Mais en vous relevant le corps se pose sur le pied gauche ; & vous quittez la main de la Demoiselle : en glissant le pied droit devant en le croisant un peu plus que la cinquiéme position ; mais en faisant ce pas le corps se porte differemment des autres pas ordinaires, parce qu’il se tourne du côté gauche, & c’est le même bras & le même pied qui se passe devant dans le même tems, & lorsque vous glissez le pied droit le genoüil gauche se plie, qui renvoye par son mouvement le corps sur le pied droit, & l’on tourne un demi tour dessus en se tournant du côté droit, ce qui vous met en présence de la Demoiselle, & de suite l’on porte le pied gauche à côté à la deuxiéme position, & vous regardez la Demoiselle pour lui adresser votre reverence, puis se plier la ceinture & s’incliner la tête, de même qu’à la premiere : & en se relevant tirer le pied droit derriere, & lorsque c’est le menuet que vous devez danser, il faut en vous relevant laisser le corps sur le pied gauche, afin de partir du pied droit pour votre pas de menuet ; mais si c’est une autre danse, en finissant de tirer le pied droit derriere, on doit y laisser poser le corps dessus afin de glisser du même tems le gauche devant, en remontant à la place que l’on a fait sa premiere reverence, & on tourne un demi tour à la gauche, ensuite on fait un autre pas du pied droit en se retournant du côté droit, ce qui vous remet en présence de la compagnie ; & là attendre que l’air de votre danse commence pour commencer votre danse.
108 Celle qui suit, est du Printemps, Que désigne un Duc de vingt ans,109 Lequel, par une heureuse Chance, Est le Mari de l’ABONDANCE ; Et ce Printemps, si verdoyant, Si beau, si sage, et si ruant, Mène deux Amours à sa suite,110 Qui sont d’un excellent mérite Et même d’un royal estoc, Aimant fort le belliqueux choc.
Apollon, avec les neuf Sœurs, Qui plaisent fort aux Spectateurs, Bacchus, de même, avec sa suite, À faire Brindes, bien instruite, Momus, avec la Sienne, aussi, Et Mars, lors, sans guerrier souci Font, enfin, chacun, une Entrée : Etants venus de l’Empirée, Avecque leur Sire, Jupin, Lequel termine à la parfin, De Venus, & son Fils, les rixes, Et par ses Soins, des plus propices, Rend l’Amour, Epoux de Psiché, Dont il est, tendrement, touché.
Deux très-agréables Pouponnes, Deux très-ravissantes Mignonnes, Au plus, de six et de dix ans, Et qui, bref, charment tous les Gens, Par leurs beaux Vers et par leurs grâces, Y sont, de Vénus, deux des Grâces, Dont à côté, voici les noms :154 Et deux petits Gars, fort mignons, En qualité d’Amours d’élite, Sont pareillement, à sa Suite.
Ils n’y assistèrent pas, en effet, mais la Princesse avait invité le Roi et la Reine et toute leur suite, en limitant toutefois ses invitations strictement aux personnes de la Cour. […] Elle sonna et donna ordre de prévenir de suite M.
. — Faites de la jambe droite le tems levé, et de suite un chassé en avant. […] 4e. — Lâchez la jambe gauche de côté, et en pliant, pour faire en vous relevant deux emboîtés dessous ou derrière d’une jambe, et de suite assemblez la jambe gauche derrière la droite.
On trouvera une partie de l’histoire de Pylade et de Bathylle dans la suite.
Si quelqu’un de ceux de cette première classe me fait l’honneur de suivre le fil de cet Ouvrage, il saisira sans peine dans la suite des faits, les marques de vérité qui m’ont frappé moi-même.
Elle l’animait par degrés : on lisait, dans ses expressions, une suite de sentiments : on la voyait flottante tour à tour entre la crainte et l’espérance ; mais, au moment où le Sultan donne le mouchoir à la Sultane Favorite, son visage, ses regards, tout son maintien prenaient rapidement une forme nouvelle.
Je l’ai prouvé par la suite en prenant au pied levé des rôles dont j’ignorais le premier mot, la veille de la première représentation.
Le Dieu de la guerre se met à ses cotés ; Vulcain se place aux pieds de la Déesse, et les héros de la suite se grouppent derrière elle.
Le Menuet est devenu la danse la plus usitée, tant par la facilité que l’on a de le danser, que par la figure aisée que l’on pratique à présent, & dont on est redevable à Monsieur Pécour, qui lui a donné toute la grace qu’il a aujourd’huy, en changeant la forme S, qui étoit sa principale figure en celle d’un Z, où les pas comptez pour le figurer, contiennent les Danseurs dans la même régularité, comme il est démontré dans la suite de ce Chapitre.
Quant aux deux pas qui sont de suite, & qui font la construction de votre pas de Bourrée, il ne faut pas changer vos bras, en ce qu’il n’y a qu’une opposition dans ce pas.
A l’opéra le spectacle va de suite ; l’entracte est une symphonie que l’orchestre continue sans interruption, et pendant laquelle la décoration change. […] Il n’y a pas un homme en Italie qui ait écouté de suite une seule fois en sa vie tout l’opéra italien. […] Un des grands défauts de l’opéra de Thétis, est d’avoir deux actes de suite sans fêtes ; il était peut-être moins sensible autrefois, mais il a paru très frappant de nos jours, parce que le goût du public est décidé pour les fêtes.