/ 199
111. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

C’est un garçon d’un vrai mérite et que je connais depuis longtemps ; je l’ai eu pour élève durant mon professorat au collège de… Il s’appelle Juste Odoard, nom de fantaisie ou pseudonyme, comme vous voudrez, car il sort des Enfants-Trouvés.

112. (1845) Notice sur Le Diable boiteux pp. 3-31

Mais Asmodée s’empresse de le rassurer, l’appelle son libérateur, et lui déclare que dès ce moment il lui dévoue son pouvoir surnaturel. […] Florinde, pour cacher son trouble, feint de tomber en syncope, et Cléofas, sous prétexte de lui faire respirer des sels, envoie chercher par son rival tel flacon, puis tel autre, puis celui-ci, puis celui-là, et, pendant ce jeu de scène, parvient à s’entendre complètement avec la danseuse. — Enfin, la belle rouvre les yeux, daigne pardonner à don Gil, et, lui prenant le bras, elle s’éloigne en faisant à l’écolier des signes d’intelligence. — Le jeune Zambulo est au comble de la joie ; il appelle Asmodée et le remercie avec effusion des services qu’il lui a rendus. « Cependant, objecte-t-il, comment finira tout ceci ? […] — Appelée le soir même à exécuter un pas de deux dans un divertissement nouveau, elle se met en devoir de le répéter devant un cercle de spectateurs privilégiés dont l’accueil lui donnera la mesure du succès qui l’attend devant le public. […] Le vieil hidalgo appelle ses valets pour qu’ils châtient l’insolent comme il le mérite ; mais, heureusement, le diable boiteux favorise la fuite de Cléofas, qui s’éloigne, comme vous pensez bien, un peu désillusionné sur le compte de la danseuse.

113. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre premier. De la Danse en général, suivant l’opinion des Anciens. » pp. 1-32

On attribue encore à Minverve ou Pallas l’invention d’une danse appelée Memphitique, pour célébrer la défaite des Titans : Athénée nous apprend que c’étoit une danse guerriere au son des instrumens militaires ; elle se faisoit en frapant des épées & des javelots contre les boucliers. […] L’on tient que ce fut une grande louange pour Mérion d’avoir été appelé bon Danseur par Homere, pour marquer ses grands exploits dans les combats ; car il y étoit si sçavant, qu’il en étoit estimé, non seulement des Grecs, mais encore des Troyens ses ennemis. […] La même chose se pratiquoit à la danse qu’on appelle Hormus, qui étoit un branle composé de filles & de garçons, où le garçon menoit la danse avec une contenance fiere, & les filles le suivoient avec des pas plus doux & plus modestes, comme pour faire une harmonie de deux vertus, qui marquent la force & la tempérance.

114. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre V. Témoignages des Évêques dans leurs Instructions pastorales, des Catéchismes, et des Théologiens contre les Danses. » pp. 51-71

Dieu envoya l’ange Gabriel en une ville de Galilée appelée Nazareth, à une vierge nommée Marie. […] Ce jeu, puisqu’on veut l’appeler ainsi, a été cause de beaucoup d’infamies : Hic ludus multorum stuprorum causa fuit. […] Et après tout, pourquoi hésitons-nous à appeler en témoignage contre les danses ces théologiens, quoique séparés de la communion de l’Eglise, puisque saint Ambroise n’a pas dédaigné de rapporter à ce sujet la parole de Cicéron, célèbre orateur païen ?

115. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Notre-Dame-de-l’Opéra, comme l’appelait Touchard-Lafosse, comptait parmi ses paroissiennes nombre de cantatrices et de danseuses. […] Le théâtre An der Wien tint un gros succès avec une parodie de la cachucha exécutée par l’excellent acteur comique Scholz, « le Falstaff viennois, le gigantesque tonneau de Heidelberg », comme l’appelait l’Allgemeine Theaterzeitung. […] « On a appelé Mlle Elssler une Espagnole du Nord, et, en cela, on a prétendu lui faire un compliment : c’est son défaut. […] On l’appelait la « blonde Edda du Nord », qui remplacerait Marie Taglioni. […] *** Dans la période de 1830 à 1840, il y eut en Europe un phénomène qu’on pourrait appeler le mirage américain.

116. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Appendice à l’ouvrage — Premiers exercices » pp. 109-114

Supposons la jambe gauche à terre et la droite à la seconde ; faites décrire à celle-ci un demi-cercle en arrière, qui se termine à la première position ; il faut que de là il continue et achève le rond, en finissant à l’endroit d’où il est parti ; c’est ce que nous appelions rond de jambes.

117. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre premier » pp. 6-15

On l’appelle madame Rigolboche dans le quartier, et personne ne lui refuse crédit.

118. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »

Puis créer, car la France ayant, dans l’histoire donné à la danse son expression suprême peut être appelée à en déterminer la renaissance.

119. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XV. » pp. 83-88

  Le Picq fut fêté ; on le nomma l’Apollon de la danse ; mais la cabale intérieure de l’opéra que j’appelle la Boite de Pandore, se joignit aux motifs qui le firent renoncer aux propositions brillantes qui lui furent faites.

120. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

La quatrième, également appelée Marie, était la fille de Paul Taglioni, maître de ballet du roi de Prusse, la nièce de l’autre Marie ; elle fit les délices de Berlin vers 1860. […] Nul ne l’a voulu, nul ne l’a fait… » La manifestation ne visait que les claqueurs, « ces gens que l’on a appelés au secours de l’art et qui le déshonorent par une aide vile… la plus maudite engeance que l’abus des arts ait enfantée… » Bientôt ce fougueux contempteur d’Auguste et de sa bande oublie Mlle Noblet pour consacrer toute la chaleur de son éloquence à la danseuse souveraine. […] L’Angleterre, pays de sport, créait une voiture qui s’appelait la Taglioni et dont les portières étaient ornées de sylphides. […] Il fit appeler Auguste et le tança vertement pour avoir laissé faire à un danseur un succès plus grand qu’à la première danseuse.

121. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre cinquième. Positions principales et leurs dérivés ; » pp. 64-70

[4] La position, que les danseurs appellent particulièrement l’attitude, est la plus belle de celles qui existent dans la danse, et la plus difficile dans son exécution ; elle est, à mon avis, une espèce d’imitation de celle que l’on admire dans le célèbre Mercure de J. 

122. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre neuvième. Le maître » pp. 96-103

L’enchaînement des exercices élémentaires, et des principaux pas de la danse, s’appelle la leçon.

123. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre X. Neuvième et dernière objection : Défendre les Danses, c’est peine perdue. » pp. 208-214

C’est ce dont le Seigneur nous avertit par son exemple, puisqu’après que les Juifs, résistant à sa parole, l’eurent appelé possédé du démon , il ne laissa pas de répandre avec plus de profusion les grâces de ses instructions, en disant à ces Juifs qui venoient de l’outrager d’une manière si indigne : En vérité, en vérité, je vous le dis : si quelqu’un garde ma parole, il ne mourra jamais (Jean, c. 8, v. 51.) » Quels motifs n’avons-nous pas de croire plutôt à la parole de Jésus-Christ qu’à celle du monde ?

124. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — III, comment je créai la danse serpentine » pp. 22-

Hommerstein, le journal de la petite localité où nous avions donné triomphalement Quack, docteur médecin, et que les directeurs de New-York ignoraient si complètement, fit un article follement élogieux de ce qu’il appelait « mon jeu » dans la scène de l’hypnotisme. […] Il trouvait que mon imitation au Casino, annoncée pour le jour même, diminuait, et de beaucoup, l’intérêt que pouvait présenter ce qu’il appelait maintenant ironiquement « ma découverte ».

/ 199