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54. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Pendant que je parlais de ma protégée, l’ambassadrice se souvint de l’avoir déjà vue danser chez sa sœur à Chicago quelques années auparavant.

55. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « III. Éducation. » pp. 24-35

Puis elle faisait monter sur elle sa femme de chambre, lui ordonnant de peser, de tout son poids, sur cette partie du corps où, comme le disait ce farceur d’Arnal, le rein change de nom. » Et M. de Boigne d’ajouter dans ses amusants Mémoires : « Avec le temps, elle s’habitua si bien à ce fardeau domestique, qu’elle en arriva à porter sa mère et sa sœur.

56. (1921) Salvatore Viganò pp. 167-190

Sa femme, sœur du célèbre compositeur Boccherini, était elle aussi une fameuse ballerine. […] Les Titans remettaient à leur sœur trois urnes de métal dont ils faisaient présent aux hommes. […] Auprès d’elle brillèrent Nicola Molinari, Giuseppe Bocci, Luigi Costa, enfin Céleste Viganò, sœur de Salvatore qui eut un talent extraordinaire pour les rôles burlesques.

57. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE VII. » pp. 110-128

Si le Ballet est le frere aîné des autres Arts, ce n’est qu’autant qu’il en réunira les perfections ; mais on ne sauroit lui déférer ce titre glorieux dans l’état pitoyable où il se trouve, & convenez avec moi, Monsieur, que ce frere aîné fait pour plaire, est un sujet déplorable, sans goût, sans esprit, sans imagination, & qui mérite à tous égards l’indifférence & le mépris de ses sœurs.

58. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IV. le ballet a l’opéra vers 1830  » pp. 129-155

Une autre contemporaine de Fanny Bias était Lise Noblet, la plus connue de trois sœurs, dont la seconde, Mme Alexis Dupont, dansait, comme Lise, à l’Opéra, tandis que la troisième, Alexandrine, appartenait au Théâtre-Français. […] Nathalie avait une sœur, Louise, devenue légendaire à cause de sa maigreur.

59. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Le diable boiteux, qui voit Cléofas rayonnant, essaie de lui faire comprendre que Bellaspada et sa sœur ne convoitent que ses prétendues richesses, et le dédaigneraient s’ils savaient qu’il ne possède rien. […] Les créanciers poussent les hauts cris, les fournisseurs accourent les serres ouvertes et le bec frais émoulu, pour dévorer le misérable. — Don Cléofas se jetterait volontiers dans le Manzanares, si cet honnête fleuve pouvait se prêter à un suicide, mais il n’est pas commode de se noyer dans une rivière qu’on arrose l’été avec de l’eau de puits. — Bellaspada, pour comble de honte, voyant tomber une à une les plumes de paon dont le geai s’était paré, tire sa sœur par le bras et s’éclipse discrètement.

60. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

Il avait cinq frères et sœurs ; il faisait tout ce qu’il pouvait trouver à faire dans la rue, et gagnait de six à huit pence — douze à seize sous — par jour.

61. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

En septembre Fanny se rendait à Berlin où elle était engagée pour deux mois, avec sa sœur Thérèse. […] Il y avait malheureusement un ennui : c’était la présence, presque inévitable, de Thérèse, la sœur aînée, la Minerve au front majestueux. […] « Au moment où j’entre, dit-elle, elle était assise en train de préparer pour sa sœur et pour elle-même de ses mains souveraines des garnitures pour costumes de bal avec des dentelles, des fils de laiton et des rubans ; elle est adroite comme une fée, l’ouvrage est gracieux comme s’il arrivait à l’instant même de Paris ; c’est ingénieux, et il n’y a qu’un caractère tout à fait individuel qui puisse imaginer chose semblable. […] J’étais tombée juste, en qualifiant sa toilette de personnelle. » Rahel voit avec effroi venir le jour où les deux sœurs partiront.

62. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Je marchais, — un matin, — dans les semelles des sœurs Fiocre qui s’en revenaient du marché.

63. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

« …………… Terpsicore27… « D’Euterpe28 aimable sœur, comme Euterpe on l’encense, « Et mariant sa marche au son des instruments, « Elle a le même trône, et les mêmes amants.

64. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre II. De la Danse Sacrée des Hébreux, des Chrétiens dans la primitive Eglise, & des Payens, depuis son origine jusqu’à présent. » pp. 33-58

Moïse & sa sœur Marie formerent deux grands chœurs de Musique, l’un d’hommes & l’autre de femmes, & des troupes de Danseurs & de Danseuses, pour danser une maniere de Balet ou d’action de grace, sur l’air d’un Cantique contenu au 15 chapitre de l’Exode, pour remercier Dieu d’avoir délivré son peuple de la persécution des Egyptiens, & de la défaite de l’armée de Pharaon au passage de la mer rouge ; ce ne fut pas le premier miracle que Dieu eût fait en leur faveur.

65. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Chose extraordinaire : elle s’aventura par delà les mers sans sa sœur Thérèse, sa compagne dévouée, sa partenaire si utile au théâtre et toujours si heureuse de s’effacer, sa conseillère si avisée dont le sens pratique l’aurait servie à merveille dans une affaire où l’intérêt financier primait la question d’art. […] A défaut de sa sœur, Fanny emmena sa cousine germaine, Catherine Prinster, fille d’un des musiciens du prince Esterhazy.

66. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Il attendait les deux sœurs Elssler pour la fin de novembre 1842. […] Elle fut infiniment plus heureuse que sa sœur Thérèse dont la destinée avait été, en apparence, plus brillante.

67. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur la danse ancienne »

Après le passage de la mer Rouge, Moïse et sa sœur rassemblèrent deux grands chœurs de musique, l’un composé d’hommes, l’autre de femmes, qui chantèrent et dansèrent un ballet solennel d’actions de grâces.

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