caractère ? […] B. : elle vous battra dans le style classique qu’elle aime le moins. […] Et voilà justement le pire défaut que je trouve à vos danses de caractère, c’est qu’elles sont nationales et que vous les aimez surtout en raison de leur exotisme. Vous n’aimez point les danses françaises parce qu’elles parlent notre langage et n’ont pas de mystère pour vous ; mais comme vous ne savez pas le russe, je suis sûre que vous délirez devant Mme Rubinstein.
Souvent un instant rapide conduit au bonheur ; un instant seulement y mène celui qui aime. […] Quoiqu’il n’aimât point Charles X, la chute de ce souverain était la défaite du système politique pour lequel il avait vécu, dont il avait vécu. […] Tu n’aimes pas les explications ; mais après la soirée d’hier il en faut une. […] Encore une fois Gentz se résigna ; il donna une nouvelle preuve de son amour en laissant à celle qu’il aimait une entière liberté. […] Gentz avait éprouvé ce sentiment ; il était flatté d’être aimé d’une jeune danseuse.
Avec quelle magnificence se groupent ou s’égrènent sur ce fond d’émeraude et de saphir les eunuques orangés, les aimées roses, les nègres patinés ! Et comme j’aime ce trio des odalisques qui, assises au premier plan, dansent avec leurs bras et leurs torses souples selon le rythme d’un air charmant entonné par les bassons, soutenu par les contrebasses.
.° Quelques curés ou confesseurs entre les mains desquels ce petit écrit pourra tomber, et qui ont été jusqu’à présent trop indulgens pour les danses et pour les personnes qui les aiment, parce qu’ils ne les ont point envisagées sous le vrai point de vue où il faut les considérer, pourront être plus touchés de cette multitude de preuves, que si on en avoit allégué quelques-unes en petit nombre ; et, en voyant tant de témoins déposer contre les danses, on peut espérer qu’ils se reprocheront d’avoir pensé autrement, et d’avoir trop facilement toléré ce qui dans tous les temps a été si hautement condamné ; qu’ils reviendront sur leurs pas, étant toujours honorable et utile de revenir à la vérité, quand on commence à la reconnoître, et qu’ils emploîront l’autorité de leur ministère à s’opposer à un mal dont ils sentiront mieux la grandeur et les funestes suites. […] Ne seroit-ce pas plutôt l’insulter que le prier, de lui demander de ne pas périr dans des dangers auxquels on s’exposeroit par sa propre faute après ce qu’il a si expressément dit : Celui qui aime le péril, y périra ? […] Le Saint-Esprit ne dit pas, celui qui est par nécessité dans le péril, y périra, mais celui qui l’aime, (et on l’aime, quand on le recherche).
Loret, lettre du 21 janvier 1662 J’étais prié d’y comparaître, Mais comme on ne saurait pas être En même temps, en divers lieux, Durant ce jour-là j’aimai mieux Aller à la suite des Reines, Voir sans embarras et sans peines, Sans passe-port et sans billet, Les Machines du Grand Ballet, Dont on essaya quelques-unes ; Mais telles et si peu communes, Qu’en extase je fus ravi De trois seulement que je vis.
Parce qu’ils n’ont pas reçu et aimé la vérité pour être sauvés, c’est pour cela que Dieu leur enverra un esprit d’erreur si efficace qu’ils croiront au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, et qui ont consenti à l’iniquité, soient condamnés. En effet, la vérité éternelle qui doit un jour nous juger, pourra-t-elle ne pas condamner ceux qui s’en seront déclarés les ennemis ; qui craignent de la connoître ; qui aiment ceux qui, pour les flatter et leur plaire, la leur cachent ; qui ont une opposition secrète, et quelquefois même marquée, pour ceux qui leur présentent sans déguisement la vérité à la lumière de laquelle ils doivent marcher ?
Mais Pétrouchka aime ; il en devient presque un être humain ; il tâche de s’exprimer. […] J’aime beaucoup le récitatif mimé et dansé par Mlle Niemtchinova à la manière du Coq d’Or, avec l’accompagnement de cette voix si fraîche qui monte de l’orchestre.
Tous ces faits sont attestés, et je les crois suffisans pour prouver que l’Allemagne est de tous les pays, celui où l’on cultive et où l’on aime le mieux la musique. […] Il ne faut avoir, pour aimer la musique et en sentir tout le prix qu’une oreille délicate et une âme sensible, propre à recevoir les émotions délicieuses qu’elle peut leur faire éprouver : les raisonnemens sont toujours au dessous du sentiment, et les dissertations les plus savantes sur cet art, ne valent point les plaisirs et les jouissances qu’il nous procure.