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36. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Cette Princesse flattée de l’hommage de Jarbe, reçoit les présens qui lui sont offerts ; mais elle lui donne à entendre qu’elle ne peut accepter le don de son cœur, et que sa liberté lui est plus chère que toutes les couronnes de l’univers : Cependant en dédaignant les vœux de ce Roi, elle fait sentir à Enée que lui seul règne sur son ame, et qu’elle lui sacrifie avec plaisir un double trône, sur le quel elle est la maîtresse de monter.

37. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XXII, gab » pp. 250-

Lorsque je l’ai connue elle habitait un appartement sombre, meublé à l’indienne, où dans son costume de velours noir, elle donnait l’impression de quelque princesse byzantine.

38. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Psyché et l’Amour. Ballet héroï-pantomime. » pp. 121-134

On sait que Psyché étoit d’une beauté rare ; que Vénus en devint si jalouse, qu’elle employa tout son pouvoir pour la persécuter, que l’Amour frappé des charmes de Psyché, conçut pour elle la passion la plus vive, et qu’il se détermina à l’épouser ; que la curiosité de cette jeune Princesse pour connaître son vainqueur, qui ne la voyoit que la nuit, excita pendant quelque tems la colère de ce dieu, et qu’il l’abandonna quelques instans ; on n’ignore pas, dis-je, que Venus profita de ce moment, pour s’abandonner à sa vengeance, et qu’elle livra la malheureuse Psyché aux fureurs des divinités infernales ; qu’indépendamment des tourmens que les furies lui firent éprouver dans ce séjour de douleur, elle y perdit encore ses charmes et sa beauté ; que l’Amour toujours tendre et toujours épris se fraya une route dans les enfers, qu’il y enleva Psyché prête à perdre la vie, qu’il la transporta dans le palais de Vénus, qu’il reconcilia enfin cette divinité avec Psyché, qui recouvra sa fraîcheur et ses charmes : et que l’Amour l’épousa.

39. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « IV. Le mastic et le chausson » pp. 36-53

Mademoislle Mariette, — qui vivait vers le milieu du dix-huitième siècle, et qu’on avait baptisée la Princesse, à cause de sa liaison avec le prince de Carignan, intendant pour Sa Majesté près de l’Académie royale de musique, — dansait un soir — 1727 — lorsque sa robe et ses paniers, accrochés par un décor qui émergeait des dessous, restèrent en l’air et permirent aux spectateurs de contempler ce que cette belle personne n’exhibait qu’en particulier.

40. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Un soir que je dansais à La Haye, la princesse était dans la salle avec le major Winslow et d’autres personnes de sa suite.

41. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « XII. Le foyer de la danse » pp. 270-287

L’hilarité alors ne garda plus de bornes… Cette génération de figurantes dura jusqu’à l’invasion des alliés, qui en firent : Des millionnaires, Des princesses, Des mères de famille respectées… Car on peut faire d’une marcheuse : Une rentière, Une grande dame, Une femme honnête, au besoin… Tout ce qu’on voudra, — tout, tout, tout… Excepté une artiste.

42. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

On prit ce caprice un peu prolongé pour une affection sérieuse ; on s’en effraya, à tort peut-être, et mademoiselle Albertine, traitée en princesse… de la main gauche, inscrite sur le grand-livre de la dette publique, comblée d’égards et de cadeaux, fut priée d’aller passer trois mois à Londres. […] Emma Livry débuta sous les auspices de la grande artiste, qui oubliait qu’elle était la comtesse Gilbert des Voisins et la mère d’une princesse du vrai monde, pour ne se plus souvenir que d’un art auquel elle devait une plus rare illustration que celle du rang social.

43. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Paralele. DE. LA PEINTURE. ET DE. LA POESIE. » pp. 213-269

On infere aussi que cet accouchement fut heureux, par la constellation de Castor que le Peintre a mis au haut du tableau, & qui est le simbole des événemens favorables ; à côté du tableau est la fécondité, qui tournée vers la Reine, lui montre dans une corne d’abondance cinq petits enfans, pour donner à entendre que ceux qui naîtront de cette Princesse iront jusqu’à ce nombre : dans la figure de la Reine on juge facilement par la rougeur de ses yeux, qu’elle vient de soufrir dans son accouchement ; & par ces mêmes yeux amoureusement tournez du côté de ce nouveau Prince, joint aux traits du visage que le Peintre a divinement ménagez, il n’y a personne qui ne remarque une double passion, je veux dire un reste de douleur avec un commencement de joie, & qui n’en tire cette consequence, que l’amour maternel & la joie d’avoir mis un Daufin au monde, ont fait oublier à cette Princesse les douleurs de l’enfantement.

44. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre V. » pp. 37-55

M. le Dauphin, et Me la Dauphine, les Princes et les Princesses du sang, les Ducs et les Duchesses, enfin ce qu’il y avoit de Grands à la cour, figura dans ce spectacle.

45. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Iphigenie en Tauride. Ballet tragique » pp. 235-256

Isménie qui n’a pu se donner la mort, se consacre aux autels de Diane ; elle part avec les Grecs, qui emportent sa statue et qui vont lui élever un temple dans l’Attique ; cette Princesse quitte sa patrie pour se livrer aux fonctions sacrées de la Déesse, et être Grande Prêtresse de ses autels.

46. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Elle avait à jouer le rôle d’une jeune princesse chinoise, amoureuse d’un étudiant qui, de son côté, n’aimait que sa chatte. […] Il consentit à la métamorphose et ce fut la princesse qui prit la place de l’animal.

47. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Cela ne changea qu’au ballet du Triomphe de l’Amour, représenté à Saint-Germain-en-Laye ; on y vit danser monseigneur le Dauphin et madame la Dauphine, Mademoiselle, madame la princesse de Conti, et autres princes et princesses, seigneurs et dames de la cour.

48. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Le roi de Prusse n’avait jamais conduit ses filles au ballet des Bayadères, qui avait la réputation de ne pas être un spectacle pour de jeunes princesses.

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