/ 157
66. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre III. Sur le même sujet. » pp. 19-23

Je voulus consoler Gluck de cette espèce de chûte ; il me répondit avec la gaieté et la franchise de son caractère, qu’il n’en étoit point blessé ; que le jugement des connoisseurs l’avoit amplement dédommagé de celui de la foule ignorante ; il ajouta qu’il falloit encore trente années pour que le bon goût de la musique se propageât à Paris ; que la majorité du public, fréquentoit les spectacles, moins par goût pour les arts que par ton et par désœuvrement ; que cette foule innombrable n’avoit point encore l’organe assez sensible pour juger des charmes de la musique, et qu’en général, elle avoit les oreilles doublées de peaux d’âne.

67. (1841) Physiologie de la lorette pp. -127

Le lendemain le même crayon, conduit par une autre main, avait répondu : Au Ciel ? […] Si un Jupiter gants jaunes veut renouveler l’aventure de feue Danaé, la Lorette répond et met sur le cachet une Fortune avec ces mots : Pourquoi courir après elle, vaut mieux l’attendre dans son lit. […] La Lorette répond : Ouvrage est du masculin quand c’est un ouvrage d’homme, mais il est féminin quand c’est un ouvrage de femme. […] Au lieu de dire Je prends, une autre répond : Je tonds. […] A cela, le sergent de ville, fraction nomade du pouvoir représentatif, répond par un arrêté dont voici, sinon le texte, du moins le sens administratif.

68. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »

Surtout lorsqu’on saura que les talents de Pylade et de Bathylle pour l’exécution, répondaient à la hardiesse et à la beauté du Genre qu’ils osaient porter sur la scène.

69. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — II, mes débuts sur une vraie scène a deux ans et demi » pp. 16-21

Je lui répondis que je ne pouvais pas la prévenir d’une chose que je ne savais pas moi-même.

70. (1936) Philosophie de la danse

L’oreille de ce chien perçoit un bruit qui la dresse et l’inquiète ; mais il n’absorbe de ce bruit que ce qu’il faut pour y répondre par une action immédiate et uniforme. […] Il lui apparaît aussi que, dans l’état dansant, toutes les sensations du corps à la fois moteur et mû sont enchaînées et dans un certain ordre, — qu’elles se demandent et se répondent les unes les autres, comme si elles se répercutaient, se réfléchissaient sur la paroi invisible de la sphère des forces d’un être vivant. […] Vie intérieure, mais celle-ci toute construite de sensations de durée et de sensations d’énergie qui se répondent, et forment comme une enceinte de résonances.

71. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre quinzième et dernière. » pp. 216-240

Inès fait les premiers pas ; mais, s’appercevant que Fernand  ne répond point à son empressement, elle prend la fuite : Béatrix l’arrête sur le champ ; et l’Espagnol voyant que sa maitresse veut l’éviter, fuit à son tour avec un air d’accablement et de dépit. […] Nous ne voulons point de changement ; tout est bien, et l’on ne peut rien faire de plus agréable. » Mais la danse, poursuivront les gens de goût, ne vous cause que des sensations médiocres, et vous en éprouveriez de bien plus vives, si cet art étoit porté au dégré de perfection où il peut atteindre. » « Nous ne nous soucions pas, répondront-ils, que la danse et les ballets nous attendrissent, qu’ils nous fassent verser des larmes ; nous ne voulons pas que cet art nous occupe sérieusement ; le raisonnement lui ôteroit ses charmes ; c’est moins à l’esprit à diriger ses mouvemens qu’à la folie ; le bon sens l’anéantiroit ; nous prétendons rire aux ballets, causer aux tragédies, et parler petites maisons, petits soupers ét équipages à la comédie. » Voilà, Monsieur, un systême assez général. […] Pourquoi donc, lui répondis-je, doutéz vous de l’effet que ces pièces produiroient au théatre, puisqu’elles vous ont séduit, quoique dégagées des charmes de l’illusion que leur prêteroit la scène, et quoique privées de la nouvelle force qu’elles acquéroient étant jouées par de bons acteurs ? […]   Questionnez les artistes ; demandez leur pourquoi ils ne s’appliquent point à être originaux, et a donner à leur art une forme plus simple, une expression plus vraie, un air plus naturel ; ils vous répondront pour justifier leur indolence et leur paresse, qu’ils craignent de se donner un ridicule, qu’il y a du danger à innover, à créer ; que le public est accoûtumé à telle manière, et que s’en écarter, ce seroit lui déplaire.

72. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre II. Des Fêtes du même genre dans les autres Cours de l’Europe »

Ils étaient précédés et suivis d’un nombre infini d’instruments, qui jouaient sans cesse des fanfares, en se répondant les uns les autres.

73. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

— Mais c’est que l’œil européen est tout pareil à l’œil du poisson, répondit le père.

74. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »

Et cette danse ne peut aucunement répondre aux aptitudes diverses de toutes les concurrentes en présence.

75. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre i. sur les fêtes nationales. » pp. 109-115

D’après des idées jettées au hazard et sans suite, on ne manquera pas de dire que des fêtes de ce genre, seraient très dispendieuses ; je répondrai que ce n’est point à moi à calculer les ressources et à fixer l’emploi de la richesse publique.

76. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Il ne voulait pas encore, disait-il, me parler de ses projets de construction ; mais je lui ai répondu que je commençais à m’en tourmenter et qu’il me rendrait grand service en donnant un aliment à mes réflexions.

77. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

Le Cordace répond à nos Gaillardes, Voltes, Passepieds, & Gavottes ; le Cycinnis répond à nos danses entremélées de gravité & de gaieté, comme la Bourée, la Duchesse, & nos Branles ; & l’Emmelie répond à nos danses graves & sérieuses, comme la Courante, la Pavanne, la Sarabande, qui expriment la noblesse de la Danse.

78. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

répond la vilaine fleur, que Giselle jette par terre avec dépit ; mais Albrecht ou Loys, si vous l’aimez mieux, ramasse la marguerite et corrige l’oracle. […] » À ces sages remontrances maternelles, Giselle répond ce que toute fille répond à sa mère qui lui rappelle que l’heure est bien avancée : « Je ne suis pas lasse, encore une petite contredanse, rien qu’une. » Au fond, l’incorrigible enfant n’est pas très alarmée de cette menace.

79. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XI, une visite chez rodin » pp. 118-123

Ils répondirent par la négative.

/ 157