Au pied de la scène, se trouvaient deux bassins qui laissaient jaillir des fontaines lumineuses. […] Le public, qui se trouvait de l’autre côté des pièces d’eau, ne devait certainement pas l’entendre. […] Qui était-il donc pour se trouver ainsi, au titre d’invité, parmi tous ces rois et ces reines, tous ces princes et ces princesses ?
Il n’est que trop ordinaire que dans les festins des noces les règles de la tempérance ne soient pas bien exactement observées, qu’on y chante des chansons mauvaises, et qu’on y tienne des discours indécens ; et quand des jeunes gens viennent à la danse, déjà échauffés par des chansons lubriques qu’ils ont chantées ou entendues, et par les discours très-indécens qu’une infinité de gens ne rougissent pas de tenir à l’occasion du mariage qui se célèbre, combien est-il facile, je dirai même inévitable, qu’ils soient fortement excités à la volupté par la vue des jeunes personnes d’un autre sexe, au milieu desquelles ils se trouvent, et par la très-grande familiarité que la danse leur fait avoir avec elles ? […] Qu’on n’entende parmi vous ni paroles déshonnêtes, ni folie, ni bouffonnerie, ce qui ne convient pas à votre état ; et on n’entend dans vos noces que des discours bouffons et déshonnêtes… Le diable peut-il manquer de se trouver où l’on tient de pareils discours ? […] Jésus-Christ ne se trouve point où sont les joueurs d’instrumens : Ubì sunt tibicines, nequaquàm est Christus ; et s’il y en a dans une maison où il entre, il commence par les faire sortir, et il opère ensuite des miracles, comme on le voit dans l’histoire de la résurrection de la fille de Jaïr, chef de la synagogue, rapportée par saint Matthieu. […] Que les noces se fassent en la manière que je le recommande, et l’on éprouvera la vérité de ce que je dis, que le plaisir solide se trouve, non dans ce qui flatte les passions, mais dans la pratique de la vertu : Faciat quispiam nuptias quales ego dico, et videbit voluptatem.
Quant au second mouvement qui se prend de bas en haut, la main étant en dessous, comme il est répresenté par 2. il faut laisser plier le poignet, 4. puis laisser retourner la main en haut faisant un demi-tour, comme vous le tracent ces mots rond du poignet, & par ce mouvement la main se trouve à la premiere representation des bras de même qu’à cette derniere. 1.
Bientôt il se trouva sur le pont de Brooklyn, noir de monde et sillonné de trains et de tramways, bondés quand ils se dirigeaient sur New-York et complètement vides quand ils revenaient sur Brooklyn. Mortier ignorait que tout Brooklyn allait travailler sur la rive de New-York, où se trouve le quartier des affaires, et que l’heure du travail est la même pour tous, dans ce pays précis. […] Finalement, il se trouva dans une rue, où il n’y avait que des marchands d’habits. […] Une assiette centrale, entourée d’une dizaine de petites assiettes, se trouvait devant chaque convive. […] A Cuba, tous nos plans se trouvèrent changés.
& qui fait le troisiéme pas de votre pas de Bourrée, le bras droit se plie en formant l’opposition au pied gauche qui se trouve devant : ce qui produit deux oppositions dans ce pas, mais quelquefois on ne la fait pas à cause de l’enchaînement d’un autre pas qui suit, & qui en change sa regle ; parce qu’il peut arriver que vous soyez obligé de plier les deux bras, pour faire ce pas suivant, alors c’est l’affaire du Maître de vous conduire. […] Il y a une autre espece de pas de Bourrée, qui se fait en place & en presence ; mais comme ce pas est ouvert d’abord, les bras imitent les pas : par exemple, vous prenez votre demi-coupé du pied droit à côté à la 2e. position, & comme vos deux bras sont ouverts, vous pliez les deux poignets en faisant un rond entier de haut en bas, je dis un rond entier, parce que les mains retournent en haut comme elles étoient ; mais au second pas que vous portez à côté, comme il est dit dans la maniere de le faire, en tirant l’autre pied derriere qui fait le troisiéme pas, vous pliez le même bras du pied que vous tirez derriere ; ce qui fait le contraste au pied qui se trouve devant.
Le Contre-tems de Chaconne se prend de la 3e ou 4e position ; comme il est expliqué dans ma premiere Partie : ainsi il demande une opposition ; c’est pourquoi si vous avez le pied gauche devant, c’est le bras droit qui se trouve opposé : & dans cette attitude ayant le corps posé sur le pied gauche, il faut plier dessus, & sauter en étendant le bras droit ; puis porter le pied droit à côté à la 2e position en allant à droit, & si vous portez le pied gauche derriere à la troisiéme, qui est votre second pas, dans le même tems le bras gauche se plie de bas en haut ; ce qui fait le contraste au pied droit qui est devant. Mais lorsque vous portez le pied gauche devant le droit à la cinquiéme position ; c’est le bras droit qui s’oppose : par consequent dans l’étenduë de ce pas, il se trouve deux oppositions differentes dans une seule : ce qui n’est causé que par un seul pas, soit devant, soit derriere.
Les plus grands Seigneurs de la Cour, Avec les Dames, tour à tour, Dans le petit Parc se trouvèrent, Et quelque temps s’y promenèrent.
Troisième position On portera le talon du pied droit à la boucle ou au milieu du pied gauche, de manière que les deux pieds se trouvent croisés et également en dehors.
Ils firent plus encore ; ils réunirent la fourberie à l’incapacité ; mon nom se trouva placé sur leurs affiches mensongères et étoit pour eux un passe-port capable de favoriser l’entrée libre de leurs contrebandes.
Comme ce pas est des plus agréables, & qu’il y a une maniere de conduire les bras avec grace en faisant ce pas, c’est ce qui se trouvera dans ma seconde partie Chapitre X.
J’y joindrai encore un petit Traité de la composition du Balet, afin que cette Noble Jeunesse ne se trouve pas embarassée, lorsqu’elle sera obligée de paroître dans les Balets du Roi, & autres semblables où j’espere qu’elle se distinguera, pourvû qu’elle veüille indépendamment des bonnes leçons que lui en auront dû donner les Maîtres, s’appliquer à bien comprendre les moïens clairs & faciles que je lui en donnerai.
c’est pourquoi indépendamment de ce que j’ai déja dit de la maniere de marcher dans les Chapitres précédens qui regardent également l’un & l’autre Sexe, les mêmes remarques sont necessaires pour les Demoiselles, car elles doivent tourner les pieds, & étendre les genoux, quoique l’on prétende que l’on ne s’apperçoit pas de ces défauts ; mais pour s’en désabuser, sur tout pour les jeunes personnes qui se négligent, je ne veux que leur propre aveu, qu’elles se presentent devant un miroir, & qu’elles marchent quelques pas en observant la maniere de marcher que je viens de décrire dans les Chapitres ci-devant, ou qu’elles marchent nonchalemment, elles se trouveront tout un autre air ; alors elles conviendront que d’avoir la tête droite, le corps en est plus ferme, les genoux étendus, les pas en sont plus assurez.
Mais pour donner une intelligence plus facile de comprendre ce pas dans tous ces differens mouvemens ; j’ay mis ces trois figures de suite qui en démontrent tous les tems ; Savoir, la premiere lorsque vous êtes élevé sur la pointe des pieds, comme je viens de le dire, le pied droit devant en laissant échaper les deux jambes à la fois, le pied droit qui étoit devant se trouve derriere, & les genoux pliez de même que le represente cette premiere Figure ; la seconde fait voir le changement au second mouvement, puis que le pied droit revient devant & les genoux sont pliez, comme au premier ; & la troisiéme represente le dernier mouvement qui se termine par un assemblé, ce qui finit l’étenduë de ce pas.