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9. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 13 février 1667 »

C’est elle qui, sur la Fougère, Quand notre HÉROÏNE est BERGÈRE, Dans le grand BALLET des Neufs SŒURS, Fait trembler les Loups ravisseurs, Comme l’a mis dans son beau Livre, Qui fera MIMI toujours vivre, BENSÉRADE, que, sans abus, On peut dire notre PHÉBUS.

10. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1665 — 13 juin : Le Favori — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 21 juin 1665 »

Robinet, lettre du 21 juin 1665 […] Dessus la Scène du milieu, La TROUPE plaisante et comique Qu’on peut nommer Moliérique54, Dont le Théâtre est si chéri, Représenta le FAVORI, Pièce divertissante et belle D’une fameuse Demoiselle Que l’on met au rang des neufs Soeurs,55 Pour ses poétiques douceurs.

11. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1667 — Début mars : Mascarade — La Muse de la Cour à Monseigneur le Dauphin d’Adrien Perdou de Subligny — Subligny, quatrième semaine, lettre du 3 mars 1667 »

Subligny, quatrième semaine, lettre du 3 mars 1667 Vous ne nous disiez point, SEIGNEUR, Que CHARLES, ROI D’ESPAGNE, épousait votre SŒUR Et que, comme on était à Table, Un COURRIER MASQUÉ, l’autre jour, En avait rapporté les Articles en Cour.

12. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Alceste. Ballet tragique. » pp. 207-218

Ismène, sœur d’Alceste. […] Lycomède, toujours occupé de sa passion ; n’a point renoncé à son imfâme projet ; l’absence momentanée d’Hercule et d’Admète lui en permet l’exécution : il engage la Reine qui a les yeux fixés sur son vaisseau, de vouloir y monter avec sa sœur et ses femmes, pour en examiner l’intérieur. La Reine, vivement sollicitée et par sa sœur et par le perfide Lycomède, accepte la proposition : le traître lui présente la main et traverse le pont qui unit le rivage au vaisseau : mais lorsqu’Hercule et Admète qui surviennent, veulent le suivre le pont s’enfonce et disparoît ; et le vaisseau prend le large. […] Hercule lui avoue que son épouse s’est devouée à la mort, pour lui conserver la vie, et il la lui montre entourée de sa sœur, de ses enfans et de ses femmes ; Admète s’approche de ce tableau avec effroi, et se précipite aux genoux de son épouse ; mais la voyant sans vie, il se saisit du poignard, et veut se frapper ; Hercule lui arrête le bras, le désarme et lui promet de descendre aux enfers, de ravir son épouse à l’empire de Pluton et de la rendre à sa tendresse : Hercule se jette à genoux, étend ses bras vers le ciel et supplie Jupiter de lui accorder cette nouvelle victoire, Le Maître des Dieux est sensible à la prière de son fils ; la foudre gronde, l’éclair perce la nue ; le Tonnerre frappe la terre : elle sentrouvre et offre une route à Hercule.

13. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Cela ne signifie pas que le frère ait désapprouvé les sœurs, mais tout au plus qu’il y avait divergence de goûts. […] Quand ils racontent les exploits des élèves de Horchelt, ils citent la petite Heberle, Angioletta Mayer, les trois sœurs Schrœder, et d’autres encore. […] Ces marques de faveur ne comptaient que parce qu’elles facilitaient aux deux sœurs les débuts dans la carrière et les posaient dans le monde des théâtres. […] On pouvait prévoir que les deux sœurs occuperaient une place très différente dans l’histoire de la danse. […] La Fée et le Chevalier, que les deux sœurs apportaient pour la première fois de Vienne à Berlin, obtint un chaleureux accueil.

14. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1666 — 2 décembre : Le Ballet des Muses — Lettres en vers à Madame de Robinet — Robinet, lettre du 26 décembre 1666 »

Robinet, lettre du 26 décembre 1666 L’auguste BALLET des NEUFS SŒURS, Où l’on voit d’excellent Danseurs, Divertit toujours à merveille La COUR des Cours la nonpareille, Et, parmi les OBJETS poupons Lesquels font là des Pas mignons, TOUSSI, cette GRÂCE naissante,72 De plus en plus est ravissante , De FIENNE, qu’on ne saurait voir Sans mille Attraits apercevoir, Dedans sa Danse paraît telle Qu’on meurt de danser avec Elle, Et du LUDRE, l’ASTRE LORRAIN73 Qui des Cœurs s’empare soudain, Par sa belle et forte Influence, Les prend illec comme en Cadence.

15. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre VIII » pp. 106-119

. — Les deux nouvelles sœurs Lyonnet. — Mademoiselle Mélanie. — Mademoiselle Clémentine. — L’objet de son ambition. — Elmyre Paurelle. — Marie Paurelle. — Un mot d’une vieille biche. — Mesdames Rose, Gérard et Flore. — Pourquoi je ne parle point de leur vie privée. — La vérité sur leur moralité. […] Ce sont les deux sœurs Lyonnet du boulevard du Temple. […] XII Les sœurs Paurelle, Elmyre et Maria, sont entiées eu même temps que M.

16. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XI. Le corps de ballet actuel. » pp. 228-269

Mère d’une grande fille qui travaille la comédie, au Conservatoire, et dont elle semble la sœur jumelle. […] Peut-être est-ce à cause de sa sœur. […] C’est la plus séduisante des blondes comme sa sœur est la plus succulente des brunes. […] Sa petite sœur, qui ne la quittait jamais d’une semelle, lui marchait derrière les talons en larmoyant à l’unisson. […] … Avec votre petite sœur, qui était sans cesse à vos côtés ?

17. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »

Deux charmantes Fleurs de jeunesse, Sœurs de la précédente Altesse, Savoir Alençon et Valois, Extraites du Sang de nos Rois. […] Deux jeunes Sœurs belles et sages, Qui charment tout par leurs visages, Mesdemoiselles de Nemours, Dignes des plus nobles amours.

18. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

Elle avait l’air d’une jeune sœur de cette admirable miss Booth, qui fonda l’armée du Salut. […] Elle s’exténue à lutter, car elle est à peu près seule à avoir la foi, avec sa sœur, miss Élisabeth Duncan, qui est, en fait, la directrice de l’École du Grünewald. Intelligente et fine, adorant sa sœur comme une déesse, elle a sacrifié sa vie à son adoration.

19. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VII. Brelan d’astres » pp. 134-175

L’Opéra comptait — depuis trois ans — les sœurs Elssler dans ses cadres. […] En outre, on s’était beaucoup occupé d’une prétendue passion que la plus jeune des deux sœurs aurait inspirée au duc de Reichstadt. […] Véron offrit aux sœurs Elssler un engagement de quarante mille francs par an. […] Sa sœur Thérèse lui servait le plus souvent de partenaire. […] *** En 1840, les deux sœurs partirent pour Rome.

20. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « A, son altesse royale. Monseigneur. le duc d'Orléans, petit-fils de France. » pp. -

L’Ouvrage s’est ressenti de son acceuil favorable, auquel j’ai certainement plus attribué le succès qu’il a eu dans le Public, qu’à tout autre mérite ; ce qui fera peut-être trouver extraordinaire à Votre Altesse Royale, qu’au lieu de me contenter de lui en venir témoigner mon humble reconnoissance, j’ose lui faire observer une espece d’engagement auquel Elle ne s’attendoit pas, & qu’elle a néanmoins pris en faveur de l’Histoire de la Danse, comme sœur de la Musique : c’est une cadette qui n’a pas besoin d’une protection moindre que celle que vous avez accordée à l’aînée, pour paroître avec agrément dans le monde.

21. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Les Danaïdes, ou. Hypermnestre. Ballet tragique. en cinq actes. » pp. 183-195

Danaüs devancé par deux Officiers fait poser sur l’autel un vase d’or couvert d’un tapis de brocard ; les Officiers se retirent, et les Danaïdes s’assemblent auprès de leur père ; il les engage de jurer par les Divinités, dont il leur dérobe l’image, d’être inviolablement fidelles aux serment d’obéissance qu’il exige d’elles ; Hypermnestre et ses sœurs s’avancent vers l’autel ; elles posent respectueusement la main sur ce marbre sacré, et s’engagent solemnellement et en présence des Dieux, de n’être point parjures à leurs serments ; Danaüs jouissant d’avance du succès funeste de sa ruse barbare, découvre le vase mystérieux ; il ordonne à ses filles de faire le partage de ce qu’il renferme, et elles en tirent chacune un poignard ; immobiles et tremblantes, elles n’osent lever les yeux ; mais leur père, arrachant le voile qui déroboit les statues, montre à ses filles les Divinités, sous les loix des quelles elles viennent de s’ensager. […] A ce spectacle, les Danaïdes reculent épouvantées ; Hypermnestre frémissant du crime, que son père exige d’elle, tombe à ses genoux ainsi que ses sœurs ; en vain elles veulent révoquer leurs sermens ; en vain conjurent-elles Danaüs de leur épargner l’horreur et le remords d’un parricide ; ce père barbare est insensible aux larmes et aux prières de ses filles ; il les menace, il entre en fureur, et il leur ordonne en se retirant de lui obéir, et de ne point épargner le sang de leurs époux. Hypermnestre livrée à la douleur fait tous ses efforts pour engager ses sœurs à renoncer à un projet si horrible ; mais celles-ci, peu sensibles à une union où leur cœur n’est que foiblemeut intéressé, assurent Hypermnestre, qu’elles volent au parricide pour conserver les jours de leur père ; Hypermnestre ne veut point tremper ses mains dans le sang de Lincée, et se retire dans la ferme résolution de tout entreprendre pour le soustraire à la haine de Danaüs.

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