Reverence en passant Cette seconde Figure est pour representer & donner une juste idée de cette reverence ; elle saluë du côté droit, la tête est tournée du même côté, l’épaule droite, comme vous la voyez est retirée en arriere.
Demoiselle tenant ces jupes pour Danser Et pour en donner une plus forte idée, on peut jetter la vûë sur cette Figure, je lui ai donné tout l’air & la contenance qu’une Demoiselle doit avoir en dansant, elle tient ses jupes avec le pouce & le doigt suivant les bras étendus à côté du corps, les mains en dehors, & sans étaler ses jupes ni les tenir trop serrées ; A l’égard de leur maniere de figurer, c’est la même que celle de l’homme, tant pour effacer l’épaule dans les pas de côté, que ceux en passant en avant ; & en presentant les mains, comme aussi les agrémens dont j’ai parlé sont pour l’un & pour l’autre.
. — Une idée à lui. — Où il est réellement fort. — Un mot d’Oscar le régisseur. — Le magnétisme de Sari. — Ces dames. — De quoi se compose la troupe féminine. — Mademoiselle Anna et le Panthéon. — Mademoiselle Henriette. — Mademoiselle Leroyer. — Les deux nouvelles sœurs Lyonnet. — Mademoiselle Mélanie. — Mademoiselle Clémentine. — L’objet de son ambition. — Elmyre Paurelle. — Marie Paurelle. — Un mot d’une vieille biche. — Mesdames Rose, Gérard et Flore. — Pourquoi je ne parle point de leur vie privée. — La vérité sur leur moralité. […] Moi, j’ai toujours eu dans l’idée que Sari était sorcier.
& consistoit, au rapport de Lucien, à donner une idée des mouvemens des corps célestes, & de la puissance des influences des Astres sur le monde élémentaire : son usage passa chez les Caldéens, les Grecs, & les Persans, qui joignirent ses préceptes à ceux de la danse Sacrée pour le culte des Planetes, après les avoir déifiées Ces sortes de danses étoient si majestueuses & si graves, qu’elles imprimoient dans l’esprit des Peuples des sentimens de respect pour les Dieux. […] Pytagore, Platon, Lucien, & Athénée nous ont donné seulement une idée generale de la Danse ; Meursius en a plus parlé dans son Traité de l’Orchestre : mais cela est fort différent d’une Histoire suivie de cet Art, de laquelle j’aurai eu au moins le mérite de l’invention.
On trouvera peut-être que je forme des vœux bien bizarres, & l’on m’accusera d’avoir des idées aussi creuses que celles des fous qui se repaissent de Châteaux en Espagne. […] Le Lecteur voit par ces différents traits combien les gestes sont expressifs, lorsqu’ils sont l’ouvrage réfléchi d’une personne intelligente, puisque, même quand ils ne signifient rien, ils présentent à l’esprit des idées complettes. […] Mais, loin de goûter mes idées, on va peut-être me traiter comme tous les faiseurs de projets.
C’est bien le cas de dire qu’à quelque chose malheur est bon ; car le retréci de ce spectacle enchainoit toutes les grandes idées et présentoit sans cesse à l’imagination des artistes, des obstacles que le génie ne pouvoit surmonter.
Je sens ma raison se débattre et s’envoler, idée par idée, sous cette pression.
Enchantée à l’idée de lui être agréable, j’acceptai. […] L’idée de Paris s’empara dès lors de moi plus fortement que jamais.
Malgré qu’elle soit titrée et fort aristocrate, elle est imbue des idées de liberté que l’on attribue généralement aux nihilistes. […] Pour se faire une idée de la coiffure de Camille Flammarion, on n’a qu’à multiplier les cheveux de Paderewski par douze.
Il est dis-je, si difficile de rencontrer parmi nous des Batyles, et des Pylades, que je ne saurois me dispenser de condamner tous ceux qui, par l’idée qu’ils ont d’eux-mêmes, prêtendent à se faire imiter. […] Tout ballet compliqué et diffus, qui ne me tracera pas, avec netteté et sans embarras, l’action qu’il représente, dont je ne pourrai deviner l’intrigue qu’un programme à la main ; tout ballet dont je ne sentirai pas le plan, et qui ne m’offrira pas une exposition, un nœud et un dénouement, ne sera plus, suivant mes idées, qu’un simple divertissement de danse, plus ou moins bien exécuté, et qui ne m’affectera que médiocrement, puisqu’il ne portera aucun caractère, et qu’il sera denué d’action et d’intérêt.
Ce n’est qu’avec douleur qu’il voit cette absence momentanée ; l’Amour dont il brule pour Armide est si violent, que l’idée d’en être séparé un instant, jette le trouble dans son âme. […] Cette amante éplorée, ne pouvant soutenir, sans mourir, l’idée désespérante du départ de celui que son cœur idolâtre, tombe évanouie.
Enfin, Chaillot et Passy seroient pour moi le nec plus ultra de mes idées ; ce riche amphithéâtre serviroit de fond à ce grand tableau. […] Attendons le moment ou les rayons bienfaisans de la paix, feront germer et croître les grandes idées.
Mais quand on veut remonter à son origine, on revient bientôt de l’idée que l’on a prise ; on trouve que la Danse a été inventée chez les Egyptiens pour représenter le mouvement des Astres, & chez les Juifs pour rendre plus vénérable le culte de la Religion.
Ce nombre est exact avec celui du danseur, comme nous l’avons démontré ci-dessus, et par cette raison produit le même mouvement, comme un redoublement de frappement produirait celui semblable à l’exécution double de la danse : c’est alors qu’il pourra se faire une idée de la difficulté qu’un jeu trop pressé offre à l’exécution de la danse.