Malgré le grand nombre de gens qui s’avisent d’écrire, les bons Ouvrages sont très-rares.
Si le nombre des figurantes est plus considérable aujourd’hui qu’il ne l’étoit alors, il faut avouer qu’elles n’approchent par de leurs devancières en talent, en intelligence, en grâces et en attraits.
De ce nombre était le Ballet des Postures et celui de Bicêtre.
Avec ces secours, il ne pouvait pas manquer de se faire un nombre infini de partisans, une foule d’amis et autant de protecteurs qu’il y avait pour lors de grands Seigneurs, mal élevés et sans mœurs, à la Cour d’Auguste.
En formant un Spectacle public, on n’eut pour ressources que quelques Maîtres à danser dont toute la science consistait à montrer les Danses nécessaires dans les Bals de cérémonie, ou un nombre fort borné de pas de caractère, qui entraient dans la composition des grands Ballets.
Il n’y a point d’Opéra de Quinault qui ne puisse fournir à la Danse, un grand nombre de ces actions, toutes nobles, théâtrales, susceptibles de la plus aimable expression, et toutes capables par conséquent de réchauffer l’exécution générale, dont l’expérience a démontré la faiblesse primitive.
En effet, si l’on observe que les airs de danse sont composés de phrases musicales courtes, d’un chant agréable et parfaitement cadencé ; que les repos se trouvent une très petite distance, que l’écolier est en quelque sorte forcé de compter ses pas, et de n’en exécuter qu’un nombre fixe dans un temps donné ; on concevra qu’elle fournit un moyen mécanique pour former l’oreille la moins exercée et la plus paresseuse.
115 La rime, au bout des mots assemblés sans mesure, Tenait lieu d’ornemens, de nombre et de césure. […] De ce genre sur-tout il bannit la licence : Lui-même en mesura le nombre et la cadence ; Défendit qu’aucun saut y pût jamais entrer, Et qu’un geste commun osât y pénétrer. […] La faveur du public excitant leur audace, Leur nombre impétueux s’empara de la place. […] Nivelon fit, pendant nombre d’années, grand plaisir, dans le même genre. […] Dans le nombre de ces ballets, le Roi en dansa un dont le sujet était Psyché ou la Puissance de l’Amour, en deux parties à vingt-quatre entrées, exécuté au Louvre en 1656.
De la même manière qu’elle s’est assujettie à certaines proportions constantes dans la formation de nos traits, elle s’est aussi attachée à nous donner un certain nombre de tons qui nous servissent à exprimer nos différentes sensations ; car le chant est le premier langage de l’homme. […] Or dans toutes ces différences il y a dans la voix bien organisée qui les produit, un nombre fixe de tons qui forment son étendue, comme dans tous les visages il y a un nombre constant de traits qui forme leur ensemble. […] Je dois au surplus avertir que je parle ici, 1° des voix en général : il y en a de plus étendues ; mais c’est le très petit nombre, et les observations dans les arts ne doivent s’arrêter que sur les points généraux : les règles ont des vues universelles, les cas particuliers ne forment que des exceptions sans conséquence. 2° Qu’en fixant diatoniquement l’étendue ordinaire des voix, on les suppose au ton de l’opéra, par exemple.
Ils nous procurent cependant des avantages si constants et en si grand nombre ; ils peuvent prévenir tant de maux, ils sont la source inépuisable de tant de plaisirs, qu’il est difficile de les connaître, de les approfondir, d’en écrire, sans laisser échapper pour eux une sorte de considération qu’ils inspirent et qu’ils méritent. […] Ils firent des mots sans nombre pour expliquer les différentes Danses qu’ils exécutaient : chacune a son nom qui la distingue.
L’Église alors s’arma de ses foudres, pour les réprimer ; et successivement elles furent tout à fait abolies par différents Conciles, par un grand nombre d’assemblées Synodales, et par les Ordonnances de nos Rois.
Ce que i’en ay peu apprendre se voit chez Scaliger, qui asseure y auoir autre fois eu quatre sortes de Danses, vne fort graue appellée Emelie, vne gaye dicte Cordax, vne autre qui mesloit à la gayeté quelque graue contenance & se nommoit Siccenix, la derniere s’appelloit Perrichie ou danse armee ainsi dicte d’vn certain Pirrhus qui en fut l’inuenteur, & ces danses ont depuis esté comparees aux modernes par Arena Prouençal, sçauoir l’Emelie, aux Pauanes & Bassedanses tant reguliere qu’irreguliere, le Cordax, aux Gaillardes, Tordions & Voltes, le Siccenix aux Bransles, la Perrichie aux Bouffons & Matassins, & c’est ceste cy que les Saliens instituez par Numa dansoient au nombre de douze aux festes Sacrees de Bellonne.
La danse théâtrale apparaît au plus grand nombre comme l’émanation plastique du principe féminin, l’épanouissement de son essence intime, comme un art dont les couleurs et les formes sont saturées d’un attrait sexuel affiné, transposé, dématérialisé, mais d’autant plus intense.
si j’étais en décembre A la Chambre, Je grandirais d’un bon tiers, Et je pourrais de mon ombre Faire nombre A côté de Monsieur Thiers. […] Un certain nombre de loges restèrent entre les mains de leurs anciens propriétaires. […] La décoration, pleine de richesse, donnait, par sa plantation, le moyen de placer beaucoup de monde sur le théâtre ; un très grand nombre de lustres garnis de bougies répandaient des flots de lumière. […] Le grand nombre de cavaliers qui parurent dans cette pièce fit dire à un plaisant : « Ici on chante à pied et à cheval. » A vrai dire, c’étaient des spectacles de cirque.