Mais je l’ai trouvée souffrante, et je ne puis la quitter avant de m’assurer que son indisposition n’a rien de grave.
Robinet, lettre du 16 février 1669 Clio, dont le beau Feu me brûle, Et par qui sans fin je pullule Et je produis de nouveaux Vers, Sois-moi plus que jamais aujourd’hui favorable, Puisque entre mes Sujets divers, Il s’en trouve un inénarrable, À savoir le Ballet d’un Monarque adorable, Et qui doit être su partout cet Univers.
Les pas, l’aisance de leur enchaînement, la fermeté, la vitesse, la précision, les déploiements gracieux, tout cela s’y trouve réuni ; mais aussi tout cela doit être animé et dirigé par le génie. […] Comme son art n’emprunte ses charmes que de l’imitation, embellie d’un caractère choisi, il faut qu’il étudie les ouvrages où il peut trouver des modèles de cette imitation. […] Les sujets ignobles ne prêteront point à ses talents ; il n’y trouverait qu’une nature avilie qui flétrirait son imagination.
Je conviendrai cependant, d’après le proverbe Normand, qu’il y a d’honnêtes gens par-toût ; qu’on trouve à l’opéra quelques êtres estimables, qui réunissent les mœurs aux talens ; ils sont rares à la verité, mais ils existent, et embellisent leur art par les attraits séduisans de la modestie, de la bienséance et de l’honneteté. Pourroit-on s’étonner, Madame, de ne pas trouver derrière la scène, la décence, la considération de soi-même, les égards et les attentions réciproques que l’on cherche, et que l’on ne trouve pas toujours même dans ce qu’on nomme très-improprement la bonne société.
Là, où on s’attend à voir une dame en grands atours, à la mine altière, on trouvé une charmante grande dame accueillante, simple, spirituelle et ayant conservé une jeunesse de mouvements extraordinaire. […] Je la trouvai les pieds dans l’eau chaude, en train d’onduler très lentement ses cheveux. […] Ce même jour j’eus une répétition interminable avec mes acteurs japonais et me trouvai retenue hors de chez moi jusqu’à la fin de l’après-midi. […] En outre, mes dépenses étaient très fortes et je me trouvais dans de grands embarras financiers.
De son coté, le maître de ballets s’élançant au de là des bornes du matériel de son art, cherche dans ces mêmes passions, les mouvemens et les gestes qui les caractérisent, et liant de la même chaîne les pas, les gestes et l’expression de la figure aux sentimens qu’il veut exprimer, il trouve dans la réunion de tous ces moyens, celui d’opérer les effets les plus étonnans. […] Je me permettrai même à cet égard une réflexion qui trouve ici tout naturellement sa place, puisqu’elle naît du sujet que je traite ; je la soumets et l’abandonne au jugement des personnes instruites, et qui se sont fait une habitude d’analyser nos sentimens. […] L’homme froid, et peu susceptible d’émotion, doit, presque toujours trouver l’expression de l’auteur exagerée et même gigantesque, tandis que le spectateur facile à être émû et même a être exalté, doit trouver le plus souvent l’expression foible et languissante : d’où je conclus que les expressions du poète se trouvent rarement à l’unisson de la sensibilité du spectateur ; à moins que l’on ne suppose que le charme de la diction ne mette tous les spectateurs au même unisson ; effet que j’ai de la peine à me persuader.
Je trouvai dans l’immense bibliolhèque de Garrick tous les ouvrages anciens qui traitent de cet art ; j’appris à la danse muette ; à articuler ; à exprimer les passions et les affections de l’âme ; mes soins et mes succès la placèrent au rang des arts imitateurs ; mais après cinquante années d’études, de recherches, et de travaux ; je me suis apperçu que je n’avois fait que quelques pas dans la carrière, et que je m’étois arrêté là, où les obstacles me parurent insurmontables. […] En admirant l’immensité des chefs-d’oeuvre, que la poésie, la peinture, la sculpture et la musique ont enfantés, je dois regarder le ballet comme le frère cadet de cette illustre et antique famille qui doit son origine à l’imagination et au génie ; elle seule peut prodiguer à ce frère nouveau-né toutes ses richesses ; il y trouvera l’intelligence, le goût, et les graces ; la régularité des belles proportions, le charme et la puissance de l’éxpréssion ; il y trouvera encore, l’art de placer, de distribuer, de groupper les personnages, celui enfin de régler leurs gestes, et leurs attitudes à la mesure plus ou moins grande des sensations qu’ils éprouvent, et des passions qui les agitent. […] Les ombres levèrent les épaules, et se mirent toutes à rire ; je trouvai que les morts étoient tout-aussi indécents que les vivants ; cette familiarité m’enhardit ; et je les priai de me dire quels étoient les moyens heureux, dont ils se servoient pour exprimer intélligiblement le passé et le futur.
« C’est au milieu de tels discours & de tels préjugés, que j’ai ôsé concevoir & exécuter une Pantomime admirable », dans le vrai goût des Anciens, où l’on ne peut rien trouver à reprendre. […] En dépit de ces Censeurs sévères, je ne me trouve pas moins un habile homme. […] Je vous avertis, Monsieur, qu’il est de votre honneur de trouver admirable la Pantomime que je vous envoie. […] Je fuis charmé de trouver l’occasion de vous assurer sérieusement que personne n’admire plus que moi votre génie, votre érudition, & ne se dit avec plus de sincérité, MONSIEUR, Votre très-humble & très-obéissant Serviteur, D***, grand Sauteur du Sr Nicolet. […] Cette Lettre est une espèce de Parodie de certaine Lettre qu’on trouve à la fin de la Tragédie intitulée : le Comte de Warwick.
Inscription qu’on trouve dans un Ouvrage imprimé en 1736 qui a pour titre : Antiquitates sacræ et civiles Romanorum, explicatæ, autore M.A.V.N. […] Voici l’inscription qu’on trouve dans Dempster ad Ros.
Je trouve, dans ses compositions, l’indication évidente de deux objets qu’il a cru que la Danse devait y remplir ; et ces objets sont tels, que la connaissance de l’art et celle de la nature a pu seule les lui suggérer. […] Dans chacun de ses Opéras, on trouve des moyens de Spectacle, dont jusqu’ici il semble qu’on ne se soit point aperçu, et qui seuls seraient capables de produire les plus grands effets.
Mais comme les hommes ne s’accordent pas toujours sur les choses mêmes les mieux établies, je trouve aujourd’hui des personnes d’érudition qui témoignent de la répugnance à placer la Peinture à côté de la Poésie. […] Mais si nous voulons remonter au-delà du tems d’Aléxandre, nous trouverons que Dieu même rendit cet art honorable, en faisant part de son intelligence, de son esprit & de sa sagesse à Beseleel & Ooliab, qui devoient embellir le Temple de Salomon, & le rendre respectable par leurs ouvrages. […] Il s’est même trouvé d’excellens Peintres & de très-habiles Sculpteurs, qui pénétrez du mérite de leur art, consacrerent aux Dieux leurs ouvrages, croyant que les hommes en étoient indignes. […] Les bas-reliefs des colonnes Trajane & Antonine sont des Livres muets, où l’on ne trouve pas à la vérité les noms des choses, mais les choses mêmes qui servoient dans le commerce de la vie, du tems au moins des Empereurs dont les colonnes portent le nom. […] Il est à remarquer que les arts n’étant que des imitations, le raisonnement qui est dans un ouvrage ne se passe que dans l’esprit de celui qui en juge : il est donc question de faire voir que le spectateur trouve du raisonnement dans la Peinture, comme l’Auditeur dans la Poésie.
J’avais dépensé tout l’argent qu’on m’avait avancé pour mes costumes, et, ne sachant comment m’en tirer, je me mis à passer en revue ma garde-robe, dans l’espoir d’y trouver quelque chose de mettable. Rien, je ne trouvais rien. […] J’avais conscience d’avoir trouvé une chose nouvelle et unique, mais j’étais loin d’imaginer, même en rêve, que je détenais la révélation d’un principe devant révolutionner l’esthétique. […] Et, de toute la force de ma volonté j’essayai de trouver quelque chose qui me tirât de là. […] Il trouvait que mon imitation au Casino, annoncée pour le jour même, diminuait, et de beaucoup, l’intérêt que pouvait présenter ce qu’il appelait maintenant ironiquement « ma découverte ».
De là, l’opposition que tant de gens ont aux vérités qui condamnent le mal auquel ils sont attachés, et les efforts qu’ils font pour trouver des prétextes de ne pas se rendre à ces vérités. […] Peut-être quelques-uns trouveront-ils que je me serai trop étendu, et que j’aurois pu me réduire à moins de preuves. […] Dieu avoit protégé contre de pareils dangers Sara et Rébecca, aïeules de Dina, parce qu’il n’y avoit point de leur faute, lorsqu’elles s’y trouvèrent ; mais il ne protégea pas Dina, parce qu’elle s’étoit exposée contre son ordre à un danger qu’elle pouvoit et qu’elle devoit éviter. […] On ne contestera pas le fait ; et de tout cela ne résulte-t-il pas que partout où la chasteté sera bien établie, les danses ne pourront guère y trouver de place.
C’est dans ces délicieux climats et sous un ciel heureux que le génie et le goût placèrent le berceau des arts imitateurs ; c’est là qu’ils étalérent les chefs-d’œuvre de la peinture, de la sculpture et de l’architecture ; c’est-là que les jeunes artistes, enflammés à la vue de tant de merveilles, les étudient et les copient ; le génie de ces hommes illustres embrâse le leur ; ils trouvent dans les uns le brillant et l’entente harmonieuse des couleurs ; dans les autres, la pureté et l’élégance du dessin : Celui-ci se distingue par la grace de ses figures et le moëlleux de leurs contours ; celui-là étonne par la richesse et la belle ordonnance de sa composition et par la distribution heureuse de ses personnages. […] Un maître de ballets, pour se perfectionner, devroit connoître la manière de faire des Dauberval, des le Picq et des Gallet ; il trouveroit dans leurs compositions ingénieuses un coloris différent, des oppositions plus ou moins variées dans les grouppes, les dessins et la distribution de leurs personnages, une expression particulière dans le langage muet mais éloquent de la pantomime. […] Gardel, et dont j’ai trouvé la critique trop amère.