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58. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VI. Objection : Il faut se récréer quelquefois. » pp. 179-187

Et lorsque ce sont des amis sages et fidèles, que le commerce que l’on a avec de tels amis est accompagné de tempérance et de retenue, qu’y a-t-il de plus agréable que des enfans pour un père qui les aime ? […] Imitons du moins, dit toujours le même père, (un peu auparavant) les Barbares chez qui il n’y a pas ces divertissemens si honteux du théâtre et des danses, dont nous imaginons ne pouvoir nous passer.

59. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VIII. Ballerines étrangères. » pp. 176-189

 — Le père de la débutante. — A Londres. — Un fameux pas de quatre. — Petit crayon de la diva. — Elle se retire du théâtre. — Extrait des Petites Affiches. […] Son père était une sorte de vieux caporal non moins tendre que dévoué.

60. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VIII. Objections : Plusieurs directeurs permettent la Danse. » pp. 202-205

Dira-t-on qu’ils ont plus de lumières et de piété, et qu’ils sont plus habiles dans l’art de conduire les ames, que ces anciens pères ?

61. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « X, les étoiles d’aujourd’hui. » pp. 204-

Ce fut là, occupée à se faire des mines, que monsieur son père la pinça, un beau matin, à Barcelone, vers 1867. […] L’année suivante, le père et l’enfant débarquaient à Paris, hôtel de Saragosse, rue Lafayette. […] La diva vit, entre son père et son frère, dans une uniformité paisible, recevant quelques abonnés, tapotant un peu du piano, parcourant le volume en vogue, se couchant tôt quand elle ne danse pas, et, comme elle n’oublie jamais de le faire remarquer aux journalistes qui la viennent mettre à la question piquant elle-même ses chaussons de travail… — Et pas la plus petite aventure ?

62. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Les sauvages dansent autour de leurs idoles et sur les tombeaux de leurs pères.

63. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1671 — 17 janvier : Psyché — Lettres en vers à Monsieur de Robinet — Robinet, lettre du 1er août 1671 »

Le grand Acteur, La Thorillière, Fait un Roy, de Psiché, le Père : Et montre tout l’air d’un Héros, Dans son geste, et dans ses propos, Et si bien dans sa douleur exprime, Que, dans tous les Cœurs, il l’imprime, Blâmant un Oracle felon, Qui, plus cruel que Ganelon, Veut que cette Fille adorée, Par un Serpent, soit dévorée : Lequel Arrêt est rapporté, Et bien nettement récité, Par un Acteur brillant et leste, Mais achevons, vite, le reste.

64. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre VIII. Preuve de la perfection réelle de la Danse ancienne. »

Un jour un Pantomime d’une trop petite taille entra sur la scène, pour représenter Hector : Voilà le Fils, s’écria la multitude, où est donc le Père ?

65. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre VII. Témoignage d’un célèbre Jurisconsulte contre les Danses. » pp. 94-98

C’est Dieu même qui, comme on l’a fait voir, a révélé dans ses Ecritures, et par la tradition constante des saints pères, que les danses ne peuvent que causer la perte éternelle de ceux et de celles qui les aiment, et qui ne veulent pas y renoncer.

66. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »

Aveline en survivance des sieurs Vestris père et Gardel aîné, est la plus étoffée de toutes.

67. (1797) Essai ou principes élémentaires de l'art de la danse, utiles aux personnes destinées à l'éducation de la jeunesse « Introduction »

C’est avec raison que les mythologistes font les arts enfants du même père.

68. (1671) Témoignages des gazettes en vers sur les spectacles dansés entre 1660 et 1671 «  1662 — 7 février : Ercole Amante — La Muse Historique de Loret — Loret, lettre du 11 février 1662 »

Sully, Duchesse des mieux née, De quantité d’appâts ornée, Et dont le Père, assurément, Fut Homme de grand jugement.

69. (1887) Ces Demoiselles de l’Opéra « VI. Ballade des dames du temps jadis. » pp. 88-

Elle était née à Toulouse, en 1777, d’un père italien qui avait joué la comédie. […] Clotilde avait les cheveux blonds, — la couleur de l’or et du soleil, — la couleur d’Eve avant d’avoir péché… Ses yeux ressemblaient à deux saphirs allumés sous l’arcade de ses sourcils, dont la nuit noire formait un contraste charmant avec la lumière sidérale de sa chevelure… Sa tête se balançait, comme une aigrette, sur un cou long, élégant et fier… Les amateurs de l’époque parlent encore, les paupières humides de larmes, — mais de ces larmes qui attestent le regret d’une sensation artistique perdue, — d’un certain mouvement de reins, indéfinissable et indescriptible, qui imprimait à tout le corps de cette danseuse un frémissement et un ragoût d’une suprême volupté… Quand, enfin, ses bras s’élevaient, — harmonieusement arrondis comme des anses d’amphore… Quand elle se penchait pour commencer une pirouette… Quand cette pose gracieuse découvrait hardiment le dessin du corsage et faisait saillir les trésors de la gorge, les crâneries de la hanche et les ondulations frissonnantes et correctes qui reliaient le buste au ventre et l’épaule à la cuisse… — Alors, me disait, il y a nombre d’années, un ancien commandant des vélites de la garde, rien que pour se laisser… cracher dans la bouche par cette ravissante drôlesse, on aurait baisé le… nez de l’Empereur d’Autriche, du Saint Père, du roi de Prusse, de Blücher et de Wellington !!! […] Quant à Adèle Dumilâtre, personne parmi nos pères n’a oublié le front large ; aux tempes molles et lumineuses, les yeux bleus transparents dans un ovale d’albâtre et le beau corps élancé, chaste et gracieux, — digne de la Diane antique, — de Myrtha, la reine des willis, au second acte de Giselle. […] Myrtha — et Sophie avaient un père ! […] Même question de la part du père.

70. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XIX, sardou et kawakami » pp. 214-

— Mais c’est que l’œil européen est tout pareil à l’œil du poisson, répondit le père.

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