Il avoit de l’esprit, mais il n’eût jamais celui de s’en servir.
Il s’en fait encore d’une autre maniere qu’on appelle Contre-tems de Chaconne ou bien ouvert ; & qui est different : celui-cy se fait approchant comme celui en avant ; sçavoir, le pied gauche devant, & le corps posé dessus la jambe droite s’approche derriere, & vous pliez & vous vous relevez en sautant sur le pied gauche, & la jambe droite qui est en l’air se porte à côté à la deuxiéme position, & le pied gauche se porte soit derriere ou devant à la cinquiéme position, ce qui en fait l’étenduë ; car on se sert ordinairement de ces pas pour aller de côté, ainsi ce pas est composé d’un mouvement sauté, & de deux pas marchez sur la pointe ; mais au dernier, il faut poser le talon, afin que le corps soit ferme pour faire tel autre pas que l’on veut ; mais en faisant ce pas de cette maniere, c’est pour aller du côté droit, de sorte qu’en prenant le contraire qui est de commencer par sauter sur le droit, c’est pour revenir du côté gauche.
Seulement, derrière une chaise-stalle en racine de frêne, nous avons trouvé un crayon timbré de la fabrique Guyot-Després, il avait servi à tracer ces mots : Où pourrai-je vous voir ? […] Cette poudre jouit du double avantage d’être très-rafraîchissante et de servir à mettre les bottes. […] Que ceci serve d’enseignement aux indifférents ou aux paresseux qui ne lisent pas les lettres sous prétexte qu’elles sont mal écrites. […] Le magistrat ne tarde pas à faire sa visite à l’inculpé ; heureusement ce jour-là le parquet est en bonne humeur et il reconnaît que les deux prétendues cartouches politiques sont deux vieilles fusées Ruggieri qui ont servi au dernier feu d’artifice de Tivoli. […] Des Lorettes ont, dit-on, d’autres moyens de salarier leurs cuisinières ; il y a même, assure-t-on, de ces dernières qui payent pour servir leurs maîtresses, comme les chefs de claqueurs payent pour applaudir les auteurs.
On fit servir à ce spectacle les débris des décorations, des habits, des machines qu’on avait employés l’année précédente à la représentation de la tragédie de Mirame 113 ; ouvrage si peu fait pour réussir, que tout le pouvoir du premier Ministre ne fut pas assez fort pour l’empêcher de tomber ; mais qui, à le considérer philosophiquement, fut cependant le premier fondement de notre Théâtre. […] On ne s’était servi jusqu’alors que de jeux de paume.
Mais comme nous naissons avec ce sons suffisamment développé pour pouvoir nous en servir, c’est ensuite le dernier que nous tâchons de perfectionner. […] La beauté en effet ne sert qu’à la beauté.
Les règles arrondissent machinalement les bras, sans les rendre gracieux, sans les faire parler, et il faut que l’action des bras qui constitue le geste parle ; que les mains articulent ; que les doigts concourent à la prononciation du pantomime, qu’ils soient, pour me servir de l’expression de Garrick, autant de langues qui parlent. […] Passons maintenant aux articulations qui servent directement aux pas et aux mouvements combinés du méchanisme de l’art. […] Ce que j’ai dit est plus que suffisant pour le but que je me propose, et cette portion de connoissance, quelque petite qu’elle soit, ne laissera pas de servir utilement au danseur, et de le guider dans les leçons qu’il donnera à ses élèves.
Elle me sert beaucoup pour me faire entendre, et rend ma catastrophe vraiment terrible et tragique.
Tels sont les principes qui servent de base à cette méthode, que j’ai puisée dans l’expérience et dans l’étude de la nature.
Egli nel tempo dell’istesso giro cambia due e tre volte piede, senza fermarsi ed interrompere il giro, cosa veramente di eterna ammirazione: ma quello che reca più stupore si è, mentre serve nel giro con tutta la possibile celerità, si ferma improvisamente e resta in aplomb con una franchezza sì particolare, che immobile resta in quello equilibrio.
Aussi les anciens qui suivaient dans les arts les idées primitives, ne se contentèrent pas de la faire servir dans les occasions d’allégresse ; ils l’employèrent encore dans les circonstances solennelles de tristesse et de deuil. […] Le mal était trop grand sans doute lorsqu’on y appliqua le remède extrême, il ne servit qu’à rendre cet exercice plus piquant : la jeunesse Romaine prit la place des danseurs à gages qu’on avait chassés ; le peuple imita la noblesse, et les sénateurs eux-mêmes n’eurent pas honte de se livrer à cet indigne exercice. […] Ceux-ci les attendaient dans les rues, où on avait eu le soin de tenir des tables servies de toutes sortes de mets. […] Il l’exécuta lui-même avec la jeunesse de Délos ; et cette danse passa dans les tragédies des Grecs, pour y servir d’intermèdes.
Elle tenait sa cour chez elle comme au théâtre ; ses domestiques la servaient à genoux. […] Croyant y parer, elle se mit à boire du vinaigre, ce qui ne servit qu’à lui ruiner la poitrine et la voix. […] On venait de servir le dessert. […] Elle était douée d’une surprenante vigueur de jarret, et son regard dur la servait singulièrement dans l’expression des sentiments de jalousie et de colère.
Parce que le mal que fait un méchant homme, peut servir à exercer la patience, et être par là une occasion d’acquérir des mérites ; au lieu qu’une femme qui gagne et attire par ses bonnes manières et par ses bienfaits, peut devenir un sujet de chute. […] de ne point abandonner les membres de leurs corps au péché pour lui servir d’armés d’iniquités .
Ce que je vais écrire, Monsieur, pourra servir de régulateur aux maîtres de ballets qui n’ont fait encore que quelques pas dans la carrière qu’ils se proposent de parcourir ; des réllexions mûries par le temps et éclairées par l’expérience, soixante années de travail, une foule de compositions, peut-être trop considérable, des circonstances heureuses au développement de mes idées, un nombre de sujets capables de les rendre, de grands corps de danse, de vastes théâtres, des dépenses proportionnées à la grandeur des sujets que je transportois sur la scène, des succès soutenus dans le genre que j’ai crée, tout, dis-je, jusqu’à mes fautes, pourra guider les maîtres de ballets, et j’espère que mes observations paroitront justes et utiles à ceux même, qui peuvent le plus aisément s’en passer, ou qui n’en ont pas besoin. […] Mais pour que le maitre de ballets arrive à ce but, il est absolument necessaire qu’il exerce son âme à sentir vivement, sa physionomie à recevoir les sensations diverses qu elle lui communique, les gestes qui doivent les rendre avec vérité ; si son coeur est froid, si son âme est glacée, si son visage est invariable et ne se prête point au-jeu des passions, si ses yeux sont fixes et immobiles, si son corps est roide et guindé, et que les articulations propres à le faire mouvoir ne jouent pas avec facilité, si enfin la tête ne se meut pas avec grâce et que les éffacemens du corps ne contrastent pas avec ses diverses positions ; comment un tel maître de ballets pourra-t-il servir de modèle à ses danseurs ?
Il vous appelle louloutte et vous demande perpétuellement si l’on n’a pas un parent qui a servi avec lui dans la 6e légion.