Dans cette énumération il n’a eu garde d’omettre les danses. […] Parlant encore contre les danses, il dit : « Oh ! […] apporte un grand nombre de raisons pour montrer avec quel soin il faut éviter les danses. […] Contre le sacrement de mariage, qui est outragé par les danses dans les personnes mariées, parce que les danses donnent très-souvent occasion à de mauvaises pensées et à de mauvais désirs, contraires à la fidélité conjugale. […] Ensuite il dit en particulier des danses, qui sont un de ces plaisirs mondains et des plus dangereux, que la fragilité des hommes est telle, que les danses deviennent le principe presque inévitable d’une multitude de péchés.
Danses de jadis et danses d’aujourd’hui. En organisant pour ses fidèles lectrices une matinée consacrée aux « danses de jadis et aux danses d’aujourd’hui », le magazine Femina a été très heureusement inspiré. […] Évitant ostensiblement tout pédantisme, le conférencier sut, avec un esprit d’à-propos jamais en défaut, nous présenter les faits essentiels de l’histoire de la danse ; quelques brefs aperçus sur les danses de salon modernes vinrent compléter son exposé. […] Ce n’est pas, cependant, entre les danses de jadis et celles d’aujourd’hui qu’était partagé le programme, mais plutôt entre la danse de théâtre et celle de salon. […] Très importante la présentation de danses modernes ou tout récemment créées.
Voyez Danse. […] (Danse. […] (Musique et Danse. […] On la danse à deux. […] (Danse).
Il prétend que leur Chant n’était point un Chant, et que leur Danse n’était point une Danse. […] Il nous décrit les danses gravées sur le Bouclier d’Achille. Il nous peint la supériorité de Mérion dans la Danse. […] Je ne parle ici que du fond de la Danse. […] La Chorégraphie est l’art de noter la Danse, comme on note la Musique.
La danse a été en usage chez tous les peuples civilisés et barbares ; elle faisait partie de leur éducation et de leur religion même. […] Mais, si les principes du vrai et du beau peuvent s’éclipser pendant quelque tems, ils ne reparaissent qu’avec plus d’éclat après des jours de trouble et de révolution : aujourd’hui, un maître habile et sage peut parvenir à former des élèves, qui uniront à la noblesse décente de la danse ancienne, l’aisance et la grâce de la danse moderne. […] Je reviens, en finissant, sur les avantages de la danse. […] La danse relève, embellit, perfectionne l’ouvrage de la nature. […] Sorte de danse qui se danse encore dans les campagnes de la ci-devant province du Poitou.
Ce qui a, disent-ils, animé leur zèle à ce sujet, c’est que de leur temps les danses étoient jointes à l’idolâtrie, et qu’elles se faisoient en l’honneur des fausses divinités ; au lieu que les danses qui se font parmi nous, sont de simples divertissemens, où il n’entre rien, comme autrefois, d’un culte faux et superstitieux. […] Ce que les saints Pères de l’Eglise ont dit autrefois contre les danses, a donc encore plus de force par rapport à nous, que par rapport aux Fidèles de leur temps ; par conséquent, les danses doivent être plus sévèrement défendues aujourd’hui qu’autrefois. […] Bossuet fait remarquer ici dans les spectacles, se trouvent également dans les danses. Sa réponse frappe donc autant les danses que les spectacles ; et elle trouve par conséquent très-bien sa place dans ce petit traité. […] Je vous en dis autant des bals et des danses.
Pères et Docteurs de l’Eglise contre les Danses. […] Car quelle pudeur peut-il y avoir où l’on danse ? […] » Voilà une fille qui danse, ajoute S. […] Dans quel livre des apôtres trouve-t-on aucune décision favorable aux danses ? […] Est-ce à quoi l’on fait attention dans les danses ?
Toutes ces Danses tiennent par leur origine à la danse sacrée ; mais après la simplicité des premiers temps, lorsque l’Empire tyrannique des passions eut détruit le règne paisible de l’innocence, dans la dépravation générale des mœurs, toutes ces danses ne tinrent plus par leur exécution, qu’au plaisir. À mesure d’ailleurs que la Danse devint un Art, et qu’on la cultiva comme un exercice, le charme qui en résultait pour les Exécutants et pour les Spectateurs, redoubla la passion qu’on avoir déjà pour ce genre d’amusement. […] On faisait remonter en Grèce l’origine de ces Danses au retour de Bacchus de sa conquête des Indes. […] Après le festin, les concerts de Musique et les Danses recommençaient, on ne songeait qu’au plaisir. […] Après les premiers moments de la promulgation de la Loi, la Fête et les Danses du premier jour de Mai furent renouvelées, et elles se répandirent dans presque toute l’Europe.
Sans danse il ne peut point exister de ballet : mais sans ballet il peut y avoir des danses. Voyez Danse. […] La danse n’y fut plus qu’en sous-ordre. […] Les danses n’y sont que des danses simples ; nulle action relative au sujet ne les anime ; on danse dans L’Europe galante pour danser. […] Hist. de la danse par Bonnet.
Comme quoi la danse est un art — ce qui s’en suit —. […] Or, s’il en est ainsi, la danse serait-elle moins favorisée que ce genre violent mais borné ? […] En somme, « la danse est une manière d’être ». […] Faisons de même pour la danse. […] Mais la danse théâtrale est encore et surtout un art français.
L’expérience nous fait augurer que jamais la danse ne pourra renoncer au support musical. […] Elle proclame l’autonomie de la danse, qui veut dorénavant ne se conformer qu’à sa loi immanente. […] La danse obtiendra de la musique de danse qu’elle redevienne un art appliqué, calqué sur la configuration du mouvement, ancilla choregraphiæ. […] La musique s’obstine, la danse la congédie. […] Nous constatons que dans la collaboration de la musique avec la danse la priorité revient à cette dernière.
Afin de leur ôter tout prétexte d’éluder la force de ces autorités et de ces raisons, comme si, pour avoir sujet de condamner les danses, on y supposoit un mal qui n’y est réellement pas, je vais commencer par donner la juste idée des danses contre lesquelles j’écris. Il s’agit des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, et non des danses qui, considérées dans une précision métaphysique, ne consistant qu’en certains sauts, paroitroient ne rien présenter de répréhensible, d’où par un tour d’imagination on vient ensuite à conclure que les danses, telles qu’elles sont en usage, ne renferment point le mal ni le danger qu’on prétend s’y rencontrer, et qu’on y voit effectivement. Que sont donc les danses dont nous parlons, et dont nous nous proposons de tâcher d’inspirer le plus grand éloignement ? […] N’est-ce pas le cas où se mettent ceux et celles qui vont aux danses ? […] J’ai dit en troisième lieu des danses telles qu’elles se pratiquent aujourd’hui, que comme chacune des personnes qui vont aux assemblées pour danser, ne danse pas toujours, les intervalles de temps que la danse n’occupe pas, sont ordinairement remplis par des conversations et des manières d’agir très-libres que les jeunes personnes de différent sexe ont ensemble, et qui ne peuvent que faire de très-grandes plaies à la chasteté.
La Courante étoit autrefois fort à la mode : aussi est-elle une danse très grave, & qui inspire un air de Noblesse plus que les autres danses, qui ont un air enjoüé, & beaucoup diversifiez dans leurs Figures ; mais la Courante par ses mouvemens graves est distinguée, inspire un air de Noblesse ; aussi LOUIS XIV. d’heureuse memoire, n’a pas dédaigné de la preferer, puis qu’après les Branles qui sont, ou qui étoient les danses par où les Bals de la Cour se commençoient, comme je l’ai deja dit, Sa Majesté ensuite de ces Branles dansoit la Courante : il est vrai, qu’il la dansoit mieux que personne de la Cour, & qu’il lui donnoit une grace infinie. Mais ce qui prouve encore plus l’attachement & la prédilection que Sa Majesté avoit pour la danse ; c’est que malgré les penibles travaux qui occupoient continuellement ce grand Conquerant, il n’a pas laissé de s’en dérober quelques heures pendant plus de vingt à vingt-deux ans, que Monsieur de Beauchamp a eu l’honneur de le conduire dans ce noble exercice : enfin cette danse dont je viens de parler, du propre aveu des plus habiles Maîtres ; a toûjours esté regardée comme une danse très-necessaire à sçavoir pour bien danser ; c’est ce qui m’engage d’en faire une legere description tous ses mouvemens sont si essentiels, qu’il vous donnent une facilité pour bien danser les autres danses, ce qui se va prouver par la maniere dont elle se dansoit. Après que l’on a fait les reverences qui se font ordinairement avant de danser ; & de même que je les ay representées ci-devant : en vous relevant de votre seconde reverence, vous laissez poser le corps sur le pied droit ; & vous portez le pied gauche à la quatriéme position, & posez le corps dessus en presentant la main à la Demoiselle & en faisant un tems de Courante : ensuite vous commencez le pas de courante, par un demi-jetté du pied gauche, & ensuite un coupé du pied droit, ce qui termine le pas de Courante (& fait voir la difference du pas au tems) & vous en recommencerez une autre du pied droit, en faisant un demi-jetté de ce pied & un coupé du gauche ; mais comme tous ces differens pas vous conduisent dans une figure reglée, qui forme une espece d’ovale longue, mais à ce dernier coupé, vous recommencez de faire un pas, marchez du pied gauche, & un tems de Courante ou pas grave du pied droit, & recontinuer les demi-jettez & les coupez ; ce qui se repete dans tout le courant de cette danse, & comme je n’entreprends pas de décrire les figures des danses, je laisse ce soin aux Maîtres de conduire leurs Ecoliers : de plus c’est que cette danse n’est plus en usage, non plus que les autres Courantes figurées de ce tems là, comme la Dauphine, la Duchesse, & la Bocanne, qui étoient de parfaitement belles danses, & que les personnes qui seront curieux de les sçavoir, pourront avoir recours à la Choregraphie. Quant aux danses qui sont en usage aujourd’hui, & dont les figures & les pas sont si fort diversifiez, qu’elles meritent que l’on y donne quelque application, c’est ce qui m’engage de fournir les moyens les plus faciles, pour faire tous ces differens pas chacun à leur particulier : afin que les Maîtres puissent avoir le plaisir, que par ces moyens aisez, cette jeunesse se trouve plus en état de profiter de leurs leçons.
Danseur comique [1] Celui qui se destinera à la danse sérieuse ou héroïque, doit posséder une belle taille et de belles formes ; son genre de danse exige absolument ces qualités physiques63. […] Le sérieux est le genre le plus difficile de la danse ; il demande un grand travail, et n’est véritablement apprécié que par les connaisseurs et les gens de goût. […] [5] Le demi-caractère est un mélange des divers genres de la danse. […] Ils doivent se rendre esclaves de l’imitation la plus sévère des danses particulières à chaque peuple et, tout en dansant, donner à leurs pas et à leurs attitudes le genre et le caractère des danses nationales qu’ils exécutent69. […] Il est malheureux que le plus beau genre de danse soit maintenant si négligé ; et je le crois même entièrement perdu.