/ 151
69. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIX. » pp. 201-212

Je reviens à Garrick. […] A deux heures on sonne une cloche ; le tailleur, le sellier, le chirurgien, l’apothicaire, le barbier, le charpentier, le serrurier, le carossier, etc. etc. ferment leurs boutiques ; ils arrivent au château, ou on leur sert un très bon diner ; à trois heures, chacun revient chez soi reprendre ses travaux.

70. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

Psyché cherche à travers l’obscurité ou son vainqueur, ou une issue pour sortir des ténèbres ; mais elle trouve bientôt l’amour qui la quitte d’instant en instant, pour augmenter son trouble et son impatience, et qui revient toujours à elle, plus tendre, et plus empressé : C’est vainement que Psyché le presse de se faire connoître ; les refus de l’Amour sont constans ; il veut jouir de l’incognito. […] Psyché revenue à elle-même, cherche vainement à sortir de ce lieu d’épouvante et d’horreur ; ses genoux tremblans se dérobent sous elle ; elle tombe et elle invoque l’Amour : puis apperçevant les Euménides et les Démons étendus sur ses rochers et privés de mouvemens, elle s’imagine que ces monstres implacables sont endormis : elle se dispose à gravir la cime d’un rocher qui se prolonge en col de grue sur le fleuve ; mais la troupe infernale se lève, trépigne de rage, s’élance du haut des rochers, poursuit sa proye et l’atteint : Tisiphone s’en saisit.

71. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 29 janvier. Graine d’étoiles. Plante et fleur. — Grands sujets. — Inconvénients d’un beau titre. »

Car si je reviens à mes métaphores de botaniste, je n’ai qu’à inscrire sur sa fiche : Roselly-Rose France…

72. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Hyménée et Cryséïs. Ballet anacréontique. » pp. 149-155

Un jeune enfant effrayé et mouillé par l’orage, court avec précipitation ; il cherche un azile au milieu des jeunes Athéniennes ; Cryséïs le reçoit dans ses bras ; il a peur, et peint sa situation ; il tremble de froid, pleure, et intéresse ces jeunes beautés ; il vole des bras des unes dans ceux des autres ; mais il revient sans cesse dans ceux de la belle Cryséïs ; il se couche sur son sein, l’embrasse et partage ses tendres caresses entre elle et le jeune Hyménée.

73. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre XIV. » pp. 77-82

Je reviens, Madame, à l’année 1740.

74. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre ii. sur le même sujet. » pp. 116-121

Je reviens à mon objet.

75. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Première lettre. A monsieur le duc d’Autremont, château d’Autremont. » pp. 79-81

Vous réfléchirez, et, si vous me le permettez, j’y reviendrai dans ma prochaine lettre.

76. (1881) Albine Fiori « Albine. Le dernier roman de George Sand — Septième lettre. Juste Odoard à Mlle de Nesmes. » pp. 446-448

Il est donc parti ce matin, à cheval, pour aller et revenir plus vite, et depuis six heures jusqu’à midi j’ai exploré le vieux manoir de la cave au grenier.

77. (1845) Notice sur Giselle pp. 3-24

L’air du pas qu’elle a dansé avec son cher Loys, lorsqu’il n’était pas le comte Albrecht, lui revient en mémoire ; elle en exécute les poses et les temps avec une rapidité qui s’augmente toujours ; puis, dans un éclair de raison qui lui revient, elle veut se tuer et se laisse tomber sur la pointe de l’épée apportée par Hilarion. […] Précisément une victime nous arrive ; ce misérable Hilarion, troublé par ses remords, trompé par un faux sentier de la forêt, revient à son point de départ, à la tombe de Giselle.

78. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE XI. » pp. 290-314

En voici la raison ; la contraction des muscles dans les efforts du saut roidit les articulations, & force chaque partie à rentrer dans sa place & à revenir à sa forme naturelle ; les genoux ainsi forcés se portent donc en dedans, ils reprennent leur volume ; ce volume met un obstacle aux battemens de l’entrechat ; plus ces parties se joignent, plus celles qui leur sont inférieures s’éloignent ; les jambes ne pouvant ni battre ni croiser, restent comme immobiles au moment de l’action des genoux qui roulent désagréablement l’un sur l’autre, & l’entrechat n’étant ni coupé, ni battu, ni croisé par le bas, ne sauroit avoir la vîtesse & le brillant qui en font le mérite. […] Avant de terminer cette Lettre, revenons un moment aux Danseurs jarretés & arqués, & souffrez que je vous mette sous les yeux deux exemples vivants : c’est Monsieur Lany & Monsieur Vestris ; tous deux célebres, tous deux inimitables, ils vous convaincront qu’il est un Art qui en corrigeant la nature, sait l’embellir.

79. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63

Quant au second mouvement qui se prend de bas en haut, les mains se trouvant en dessous, il faut plier les poignets et les coudes en faisant seulement un cercle, et en observant que les deux bras doivent se plier également l’un contre l’autre, et, revenir à leur première attitude.

80. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXIV, comment m. claretie m’a décidée à écrire ce livre » pp. 272-285

Quand je revins j’appris qu’elle avait demeuré, pendant mon absence, à l’hôtel où je l’avais laissée, et que sa note, mise à mon compte, s’élevait à près de six mille francs. […] Il revint à la charge.

81. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Je marchais, — un matin, — dans les semelles des sœurs Fiocre qui s’en revenaient du marché. […] Ce gentleman ne manqua point de revenir à la représentation suivante.

/ 151