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134. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VI. Causes de la Décadence de l’Art »

Proscrite par Tibère, elle devint un plaisir défendu, qui n’eut besoin que d’un art médiocre pour plaire.

135. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

La nouveauté de ce spectacle, la commodité de jouir de tous les plaisirs du Bal sans soins, sans préparatifs, sans dépense, donnèrent à cet établissement un tel succès, que dans un excès d’indulgence, que j’ai vu durer encore, on poussa l’enthousiasme jusqu’à trouver la salle belle, commode, et digne en tout du goût, de l’invention et de la magnificence Française.

136. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -

Je grossirai les Dictionnaires des Auteurs vivans : que j’aurai de plaisir à voir mon nom moulé dans un Livre où l’on ne met sans doute que celui des gens illustres !

137. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VI. Sur le même sujet. » pp. 35-39

Mais la Cour, la noblesse et une foule de personnes aisées, contribuent magnifiquement à un établissement utile au bien-être de ceux qui sacrifient leur tems et leurs talens aux plaisirs des habitans de cette capitale.

138. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 3 mars : Pomone — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du samedi 18 avril 1671 »

Dés que ce Prologue prend fin, Le Théâtre, en un tourne-main, Sans laisser de lui, nulle trace, À de riants Vergers, fait place : Où la Déesse, aussi-tôt, vient, Et, contre l’Amour, s’entretient, Avec les Nymphes, qui comme elle, Ayans, pour lui, le cœur rebelle, Le traitent de Peste, et font vœu, De ne jamais, aimer son Jeu, Quoi que Flore, Sœur de Pomone, Très fortement, les y semone, En leur exprimant les Plaisirs Qu’avec ses Amans, les Zéphires, Elle goûte, chaque journée, Le matin, & l’après dinée.

139. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

La plupart des poètes modernes se servent des ballets comme d’un ornement de fantasie, qui ne peut ni soutenir l’ouvrage, ni lui prêter de la valeur ; et dans le fait, ils n’ont pas tort, parce que les compositeurs n’ont pas senti qu’il falloit que les ballets tinssent au sujet, et que les auteurs les ont regardés comme des hors-d’œuvre imaginés pour remplir le vide des entre actes : mais ils auroient dû apperçevoir que ces accessoires, et ces épisodes étrangers à l’action, nuisent à l’ouvrage ; ces objets contraires et toujours désunis, ce cahos de choses mal cousües partagent l’attention, et fatiguent bien plus l’imagination qu’ils ne la satisfont : dèslors le plan de l’auteur disparoît, le fil échappe, la trame se brise, l’action s’évanouit, l’intérêt diminue, et le plaisir s’envole. […] J’ose croire qu’une pareille disparate blessera toujours ceux que le plaisir de sentir conduit au spectacle ; car elle peut n’être pas apperçue par les originaux qui n’y vont que par air, et qui, tenant une énorme lorgnette à la main, préférent la satisfaction d’étaler leurs ridicules, de voir et d’être vus, à celle de goûter le plaisir que les arts réunis peuvent procurer. […] On lui donne une partie de répetition ; il l’ouvre et il lit : Prologue : passepied pour les jeux et les plaisirs ; gavotte pour les ris, et rigaudon pour les songes agréables. […] L’homme s’évite ; il craint de se montrer avec ses propres traits ; il en emprunte toujours d’étrangers, et il rougiroit d’être lui : aussi faut-il acheter le plaisir d’admirer quelques bons originaux, par l’ennui de voir une multitude de mauvaises copies qui les précédent. […] Grec, Romain, Berger, Chasseur, Guerrier, Faune, Sylvain, Jeux, Plaisirs, Ris, Tritons, Vents, Feux, Songes, Grand Prêtre, et sacrificateurs, tous les habits de ces personnages sont coupés sur le même patron, et ne différent que par la couleur et les embellissemens que la profusion bien plus que le goût jette au hazard.

140. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

Non seulement le Roi et son grand Ministre qui ont tant veillé et travaillé pour l’agrandissement de l’État, et tous ces vaillants Guerriers qui ont si valeureusement exécuté ses nobles desseins doivent prendre du repos et des divertissements ; mais encore tout le Peuple doit se réjouir, qui, après ses inquiétudes dans l’attente des grands succès, ressent un plaisir aussi grand des avantages de son Prince, que ceux-même qui ont le plus contribué pour son service et pour sa gloire ». […] L’Abondance, les Jeux, les Plaisirs, la Bonne-chère composaient la première Entrée.

141. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

L’homme, condamné dès sa naissance à la peine et au travail, eut besoin de délassement ; ce besoin devint actif ; il sentit que la joye, et le plaisir pouvoient seuls le consoler des fatigues de la journée ; pour éxprimer ses sentimens, il sauta, gambada, et trépigna, fit des bonds, frappa dans ses mains en signe d’allégresse ; ses bras s’associèrent aux mouvements de ses pas et de son corps ; les sons éclatants de sa voix se réunirent à son action ; les traits de sa physionomie s’animèrent ; ses yeux éxprirnèrent le sentiment de la joye ; et ses mouvemets toniques peignirent de concert le plaisir, et le bonheur.

142. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Autour de lui papillonnait un essaim futile de cavaliers et de dames furieusement avides de plaisirs. […] *** Dans cette cité frémissante de plaisir, dans cette atmosphère chargée de volupté, saturée de musique, se formait avec une précocité rare un talent qui devait faire oublier et la Bigottini et la Vigano. […] Le plaisir et la dévotion fraternisaient. […] Pour faire plaisir à son ami Gentz, elle avait assisté, le 8 octobre, à la représentation de débuts. […] Il y eut des soirées dansantes en grand nombre et, au théâtre, le ballet bénéficia de cette soif de plaisir.

143. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »

Il se tut ; mais il suivit partout l’objet de sa tendresse, sans chercher d’autre plaisir que celui de le voir, et sans espérer même la douceur d’en être aperçu.

144. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre III. Des différentes espèces de Ballets »

Tels étaient les Ballets des Proverbes, des plaisirs troublés, de la curiosité.

145. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 24 janvier 1671 »

En charmant Chacun, elle appelle Venus, l’amoureuse Immortelle, Afin qu’elle vienne Ici-bas, Achever, par ses doux Appas, Les Plaisirs dont la Paix foisonne, Graces à LOUIS, qui la donne, En interrompant ses Explois, Qui pourroyent êtablir ses Loix Chez tous les Peuples que la Terre, Dans sa vaste Rondeur, enserre.

146. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 1er août 1671 »

Robinet, lettre du 1er août 1671 Je ne puis, après ce Chapitre, Mieux continuer mon Epître, Que par l’Article de Psiché : Car quoi que je l’aie touché, Autre part, d’une ample manière, Sur ce Sujet, prenant carrière, Lors qu’en la Salle des Ballets, Il parut, avec tant d’Attraits, Aux yeux de nôtre grand Auguste, Il est, néanmoins, encore, juste, Que je reprenne le Souci D’en parler, derechef, ici ; Exprimant le Plaisir extrême Que j’ai ressenti dans moi-même, Revoyant, au Palais Royal Ce beau Spectacle sans égal, Car, laissant là, les flatteries, Illec, ainsi qu’aux Tuileries, Il a les mêmes Ornements, Même éclat, mêmes agréments.

147. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur les fêtes modernes »

On donnait ainsi à tous les citoyens la part raisonnable qui leur était due des plaisirs qu’allaient prendre leurs maîtres. […] Henri IV aimait les plaisirs, la danse, et les fêtes. […] M. devait prendre le plaisir d’une chasse de sanglier dans les toiles. […] Elle adressa les chants les plus doux à la Reine, en la pressant de goûter quelques moments les innocents plaisirs qu’elle allait lui offrir. […] M. et ils représentèrent un ballet très court et fort ingénieux, dont le charme des plaisirs champêtres était le sujet.

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