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55. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre III. Des Danses des Anciens dans les Fêtes des Particuliers »

Ces Assemblées, où l’on dansait pour le seul plaisir de danser, furent toujours en usage parmi eux.

56. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre premier — Chapitre IV. Des Ballets poétiques »

Les Poétiques qui fournissaient une carrière plus vaste à l’imagination des Compositeurs furent beaucoup plus en usage.

57. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre V. Honneurs et Privilèges accordés à la Danse »

Ces honneurs que l’usage avait perpétués en saveur des successeurs de Pylade, aigrirent et devaient irriter Tibère73.

58. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 10 décembre « Le Festin de l’araignée ». »

Mais faites usage du saut vertical, du jeu étincelant des entrechats.

59. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 décembre. Quinault, Rowe. »

Sa technique est solide, curieusement complétée par certains temps hors d’usage et qu’il réhabilite, son élévation réelle et sans rien de forcé.

60. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXV. Des contre-tems du Menuet, & la maniere de les faire. » pp. 104-109

On a vû même l’usage des Branles où chacun menne à son tour, ce qui ne cause pas de confusion comme à nombre de ces contre-danses, que j’ai vû danser qui n’ont nul goût ; ce qui diminue le plaisir que l’on a à voir bien danser.

61. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 25 février 1662 »

Ce combat fut fait en cadence ; Et je n’ai point de souvenance, Moi qui depuis maint et maint jour, Vois tous les Ballets de la Cour, Quoi que d’eux je me remémore, D’avoir vu nulle Entrée, encore, (Je puis bien jurer de cela) Si superbe que celle-là, Ni qui pour de divers usages Eût compris tant de personnages.

62. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IV. De la Danse des Balets des Anciens & des Modernes, avec quelques descriptions des plus singulieres, & de l’origine de la danse Théâtrale. » pp. 70-111

L’Opéra est une sorte de Comédie composée de cinq actes en musique, accompagnez de danses convenables au sujet, qu’on nomme divertissemens, & dont nous sommes redevables aux Italiens pour l’invention ; Perrin en 1659 la mit en usage en France : mais l’on sçait aussi que les Italiens n’ont imaginé l’Opéra que sur les représentations des Balets des Grecs, & que l’invention de ceux d’Italie n’est trouvée que depuis deux ou trois siécles. […] Ces deux Auteurs vouloient aussi que le compositeur des Balets, les Pantomimes & les Danseurs sçussent la Poésie, la Géometrie, la Musique, la Phisique, & même la Philosophie : la Poésie, pour composer & inventer les sujets ; la Géometrie, pour les figures & les mouvemens ; la Musique, pour les airs, les cadences, les accords & les mouvemens harmoniques ; la Phisique, pour la connoissance de la nature ; & la Philosophie, pour l’imitation naturelle des passions, des mœurs, & des affections de l’ame, qui regnent le plus dans le commerce des hommes & dans les usages de la vie civile ; & qu’ils empruntassent même de la Peinture & de la Sculpture, pour juger des atitudes pour la variété des danses, comme nous le voyons dans les Bacchanales des plus fameux Peintres, où sont exprimées les danses gracieuses des Bacchantes & l’impudicité des Satyres, & de cent autres sujets qui conviennent à la représentation & à la perfection des Balets. […] Tous ces chantres & ces danseurs n’étoient aussi, à bien prendre, que des Saltimbanques & des boufons ; & ce fut pour purger le Théâtre de ces spectacles indécens, que les Grecs eurent recours aux Balets sérieux & réglez, dont l’usage a passé depuis dans la plus grande partie des Cours de l’Europe. […] Stace & Martial nous apprennent encore que l’usage de ces cadences & de ces Balets ambulatoires passa d’Italie en Espagne & en Portugal, où ils sont demeurez jusqu’à présent. […] Aussitôt la partie du Globe, ou l’Europe étoit décrite, s’ouvrit, l’Europe en sortit vêtue en Reine avec cinq de ses filles, la France, l’Espagne, l’Allemagne, l’Italie & la Gréce, l’Ocean, & la Mer Méditerranée, avec la Loire, le Gua d’Alquinir, le Rhin, le Tibre, & Archéloüs : chaque Princesse avoit trois Pages à sa suite ; la France, un Basque, un Bas-Breton & un Lorrain ; l’Espagne, un Portugais, un Arrragonois & un Catalan ; l’Allemagne, un Hongrois, un Bohémien & un Danois ; l’Italie, un Napolitain, un Vénitien & un Bergamasque ; la Gréce, un Turc, un Albanois & un Bulgare, chacun habillé à la maniere de son Pays, & portant chacun un flambeau allumé en main, avec lequel ils danserent un avant-Balet, selon l’usage de ces tems-là, où l’on ne manquoit jamais d’introduire des Pages ou des Esclaves, qui dansoient aux Balets avec des flambeaux.

63. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXXI. Des pas tombez & des pas de Gaillarde. » pp. 142-147

Enfin quoiqu’il en soit, ce pas est très gracieux, & ce n’est pas sans raison, que l’on en conserve encore l’usage, & même il est dans plusieurs danses de Ville ; ce pas se fait en avant & de côté, aprochant de la même maniere.

64. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre IV. Des Bals »

Nous trouvons leur usage établi dans l’Antiquité la plus reculée ; et il n’est point étonnant, qu’il se soit conservé jusqu’à nous. […] On donna des Bals de cérémonie jusqu’au temps où le génie trouva des moyens plus ingénieux, de signaler la magnificence et le goût des Souverains ; mais ces belles inventions n’anéantirent point un usage si connu ; les Bals subsistèrent et furent même consacrés aux occasions de la plus haute cérémonie.

65. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre VII. » pp. 56-64

La plupart des danseurs ou des compositeurs auroient besoin d’adopter l’usage que les peintres suivoient dans les siècles d’ignorance ; ils substituoient à la place du masque des rouleaux de papier qui sortoient de la bouche des personnages ; et sur ces rouleaux, l’action, l’expression et la situation que chacun d’eux devoit rendre étoit écrite. […] L’examen que j’ai fait de toutes ces fêtes, me persuade que l’on a eu tort de le leur accorder, je n’y ai jamais vû la danse en action ; les grands récits étoient mis en usage au défaut de l’expression des danseurs, pour avertir le spectateur de ce qu’on alloit représenter ; preuve très claire et très convaincante de leur ignorance ainsi que du silence et de l’inéfficacité de leurs mouvemens.

66. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

Lorsque les Suisses furent sur le point de venir en France, pendant le règne de Henri IV pour renouveler leur Alliance, le Prévôt des Marchands et les Échevins, qui dans cette occasion sont dans l’usage de les recevoir à l’Hôtel de Ville et de les y régaler, trouvèrent sous leur main l’ancienne Rubrique, et en conséquence ils délibèrent un Festin, et un Bal.

67. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre III. Obstacles au Progrès de la Danse »

Obstacles au Progrès de la Danse Les gens à talents forment, dans les Arts, des espèces de Républiques différentes entre elles par des usages particuliers, et toutes ressemblantes par un fanatisme d’indépendance, que des caprices successifs entretiennent, et que la raison n’est guères capable de refroidir.

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