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76. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — La Descente d’Orphée aux Enfers. Ballet héroï-pantomime. » pp. 215-224

La décoration offre l’aspect d’une grotte des Enfers voisine de l’Achéron. […] La scène qui le suit offre les plus grands et les plus intéressants tableaux par les contrastes de sentiments qu’elle présente à chaque instant.

77. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

La Société qui nous fournit à chaque instant de nouveaux objets de dissipation, ne leur offrait que ces liens utiles et solides qui unissent entre eux tous les Citoyens.

78. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « De la manière de jouer les airs de contredanse. » pp. 129-132

Ce nombre est exact avec celui du danseur, comme nous l’avons démontré ci-dessus, et par cette raison produit le même mouvement, comme un redoublement de frappement produirait celui semblable à l’exécution double de la danse : c’est alors qu’il pourra se faire une idée de la difficulté qu’un jeu trop pressé offre à l’exécution de la danse.

79. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 22 janvier. Prose morose. »

« Un berger, disait-il à peu près, offre un ruban à une bergère et l’on danse à propos de ce ruban. » Formule admirable !

80. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Horaces. Ballet tragique. » pp. 35-50

Les armes des vaincus forment des trophées, qui accompagnent ce char ; les dames Romaines s’empressent à lui offrir des lauriers. […] Les dames Romaines sont saisies de frayeur ; Tullus oublie le service important qu’Horace vient de rendre aux Romains ; son crime en diminue le prix, il ordonne qu’on arrête le triomphateur : on le charge de fers ; il se jette dans les bras de son père ; il fait à Fulvie les plus tendres adieux ; il part ; mais se rappellant tout-à-coup que l’amour de la patrie l’a entraîné au parricide, il s’élance vers sa sœur ; on l’arrête, et cette scène, offre un grouppe général. […] Horace l’apperçoit, vole à ses genoux : cette amante vient lui offrir un asyle ; elle lui promet de l’y rejoindre, ou d’obtenir sa grace, et l’invite, par ce que l’amour a de plus tendre et de plus persuasif, de profiter de l’instant.

81. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VIII. » pp. 65-96

J’ai toujours regardé un opéra comme un grand tableau qui doit offrir le merveilleux et le sublime de la peinture dans tous les genres, dont le sujet doit être dessiné par le poète, et peint ensuite par des peintres habiles dans des genres opposés, qui tous animés par l’honneur et la noble ambition de plaire, doivent terminer le chef-d’œuvre avec cet accord, cette intelligence qui annoncent et qui caractérisent les vrais talens. […] si tel autre qui doit offrir une rade de l’Amérique, ne ressemble pas à celle de Toulon ? […] et si la dernière, qui doit tracer les jardins de Semiramis, n’offre pas ceux de Marly ? […] Ce plan peut paraitre mauvais à la lecture, mais il fera le plus grand effet sur la scène ; il n’offre pas un instant que le peintre ne puisse saisir ; les situations et les tableaux multipliés qu’il présente ont un coloris, une action et un intérêt toujours nouveau ; l’entrée seule de Tircis et celle d’Aristée sont pleines de passions ; elles peignent, elles expriment, elles sont de vrais monologues. […] Le trio des Parques d’Hyppolite et Aricie, qui n’avoit pû être rendu à l’opéra tel qu’il est, offre un exemple de ce genre.

82. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des manières de civilités. » pp. 138-159

Si c’est une dame que l’on accompagne, on ne doit point lui offrir le bras, cela est familier, et ne pourrait être au plus que dans un cas urgent, comme la main dans un mauvais pas. […] Lorsque l’on se présentera pour entrer, le cavalier se découvrira de la main gauche, tenant le chapeau bas selon l’étendue du bras : s’étant fait annoncer, s’il faut attendre dans une pièce voisine de celle où est la personne à qui l’on a affaire, le cavalier se tiendra découvert, et on saluera les personnes qui pourraient s’offrir à la vue ; et lorsqu’on aura la permission d’entrer, on entrera quelques pas, on dégagera un pied selon le sens qu’il faudra prendre pour se placer en face la personne que l’on voudra saluer ; le cavalier saluera comme nous l’avons démontré ; et la dame fera la révérence pareillement et en même tems, descendra doucement les bras, les soutenant dans la forme que nous avons indiquée pour leur tenue ; se relevant, on marchera posément vers la personne devant qui l’on se présente ; et restant à la distance de quelques pas, le cavalier répétera le salut, les pieds à la première position, et la dame fera la révérence à la quatrième ; et si l’on a quelque chose à représenter, en relevant le salut on levera en même tems le bras droit, duquel l’on tiendra ce que l’on a à présenter, et on le présentera aussitôt, observant la manière indiquée pour lever et baisser les bras ; et après l’avoir présenté, en baissant la main, on lâchera en même tems la jambe à la quatrième position en arrière, à laquelle le cavalier saluera, et la dame fera la révérence. […] Dans une assemblée où le cérémonial est moins observé, on peut abréger en faisant un seul salut ou révérence, promenant en même tems ses regards vers toute la société ; mais cette manière de saluer perd toujours du gracieux ; et en pareil cas, on fera, comme dans l’autre, quelques pas vers le maître de la maison ou la personne supérieure de la société ; on s’arrêtera à une distance de quelques pas, et l’on saluera ou fera la révérence, pour lui marquer les honneurs particuliers qu’on lui doit ; et se relevant, l’on fera quelques pas en arrière vers la place qui vous est offerte ou destinée, à laquelle étant arrivé, vous inclinerez vers ceux auprès, comme signe d’un rapprochement particulier, et s’asseyant doucement avec précaution, afin de n’incommoder personne. […] La danse, comme nous venons de le dire, n’offre rien de dangereux quand on la pratique en bonne société : là se forme la jeunesse par un maintien respectueux et décent, que lui inspire toujours la bonne compagnie.

83. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre II. De la Danse théâtrale des Grecs »

[Voir Ballet] Il fallut qu’une exposition claire et précise offrît l’idée de l’action qu’elle devait peindre ; qu’un nœud ingénieux en suspendît la marche, sans l’arrêter ; qu’elle arrivât ainsi graduellement à un développement agréable, par un dénouement bien amené, quoiqu’imprévu.

84. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre VII. Des Ballets Bouffons »

Un Cavalier qui survient, touché des cris de cette Infortunée, s’offre d’abord à elle pour la défendre.

85. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VII, un voyage en russie. — un contrat rompu » pp. 72-81

Le docteur anglais s’offrit à soigner ma mère et les médecins français se retirèrent dès qu’ils surent qu’il était notre médecin. […] Marchand, ma loge regorgeait de fleurs à raison des visiteurs de marque qui venaient me voir et à qui la direction offrait le champagne, on mit opposition sur mes cachets et souvent nous eûmes à peine de quoi manger.

86. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre III. » pp. 17-24

Mais, par un malheureux effet de l’habitude, ou de l’ignorance, il est peu de ballets raisonnés ; on danse pour danser ; on s’imagine que le tout consiste dans l’action des jambes, dans les sauts élevés, et qu’on a rempli l’idée, que les gens de goût se forment d’un ballet, lorsqu’on le charge d’exécutans qui n’éxecutent rien ; qui se mêlent, qui se heurtent, qui n’offrent que des tableaux froids et confus, dessinés sans goût, groupés sans grace, privés de toute harmonie, et de cette expression, fille du sentiment, qui seule peut embellir l’art, en lui donnant la vie. […] Vous me direz, peut-être, qu’il ne faut qu’un seul trait au peintre, et qu’un seul instant pour caractériser le sujet de son tableau ; mais que le ballet est une continuité d’actions, un enchainement de circonstances, qui doit en offrir une multitude.

87. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE III. » pp. 30-46

Mais par un malheureux effet de l’habitude ou de l’ignorance, il est peu de Ballets raisonnés ; on danse pour danser ; on s’imagine que le tout consiste dans l’action des jambes, dans les sauts élevés, & qu’on a rempli l’idée que les gens de goût se forment d’un Ballet, lorsqu’on le charge d’exécutants qui n’exécutent rien, qui se mêlent, qui se heurtent, qui n’offrent que des Tableaux froids & confus, dessinés sans goût, grouppés sans grace, privés de toute harmonie, & de cette expression, fille du sentiment, qui seule peut embellir l’Art, en lui donnant la vie. […] Le Ballet est l’image du Tableau bien composé, s’il n’en est l’original ; vous me direz peut-être qu’il ne faut qu’un seul trait au Peintre, & qu’un seul instant pour caractériser le Sujet de son Tableau, mais que le Ballet est une continuité d’actions, un enchaînement de circonstances qui doit en offrir une multitude ; nous voilà d’accord, & pour que ma comparaison soit plus juste, je mettrai le Ballet en action, en parallele avec la galerie du Luxembourg, peinte par Rubens : chaque Tableau présente une Scene, cette Scene conduit naturellement à une autre ; de Scene en Scene on arrive au dénouement, & l’œil lit sans peine & sans embarras l’Histoire d’un Prince dont la mémoire est gravée par l’amour & la reconnaissance dans le cœur de tous les François.

88. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre IX. le voyag e en amérique  » pp. 320-364

Le capitaine en prit une poignée et l’offrit à Fanny, afin qu’elle fût la première à toucher le sol américain. […] Les banquettes gémissaient sous un poids inaccoutumé et la sécurité offerte par les galeries encombrées était mise en question par bien des prudences craintives. […] Ne parlons pas d’un diadème, d’un collier, d’un bracelet et d’une broche garnis de brillants qu’offrirent à Fanny les spectateurs de la Nouvelle-Orléans. […] Le peuple, qui ne pouvait s’offrir le luxe d’assister aux représentations de Fanny, n’en subissait pas moins le contre-coup de la commotion générale. […] Les rues offraient à certaines heures un spectacle rustique : elles étaient encombrées de bandes de porcs, de chevaux et de vaches qui s’en allaient au pâturage ou en revenaient.

89. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

N’offrez rien au public que ce qui peut lui plaire. […] 135 Par ce sage écrivain la langue réparée N’offrit plus rien de rude à l’oreille épurée. […] Par ce maître savant la Danse réparée N’offrit plus rien de rude à la scène épurée. […] Que votre geste enfin, plus prompt que la parole, Offre, comme un éclair, l’esprit de votre rôle. […] Ce dernier ballet offre un pas remarquable ; c’est la Pyrrhique, Danse militaire inventée, dit-on, par Pyrrhus, fils d’Achille.

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