De la maniere de faire les bras avec les tems de Courante, & les demi coupez en arriere. […] Premierement, vous devez vous ressouvenir de la maniere dont se fait le tems de Courante, qui est de plier & de vous relever avant de passer le pied devant. […] Pour commencer ce tems, il faut approcher le pied gauche du droit ; & en l’approchant, laissez tourner votre coude ainsi qu’il est representé par ces mots : Rond du coude du haut en bas, qui forment le demi cercle ; & vous tracent le tour que le bras doit faire de haut en bas, comme ces autres mots : Rond du poignet, vous marquent le mouvement du poignet droit. […] Deuxieme figure du tems de Courante Cette 2e. […] Il se forme plusieurs tems differens des tems de courantes : vous avez même des pas graves qui se forment en allant de côté ; mais comme ces tems sont ouverts, en ce qu’ils se prennent ordinairement de la 3e. position à la 2e. qui est une position ouverte, & qui par consequent ne demande pas d’opposition ; les bras étant ouverts dans ce pas il faut faire un mouvement leger des deux, & aussi des poignets de bas en haut : par exemple, vos deux bras ouverts, & les mains tournées de même qu’ils sont representez dans la premiere Figure cy-devant, il faut en pliant que vous laissiez tourner vos bras en dessous, & en vous relevant & finissant votre pas, faire un petit mouvement des coudes & des poignets de bas en haut ; ce qui remet vos bras dans leur premiere situation.
Comme l’on commençoit autrefois par la Courante à montrer à danser, & que d’ailleurs j’ai promis d’aller de pas en pas ; pour me mettre en regle, je commencerai donc par le tems de Courante, ou pas grave, comme étant un des premiers pas & qui inspire le plus de grace. Il faut d’abord sçavoir, que ce pas n’est nommé tems que parce qu’il n’est renfermé que dans un seul pas & un seul mouvement, & qu’il tient la même valeur que l’on employe à faire un autre pas composé de plusieurs mouvemens, & plusieurs pas comme un pas de Courante, ou pas de Bourée ; voilà la difference que je fais du pas au tems. Mais ce tems n’est pas seulement dans la Courante, on le place dans toutes sortes de danses, où il fait un bon effet, & même il procure beaucoup de grace au corps par ses mouvemens doux & temperez, qu’il faut observer pour le bien faire. […] Il se fait des pas que nous appellons seulement tems, mais qui ne doivent pas être confondus dans la même maniere de ceux-ci ; quoique leurs premiers mouvemens se prennent de même, mais il ne se terminent pas comme les autres. Parce que ce tems est plié & levé, & vous portez le pied à côté sans le glisser, ce qui fait la difference de l’un à l’autre : comme il s’en trouve plusieurs dans l’Aimable Vainqueur placez differemment, c’est ce qui m’engage de vous en donner une claire intelligence.
Pour le faire du pied droit, il faut avoir le corps posé sur le gauche, étant posé à la quatriéme position, le droit derriere le talon levé, puis plier sur le gauche, & se relever en sautant dessus, mais du même tems la jambe droite qui étoit preste à partir, passe devant en se portant à la quatriéme position, & sur la pointe du pied, les deux jambes fort étenduës : ensuite faites un autre pas du pied gauche en avant à la quatriéme position ; ce qui fait le Contre-tems complet. Il se fait de la même maniere en arriere : par exemple, le pied gauche étant derriere à la quatriéme position, le corps posé dessus, il faut plier sur le même pied, & du même tems la jambe droite se leve étant fort étenduë, & se porte derriere à la quatriéme position : vous faites ensuite un autre pas en arriere du pied gauche, & sur la pointe des pieds ; mais à ce dernier pas, il faut poser le talon ; ce qui met le corps en son repos & finit votre pas, ce pas se fait dans l’étenduë d’une mesure à deux tems legers, ou d’une à trois tems : il occupe le même tems d’un pas de Bourée ordinaire.
Bossuet, dans ses réflexions sur la comédie, (tom. 7, p. 643.) s’applique à montrer que l’assistance aux spectacles, défendue en tout temps, l’est encore plus les jours de dimanches et de fêtes. […] Une quatrième circonstance qui rend les danses plus criminelles, c’est lorsqu’elles se font les jours ou les temps particulièrement consacrés à la pénitence, tels que sont les jours de jeûnes, et spécialement dans le saint temps de carême. […] Le temps même du carême, « encore, dit-il, que ce soit un temps consacré à la pénitence, un temps de larmes et de douleur pour les chrétiens, un temps où, pour me servir des termes de l’Ecriture, la musique doit être importune, et auquel le spectacle et la comédie paroissent peu propres, et doivent, ce semble, être défendus ; l’auteur, dit M. […] Pendant ce temps consacré à la pénitence et à la mémoire de la passion de Jésus-Christ toutes les réjouissances sont interdites ; de tout temps on s’est abstenu d’y célébrer des mariages ; et pour peu qu’on soit versé dans la discipline, on en sait toutes les raisons. Il ne faut pas s’étonner que durant ce temps on défende spécialement les spectacles, quand ils seroient innocens.
IX Le rythme en est resté, dans la plupart des hommes, à la numération si simple de l’origine : le battement du cœur, le souffle respiratoire, cette mesure à deux temps ou à quatre ; et la marche qui est fonction des deux autres mouvements. Cette distribution régulière des temps forts et des temps faibles revient périodiquement dans le discours poétique ou musical : elle paraît fatale, tant elle est organique. […] Je conçois la musique faisant les mêmes découvertes, et les transposant de l’espace à l’ordre du temps. […] Déjà la danse quitte le bond à deux ou à trois temps, pour des figures plus complexes et plus rares.
Tite-Live nous apprend que les Fêtes Saturnales furent célébrées à Rome pour la premiere fois, sous le Consulat de Simpronius & de Mincius, & que Janus premier Roi d’Italie, l’an 2722 du Monde, en fut l’inventeur, par rapport au tems de l’âge d’or, en l’honneur du régne de Saturne, pendant lequel tems tous les peuples vivoient dans une indépendance absolue : cette fête se célébroit encore sous le régne d’Auguste, dans le mois de Décembre, pendant huit ou dix jours seulement. C’étoit un tems de réjouissance, où les Maîtres & les Valets se déguisoient ; chacun vivoit dans une entiere liberté, comme on le trouve plus au long dans Macrobe, & dans le Traité que Lipse en a fait, Livre premier. […] Mais quoi qu’en dise cet Auteur, que je n’approuve point parce qu’il attaque les Cérémonies de notre Religion, nous voyons peu de nations qui n’ayent leurs marottes pour se délasser l’esprit des travaux de la vie, dans les tems de réjouissances. Les Protestans chez qui tous les tems sont égaux par rapport à l’abstinence, ne se donnent pas plus de plaisir au Carnaval qu’en un autre tems. […] Dans ce tems-là l’on sacrifioit souvent le culte extérieur aux interêts & aux passions humaines, ce qui est un grand mal.
Les deux pas glissés doivent s’exécuter en pliant les genoux et glissant alternativement les pieds sur la pointe, le cou-de-pied tendu à la quatrième position en avant, en observant que la moitié du chemin doit se faire en pliant et l’autre moitié en tendant les jarrets d’un mouvement lent et égal dans l’intervalle des quatre premiers temps des deux mesures, c’est-à-dire que chaque glissé emploie deux temps des deux mesures. Les deux marchés qui complètent le pas s’exécutent en portant les pieds de même à la quatrième position, d’un mouvement plus accéléré, avec les jarrets tendus dans l’intervalle des deux derniers temps des deux mesures, c’est-à-dire que chaque marché emploie un temps des deux mesures. […] Étant à la deuxième position, pliez, passez le pied droit derrière le gauche à la troisième position, en le retirant sur la pointe un peu vivement, et se relevant sur les deux pointes des pieds dans la même position, les jarrets bien tendus, on soutiendra l’intervalle du temps plié ainsi que la mesure, et pliez, glissez le pied gauche à la deuxième position, marchez deux pas tendus, dont l’un du pied droit à la troisième position derrière le gauche, et l’autre du pied gauche à la deuxième position.
Après avoir reçu les premiers principes de danse et avoir travaillé pendant quelque temps à l’école d’un coryphée, je fus prendre des leçons de M. […] (b) Il est essentiel pour un jeune danseur de passer quelque temps à l’école de Paris ; c’est là qu’il se perfectionnera dans son art. […] Les temps de courante simples et composés ; les coupés à la première, à la seconde, et composés ; les attitudes, les grands ronds de jambe, les temps de chaconne, les grands fouettés en face et en tournant, les quart de tour, les pas de bourrée, et les temps des diverses pirouettes, suivent les premiers exercices. Ces temps de la belle danse formeront le danseur, et le feront parvenir. La leçon se ferme par tourner les pirouettes, par des temps terre à terre, et par des temps de vigueur.
Le temps lui-a-t-il donné des forces ? […] Ce n’est point par la violence que l’on corrige un défaut inné ; c’est l’ouvrage du temps, de l’étude & de l’application. […] Un défaut de trente-cinq ans est un vieux défaut ; il n’est plus temps de le détruire ni de le pallier. […] Les déployements de la jambe & les temps ouverts convenoient sans doute à M. […] La raison en est simple, naturelle & évidente lorsque l’on considere que les temps & les mouvements du Danseur sont exactement subordonnés aux temps & aux mouvements de la Musique.
Ie laisse aux partisans de ce digne Orateur, (qui auront quelque dessein de s’opposer à la ruyne de cest exercice) l’vsage de telles inuentions, il me suffit que ma plume les face voir inutiles au subiect que i’ay pris, & dont il est temps que ie parle. […] Apres lesquels s’arrestant sur la pointe du pied droict, luy faire porter l’autre en l’air, la iambe fort tenduë pour faire vn temps en rond, qui sera porté à costé, dont le mouuement doit proceder de la hanche, pour bien former lequel, il faut vn peu plier sur l’autre iambe, & se releuer sur la pointe du pied ; apres lequel temps faut faire vn chassé hors terre du mesme costé, puis sautant sur le pied gauche, faire porter l’autre, la iambe bien tenduë, non en auant, comme plusieurs font, qui par ce moyen incommodent vne femme : mais à costé, en l’air, pour le porter d’vn mesme temps à terre, la iambe croisee, en sorte que les molets se touchent, Ceste retirade doit estre suiuie d’vne autre qu’on fera tout de mesme de l’autre pied, & par ce que sur ceste action, le pied droict se trouue deuant, il le faut porter à costé, sur lequel ayant chassé, faut faire deux pas deuant soy, apres lesquels le pied gauche se doit porter en l’air, pour d’iceluy sans plier le genoüil faire du mesme costé vn temps en rond comme le susdit, qui doit estre accompagné d’vne feinte, de tourner sur la main droicte en pliant le genoüil qui se trouue du mesme costé, & chasser sur l’autre, en tournant pour remettre le corps à son naturel, puis auancer trois pas, & chasser deuant soy sans tourner les espaules de costé ny d’autre, & ainsi continuer encore deux pas, & au troisiesme, la iambe bien tenduë, faire vn temps en rond semblable au premier, & apres l’auoir chassé, faire deux retirades de mesmes les deux precedentes, & vne troisiesme du pied droict sans croiser, sur laquelle au lieu d’vn chassé on peut releuer vn temps de la iambe gauche sans sauter, en s’esleuant sur la pointe du pied droict, que le corps tout d’vne piece penchant vers la main droicte doit suiure lentement, & en mesme temps qu’on aura passé le pied gauche par dessus l’autre, faut desgager le droict, & le porter encore vne fois à costé à fin de glisser à l’instant le gauche derriere, puis faire vne retirade croisee, qui doit estre suiuie d’vne autre sans croiser, mais portee plustost en arriere qu’à costé, sur laquelle pliant le genoüil droict, faut tourner vn peu le corps de ce mesme costé, à fin de mieux prendre son temps pour faire vn chassé, & deux pas en tournant de l’autre, apres lesquels passant vne demy capriolle du pied droict par dessus le gauche ou faisant le temps, d’icelle faut porter le gauche à costé en l’air, & d’vn mesme temps en s’esleuant sur la pointe de l’autre, le porter par dessus, la iambe bien tenduë, en sorte qu’elle croise, si bien qu’apres auoir desgagé la gauche qui se trouue derriere, & d’icelle faict vn temps, en tournant le corps du costé qu’on aura commencé & chassé sur iceluy, il ne faut que passer vne demy capriole en tournant deuant la femme, ou du moins en faire le temps pour finir vne reuerence. […] La susdite Courante bien executee, auec la mesure requise, & auec les actions telles qu’elles y sont depeintes, donnera vne grande facilité à toute autre sorte de danses, & dés l’heure l’Escolier commençant à y prendre plaisir, s’apperceura comme auec la patience, le temps luy amene insensiblement ceste familiere cognoissance, qui luy rend en fin doux tout ce qui luy sembloit auparauant impossible, & sans qu’il soit besoin de plus ample instruction, les Maistres pourront par le moyen de la Courante & actions susdites en composer tout autant d’autres qu’il leur plairra, pourueu qu’ils n’ignorent la valeur des temps, & autres pas, & mouuemens dont on les enrichit, & qu’on danse auiourd’huy, d’vne certaine negligence nullement affectee ; & n’aymerois point qu’ils meslassent parmy leurs compositions des pas qui sentissent son baladin, comme fleurets, frisoteries, ou branslemens de pieds, piroüetes (i’entens à plusieurs tours violens & forcez,) caprioles, pas mesmes des demy caprioles, si ce n’est en tournant ou finissant, & tout plain d’autres petites actions ennemies du vray air qu’on y doit obseruer, mais seulement des pas coupez, & entrecoupez, d’autres graues, ensemble des liaisons, & des beaux temps, parce que les mouuemens qui en procedent, peuuent auec assez d’air & de grace accompagner tels pas sans force ; que si quelques vns d’eux s’offencent de c’est aduis & que manque de se sçauoir cognoistre, la vanité leur face iuger vaine la peine que ie prends, qu’ils apprennent que la charité seule m’en a serui d’obiect : Ioint que la verité & la raison estans communes à vn chacun ne sont non plus à qui les a dictes premierement, qu’à celuy qui les dict apres, & ainsi sans s’en esloigner, qu’ils facent meux s’ils peuuent. […] Ce Bransle se commence par vne reuerence qui se doit faire semblable à celle du premier, mais parce que l’entree de celuy-cy se faict de differentes sortes, i’ay choisi celle qui fuit, comme estant à mon opinion la plus graue, sans s’arrester donc apres la reuerence (comme font plusieurs, qui manque de bonne oreille sont contraints d’attendre pour choisir le temps propre à prendre leur cadance.) Il faut partir par vn temps ou deux, en tournant deuant la femme, selon que la Musique obligera, à fin de finir ceste entree par vn pas entre coupé.
Je dirai donc, que si vous faites un pas de Bourrée en avant du pied droit, votre changement de bras se doit faire de cette sorte ; c’est que le bras droit qui est opposé au pied gauche, doit s’étendre dans le tems que vous prenez votre plié, & le bras gauche se tourne en dessous du même tems pour se plier devant vous, lorsque le pied droit se passe devant pour s’élever le corps dessus : ce qui fait l’opposition du bras gauche au pied droit. […] A l’égard du pas de Bourrée dessus & dessous, si vous le prenez du droit en allant à la gauche, en croisant votre pied droit, c’est le bras gauche qui s’oppose, & le droit qui s’étend ; mais au second pas de votre pas de Bourrée qui est du pied gauche, & que vous portez, à côté à la 2e. position, dans le même tems le bras gauche s’ouvre ; & lorsque vous tirez le pied gauche derriere à la 3e. […] Mais à peine estes vous élevé sur le pied droit, que la jambe gauche se porte derriere la droite à la 3e. position, en restant un peu de tems sur les deux pointes des pieds, les jambes tenduës emboetées, sans changer vos bras, & lorsque vous glissez le pied droit devant, qui est le dernier pas de votre pas de Bourrée, le bras droit s’étend en arriere en effaçant l’épaule, & le bras gauche se plie devant ; en faisant son contraste au pied droit. […] Il s’en fait encore d’une autre sorte de côté, en effaçant l’épaule, dont il y en a deux dans le premier couplet de l’Aimable Vainqueur, dans la Bretagne, dans la Nouvelle Forlanne, & dans plusieurs autres, & dont l’opposition ne se fait qu’à la fin du pas : par exemple, vous avez le pied gauche devant, & le bras droit opposé ; vous faites votre demi-coupé en pliant sur le pied gauche, & vous vous élevez sur le droit qui dans le même tems le bras s’étendant, vous donne la facilité d’effacer le corps, ou de vous tourner un peu de côté, & le pied gauche s’étant porté derriere, vous restez sur la pointe des deux ; ensuite vous laissez glisser le droit devant à la 4e. position, le bras gauche se plie du même tems, & s’avance aussi devant qui fait l’opposition au bras droit. […] Mais quand vous le faites de côté, il est un peu different, en ce que si vous faites vôtre demi-coupé du pied droit en le croisant devant le gauche, c’est le bras gauche qui vient s’opposer, & s’étend tout aussi-tôt à ce second pas & au troisiéme, lorsque vous tirez le pied droit derriere, en vous jettant sur le gauche pour son quatriéme pas (ce qui fait une espece de pas tombé :) dans ce tems, les deux bras qui sont étendus se baissent un peu & se relevent ; ce qui finit l’action que les bras doivent observer dans tout le cours du pas.
Premiere temps pour oster le Chapeau [Légende intérieure] plie du coude Après avoir donné la démonstration des Positions, & parlé des Reverences en general, pour suivre l’ordre que je dois observer, & que l’on ne fait pas de reverence sans ôter le chapeau avant de la commencer. […] Toutes ces differentes attitudes representées par ces trois Figures ne sont que pour marquer tous les differens tems & toutes les mesures que l’on doit observer dans cette action, on ne doit pas entendre par ces differentes attitudes que l’on doive s’arrêter à chaque tems, ce qui seroit ridicule. Pour moi j’entends qu’il n’y ait aucun intervale, & que ces tems soient si imperceptibles, qu’ils n’en fassent qu’un ; parce que ce n’est qu’une seule action en trois tems, que j’ai jugé à propos de marquer par chaque attitude principale pour les faire mieux sentir : sçavoir lever le bras à côté de soi en pliant le coude, approcher la main de la tête & prendre le chapeau, le lever de dessus, & laisser tomber le bras à côté de soi. Mais pour le remettre on doit observer le même ordre ; c’est-à-dire lever votre bras de la situation où vous l’avez pour lors à côté de vous à la hauteur de l’épaule, en pliant le coude, mettez le chapeau dessus la tête en appuyant de même tems votre main contre le retroussi pour l’enfoncer, sans vous reprendre à deux fois, & non pas appuyer la main sur le milieu de la forme, ce qui n’est pas séant ; mais la tête ne doit faire aucune démonstration pour le recevoir, c’est le bras & la main qui le doivent poser.
Le tems lui a-t-il donné des forces ? […] Un défaut de trente-cinq ans est un vieux défaut ; il n’est plus temps de le détruire, ni de le pallier. […] La raison en est simple, naturelle et évidente, lorsque l’on considère que les temps et les mouvemens du danseur sont exactement subordonnés aux temps et aux mouvemens de la musique. […] Il faut plus de temps pour mouvoir toute la machine, qu’il n’en faut pour en mouvoir une partie. […] Ce principe posé, la précision manque à celui qui ayant de l’oreille, ne sait pas prendre ses temps avec vitesse.