/ 206
86. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Causes de la Décadence de l’Art »

Remarquons ici cependant, 1°. que les arts ne tombent presque jamais qu’après qu’ils sont montés au plus haut point de gloire ; 2°. que la Danse semblable aux autres Arts qui devinrent si florissants sous l’empire d’Auguste, ne dut ses progrès rapides qu’aux honneurs qu’elle reçut des sujets et du Souverain.

87. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre II. Origine des Ballets »

Le Cardinal Camerlingue Riari [Riario], neveu du Pape Sixte IV avait tenté d’inspirer à ce Souverain Pontife du goût pour ces beaux établissements, mais Sixte reçut avec assez de froideur quelques Spectacles ingénieux que Riari lui avait donnés sur un Théâtre mobile dans le Château Saint-Ange.

88. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

Lorsque les Suisses furent sur le point de venir en France, pendant le règne de Henri IV pour renouveler leur Alliance, le Prévôt des Marchands et les Échevins, qui dans cette occasion sont dans l’usage de les recevoir à l’Hôtel de Ville et de les y régaler, trouvèrent sous leur main l’ancienne Rubrique, et en conséquence ils délibèrent un Festin, et un Bal.

89. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VIII. Objections : Plusieurs directeurs permettent la Danse. » pp. 202-205

Parce qu’ils n’ont pas reçu et aimé la vérité pour être sauvés, c’est pour cela que Dieu leur enverra un esprit d’erreur si efficace qu’ils croiront au mensonge ; afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, et qui ont consenti à l’iniquité, soient condamnés.

90. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -

Les Comédiens font les grands Seigneurs, reçoivent orgueilleusement un jeune Auteur qui n’est pas protégé, ou qui n’a pas l’honneur d’être de leurs amis, & refusent presque tout, dans la crainte de se tromper : ils encouragent rarement l’aurore du talent.

91. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Amours de Vénus, ou les Filets de Vulcain. Petit ballet en action. » pp. 169-175

Vulcain est reçu avec indifférence ; il vient montrer à Vénus une partie des armes qu’elle lui a commandées pour Enée ; elle applaudit au travail avec distraction.

92. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre V. Sur le même sujet. » pp. 30-34

Il ne faut avoir, pour aimer la musique et en sentir tout le prix qu’une oreille délicate et une âme sensible, propre à recevoir les émotions délicieuses qu’elle peut leur faire éprouver : les raisonnemens sont toujours au dessous du sentiment, et les dissertations les plus savantes sur cet art, ne valent point les plaisirs et les jouissances qu’il nous procure.

93. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39

Un amphithéatre très-élevé, placé dans le chœur de ce pompeux édifice où repose la cendre des grands hommes de cette nation, est construit de manière à recevoir 400 musiciens et chanteurs.

94. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « Plan du Ballet »

Instruit par lui, et par les mots qu’il a vus sur le tombeau, qu’il est fils de Ninus, il reçoit le Bandeau Royal, et l’épée de son père, et on lui ordonne de la part des Dieux d’entrer dans le tombeau, et d’immoler comme une victime qui leur est agréable, la personne qu’il y rencontrera.

95. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »

Quoiqu’inconnu, son air modeste, ses traits animés, et peut-être l’air tendre que lui donnait l’amour, le firent recevoir sans examen et sans obstacle.

96. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

L’amour de la Musique se répandit ainsi avec une rapidité surprenante, et l’Opéra fut reçu en Italie avec cette passion vive qu’inspirent aux hommes sensibles toutes les nouveautés de goût.

97. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Se présenter dans un cercle avec une aisance aimable ; saluer avec décence ; s’adresser à quelqu’un d’un ton affectueux ; offrir et recevoir quelque chose avec grâce ; s’asseoir et se lever sans roideur et sans embarras ; enfin, se préserver et de cet air timide qui nous expose au reproche de faiblesse ou d’ignorance, et de cet air fat que l’amour-propre d’autrui ne nous pardonne jamais ; voilà ce que le monde civilisé doit à notre art.

98. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre V. Établissement de l’Opéra Français »

Il en écarta l’Histoire qui avait déjà son Théâtre, et qui comporte une vérité, trop connue, des personnages trop graves, des actions trop ressemblantes à la vie commune, pour que, dans nos mœurs reçues, le Chant, la Musique et la Danse ne forment pas une disparate ridicule avec elles. […] [Voir Féerie] Le langage musical si analogue à la Langue Grecque, et de nos jours si éloigné de la vraisemblance, devenait alors non seulement supportable ; mais encore tout à fait conforme aux opinions reçues.

99. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

C’est un amant désastreux qui est convaincu qu’il n’accuse que quarante ans et qui cherche à faire des « victimes. » Quand ou lui donne la clef de son boudoir, il y dit tant de bêtises qu’on ne veut plus le recevoir que dans la cuisine.

/ 206