Ce Dieu lui conseilla de partir pour Athènes ; et il s’y transporta pour plaider sa cause devant Minerve. […] Isménie, bien éloignée de partager les sentimens de son époux, tente encore une fois d’ébranler son cœur ; elle embrasse ses genoux elle le menace du courroux des Dieux ; mais il reste inflexible et se retire avec sa suite, en exprimant le plaisir barbare que lui cause l’arrivée des deux Grecs.
Telles sont ses deux causes primitives : « On voit par là, que le chant et la danse ne sont pas moins naturels à l’homme que la voix et le geste, et que l’une et l’autre n’ont été, pour ainsi dire, que les instruments qui leur ont donné lieu.
Je ne me dissimule pas que ma réputation est un peu la cause de ces antipathies.
I Les petits malheurs qui arrivent aux gaudins, — et même aux autres hommes, — car les gandins sont du sexe masculin, — ont pour cause leur grande inexpérience vis-à-vis des femmes.
Mais je plaidai chaleureusement la cause de ma danseuse et j’obtins la promesse que l’ambassadrice et son mari assisteraient à la première soirée que j’organiserais.
Connoissant la cause du mal, il y remédiera facilement ; dirigeant ses leçons et ses préceptes d’après un examen sage et exact, ils ne porteront jamais à faux.
Ces auteurs ne se sont attachés qu’à peindre les effets, et ils ont gardé le plus profond silence sur les causes qui les produisent.
Connoissant la cause du mal, il y remédiera facilement ; dirigeant ses leçons & ses préceptes d’après un examen sage & exact, ils ne porteront jamais à faux.
Ils avoient encore une autre danse de filles qui se faisoit nuds pieds, pour ne pas dire toutes nues, qui étoit celle de l’innocence, & qui fut cause du premier enlevement d’Helene par Thésée l’an 2854 du Monde, pour satisfaire son amour. […] Tibere fit encore chasser tous les Maîtres de Danses par un Arrêt du Sénat, à cause des danses lascives & licentieuses qui corrompoient les mœurs de ce tems-là ; surtout la danse Nuptiale, qui exprimoit toutes les libertez de l’amour conjugal.
A bien examiner les parties, les causes et les effets inséparables des danses, même en leur plus grande simplicité, vous n’y trouverez autre chose que vice. […] « Que nous accordions, répondent les ministres, que la santé du corps en puisse être aidée, est-ce une cause d’en user, quand notre ame, notre profession, notre honneur y reçoivent tant de dommages ?
Le Public n’est parti que d’après son impression, qui, avec raison, est toujours sa règle ; mais l’effet tel qu’il est produit sur le Spectateur, peut avoir deux causes, le dessein et l’exécution.
Prendre le deuxième parti, ce seroit aller contre les principes de la Religion et de la bonne morale, et se rendre l’avocat de la plus mauvaise cause ; or, tout chrétien ne doit-il pas rougir d’être l’apologiste de ce qui ne peut être défendu qu’en s’écartant des vrais principes ?
Si les Lecteurs sont étrangement surpris qu’une très-petite cause ait amené d’aussi grands effets, j’avouerai de bonne-foi que le sieur Nicolet n’est qu’un prétexte dont je me suis servi pour avoir lieu de mettre au jour mes savantes idées.
En examinant la variété et la perfection des instrumens que les nations de l’Europe possèdent ; en admirant les chefs d’oeuvre de nos compositeurs ; les rares talens de ceux qui exécutent leur musique savante, le mérite rare des artistes convoitants ; je dirai, dussé-je offenser, quelque Don Quichotte de l’Antiquité, que nous sommes plus licites en instrumens que les Grecs et les Romains, et que notre musique est aussi savante et sans doute plus agréable que la leur ; nous ne la connoissons que par des mots, et pour en juger avec connoissance de cause, et établir une juste comparaison, il faudroit avoir sous les yeux leur noté et leurs partitions.