A la vue de l’autorité, le cercle s’élargit.
La crainte a des pas lents dans les approches, & précipitez dans la retraite, une démarche tremblante & suspendue, une vue égarée, les bras embarassez, & une contenance incertaine.
Elle imagina Fêtes sur Fêtes, pour lui faire perdre de vue sans cesse le seul objet dont elle aurait dû toujours l’occuper.
Je n’avais plus alors aucun engagement en vue.
Au lieu de me bouleverser davantage sa vue m’apaisait.
Il ne m’avait toujours pas vue, car il marchait les yeux baissés.
D’après ce tableau dont la vue est si affligeante, il est aisé de se persuader que toutes les fêtes immorales et insignifiantes que l’on donnoit au peuple, au moment de son délire et dans le cours de sa convalescence, ne pouvoient le mettre en belle humeur.
et sans doute pour ne plus revenir, nous autres qui l’avons vue, nous tâcherons de fixer quelques traits fugitifs de cette charmante physionomie, de ce talent si fin et si vrai. […] Cependant le don Gil n’a point perdu de vue son rival : il songe à se venger de lui ; mais, trop lâche ou trop prudent pour le provoquer en face, il éveille la jalousie du capitaine Bellaspada, le cavalier servant du domino rose. […] La décoration représente la scène de l’Opéra, vue de ses derniers plans, à l’heure où le spectacle va commencer.
A la vue d’Oreste Iphigénie se sent troublée ; la voix du sang se fait entendre, et elle conçoit le dessein de soustraire Oreste a la mort. […] Après être entré dans le détail des moyens que j’ai employés, et que le désir de plaire m’a suggérés, il me reste à réclamer cette indulgence que le public a daigné avoir pour Agamemnon ; je désire ardemment que sa fille Iphigénie soit vue avec la même bonté, et reçoive le même acceuil que le père.
L’œil d’un chien voit les astres, sans doute ; mais l’être de ce chien ne donne aucune suite à cette vue. […] Cette vue vous paraît hardie, j’imagine ?
La table du roi, des reines, des princes et des princesses du sang, était dressée dans le milieu du salon ; en sorte que rien ne leur cachait la vue des douze berceaux où étaient les tables destinées au reste de la cour. […] Dans des coins dérobés à la vue par des toiles peintes en nuages, on avait rangé une foule de joueurs d’instruments ; on jouissait ainsi de l’effet, sans en apercevoir la cause, et l’harmonie alors a les charmes de l’enchantement. […] C’est dans cette vue qu’on s’est étendu sur cet article. […] La minorité de Louis XV fournit peu d’occasions de fêtes : mais la cérémonie auguste de son sacre à Reims, fit renaître la magnificence qu’on avait vue dans tout son éclat, sous le règne florissant de Louis XIV. […] Pour former une liaison agréable entre toutes ces parties, on avait posé des guéridons de feuillées chargées de lumières, qui conduisaient la vue d’un objet à l’autre par des lignes droites et circulaires.
[9] On ne saurait trop recommander aux jeunes gens qui se destinent à cet art d’imitation, la vue des chefs-d’œuvre de la peinture et de la sculpture, surtout dans l’antique : ces enfants immortels du génie des beaux-arts, ces modèles du beau idéal, formeront leur goût.
Entre autres manières intelligentes de se présenter, qu’on me permette de raconter celle qu’il employa il y a quelques jours auprès d’une de mes amies : Il ne la connaissait pas, ne l’avait jamais vue, et, nonobstant, un matin il s’en fut sonner à sa porte.
Après mon départ, une jeune Anglaise, que je n’avais vue qu’une ou deux fois, vint faire visite chez nous, et voyant ma mère très malade, elle alla, de sa propre autorité, chercher un médecin anglais, le Dr John Chapman, qui nous avait soignées jadis et qu’elle avait rencontré chez nous.