Ce fut au milieu des cris et du tapage qui resrembloient fort aux Bacchanales de l’antiquité, que Mars, accompagné de Vulcain et de quelques héros, se présenta au vestibule du temple, dans un costume déguisé. […] Mars et Vulcain entrent dans le temple, accompagnés de quelques guérriers.
Lorsqu’après les orages, le calme qui leur succédait, laissa la liberté d’élever des Temples, on disposa ces édifices relativement à cette partie extérieure du culte. […] Il était, comme dans les Temples de l’ancienne Loi, séparé de l’Autel, et formé en espèce de théâtre.
Le sujet était : Le Temple de l’Honneur, dont la Justice était établie solennellement la prêtresse. Le superbe Conquérant de l’Inde, le Dieu des richesses, l’Ambition, le Caprice cherchèrent en vain à s’introduire dans ce temple.
Dès qu’une fois, au contraire, on a connu les sources primitives des Arts, il semble que leur Temple s’ouvre : le voile qui en couvrait le Sanctuaire se déchire ; on les voit naître, croître et s’embellir ; on les suit dans leurs divers âges ; on se plaît à débrouiller les différentes révolutions, qui, en certains temps, ont dû les arrêter dans leur course, ou qui, dans des circonstances plus heureuses, ont facilité leurs progrès.
Chacune des Divinités que Rome adopta, eut comme Mars des Temples, des Prêtres, et des Danses.
On marche dans les sentiers difficiles qui conduisent au Temple de mémoire à côté des Montesquieu, lorsqu’on peint comme Vanlo.
[Voir Traité historique, Ire partie, livre I, chap. 6, « Définition, et Division de la Danse sacrée »] On donne encore ce nom à toutes les danses que les Egyptiens, les Grecs, et les Romains avaient instituées à l’honneur de leurs faux dieux, et qu’on exécutait ou dans les temples, comme les danses des sacrifices, des mystères d’Isis, de Cérès, etc. ou dans les places publiques, comme les bacchanales ; ou dans les bois, comme les danses rustiques, etc. […] On voit d’ailleurs dans les descriptions qui nous restent des trois temples de Jérusalem, de Garisim, ou de Samarie, et d’Alexandrie, bâti par le grand-prêtre Onias, qu’une des parties de ces temples était formée en espèce de théâtre, auquel les Juifs donnaient le nom de chœur, Cette partie était occupée par le chant et la danse, qu’on y exécutait avec la plus grande pompe dans toutes les fêtes solennelles. […] Chacun des dieux que Rome adopta dans les suites eut des temples, des autels, et des danses. […] On bâtit des temples lorsque le calme eut succédé aux orages, et on disposa ces édifices relativement aux différentes cérémonies, qui étaient la partie extérieure du culte reçu. […] Ils exécutaient leur danse dans le temple pendant le sacrifice et dans les marches solennelles qu’ils faisaient dans les rues de Rome, en chantant des hymnes à la gloire de Mars.
On voit d’ailleurs, dans les Descriptions qui nous restent des Temples de Jérusalem, de Garizim, et d’Alexandrie, qu’une partie de ces Edifices était formée en espèce de théâtre auquel les Juifs avaient donné le nom de Chœur.
« Après avoir reçû cette année tant de victoires du Ciel, ce n’est pas assez de l’avoir remercié dans les Temples, il faut encore que le ressentiment de nos cœurs éclate par des réjouissances publiques : C’est ainsi que l’on célebre de grandes Fêtes ; une partie du jour s’emploie à louer Dieu, & l’autre aux passe-tems honnêtes. […] Le Temple d’honneur. […] Le Temple de la Paix, dansé à Fontainebleau. […] Le monde te vient faire hommage, Grand Roy, de sa fertilité, Puisqu’ici loge la beauté, Et l’amour l’honneur de notre âge ; Il vient chercher la Vérité Chez vous, où son temple est planté. […] Sortez Afrique monstrueuse En erreurs plus qu’en animaux ; Et cherchez en cette Isle heureuse Le repos à tous vos travaux : C’est ici que la Verité Veut que son Temple soit planté.
Depuis ce tems-là ils instituerent quantité de fêtes pieuses où la danse étoit admise, entre autres celle des Tabernacles qui se célébroit tous les ans, sous des feuillées dressées dans la campagne : cette fête étoit en grande vénération parmi eux, comme il paroît au chapitre 21 de l’Exode : ils la célébrent encore à présent ; chacun dresse sa tente dans son jardin, s’il en a, faute d’avoir un temple aujourd’hui dans nul endroit du monde. […] Après leur captivité, ils instituerent celle de Lancenie, c’est-à-dire de dédicace ou restauration, qui étoit une fête célébre chez les Juifs ; elle fut instituée par Judas Machabée l’an 3889 du Monde, en l’honneur du rétablissement du Temple de Jérusalem, suivant Joseph, Liv. 12, qui dit que cette fête fut célébrée pendant huit jours comme une réjouissance publique, qui consistoit en danses aux chants des Cantiques & des Hymnes à la louange de Dieu, avec des festins publics, & autres plaisirs honnêtes, pour l’accomplissement d’une fête si solemnelle. Les Juifs l’ont célébrée tous les ans le 25 Novembre, jusqu’à la destruction du Temple de Jérusalem par Tite, l’an 172 de Jesus-Christ. […] Il est fait mention dans les description des Temples des Juifs, dont on a vû jusqu’à trois, celui de Jérusalem, celui de Garisim ou de Samarie, & celui qui fut bâti à Aléxandrie par le Grand-Prêtre Onias ; qu’il y avoit une espece de Théâtre qu’ils, appeloient Chœur, & qui étoit destiné pour les Musiciens & les Danseurs dans l’exercice de la Religion.
Le sujet était le temple de l’honneur, dont la justice était établie solennellement la prêtresse. […] Toute cette décoration était formée par des refends et bossages rustiques, et elle était parfaitement d’accord avec le temple. […] Entre le temple et le Pont-Neuf étaient quatre grands bateaux en monstres marins ; il. y en avait quatre autres dans la même position entre le temple et le Pont-Royal, et tout-à-coup on jouit du spectacle de divers combats des uns contre les autres. […] Il y avait deux troupes de jouteurs, l’une à la droite, et l’autre à la gauche du temple. […] Ce temple qui désignait le palais de l’Hymen, avait 90 pieds de largeur sur 45 pieds de hauteur, non compris le sommet du fronton.
Ce fut à Athènes qu’ils déployèrent, à l’envi, leur richesse, et leur magnificence, ce fut dans cette ville si justement célébrée, que des hommes supérieurs exposèrent aux regards d’un peuple passionné les chefs-d’oeuvre de l’esprit, de l’imagination, et du génie ; ils embéllirent cette ville en y élevant des temples, des palais, des théatres et des colonnes. La peinture et la sculpture enrichissoient ces pompeux édifices si propres à perpétuer la gloire des artistes, et à porter leurs noms au temple de l’immortalité.
Un de ses principaux Officiers vient l’avertir, que tout est prêt pour l’Hymen des Danaïdes ; que l’on n’attend que lui pour marcher au temple ; ce Prince revenu à peine de son évanouissement, mais dont l’ame est agitée par la frayeur et par la vengeance, fuit avec précipitation un lieu, qui lui paroît d’autant plus redoutable, qu’il vient d’y lire sa destinée. […] La décoration représente l’intérieur du Temple d’Isis ; tout y est préparé pour l’union des Danaïdes et des fils d’Egyptus ; un autel consacré à l’Hymen et à l’Amour est élevé au milieu de cet édifice ; les prêtres, les prêtresses et les sacrificateurs entourent cet autel ; les nouveaux époux sont rangés près d’eux ; Hypermnestre et Lincée forment le couple le plus distingué ; Danaüs accompagné d’une suite nombreuse est placé à la droite ; une foule de peuple, témoin de celle cérémonie, est dispersé dans les différentes parties de cet édifice.
Les Temples, les Rues, les Places publiques, les Maisons des Particuliers ne retentissaient que de gémissements.