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67. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XVII, quelques philosophes » pp. 188-

A la vérité, voyez-vous, je ne puis le montrer sans honte. […] Il montra du doigt, dans un coin de l’allée, une petite fontaine, au long de laquelle pendait un gobelet, fixé par une chaîne.

68. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Tant que je pus conserver des vers entiers de mon modèle, ou que je n’eus qu’à remplacer les termes techniques de son art par ceux du mien, je travaillai, on peut le croire, avec une merveilleuse facilité ; bientôt les épines se montrèrent. […] Chant I, vers Et montra pour rimer des chemins tout nouveaux. […] &c… Unissez à l’aplomb le maintien et l’adresse, Et ne vous piquez point d’une folle vitesse : Des mouvemens confus n’offrent rien de brillant ; Ils montrent peu de goût et jamais de talent. […] 145 L’ardeur de se montrer, et non pas de médire, Arma la vérité du vers de la satire. […] « Lorsque Louis xii voulut montrer toute la dignité de son rang à la ville de Milan, il ordonna un bal solennel où toute la noblesse fut invitée.

69. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre II. la dernière passion du chevalier frédéric de gentz  » pp. 37-96

Les nombreuses décorations que la plupart des souverains d’Europe accordèrent à Gentz paraissent aussi montrer qu’ils ne le considéraient point comme un scribe à gages, mais comme une force qui méritait d’être honorée. […] En 1829, Gastein avait particulièrement bien montré ses vertus de fontaine de Jouvence. […] Toute la journée il avait montré un entrain merveilleux. […] En permettant que son amie s’éloignât, il montrait combien profond et désintéressé était son amour pour elle. […] Un exemple va montrer à Rahel jusqu’où il en est venu : il s’est épris de Heine, oui, de Heine, le libéral, le pamphlétaire, l’apôtre de la Révolution !

70. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre VIII. victoires et revers  » pp. 262-319

Cette figurine, popularisée par la gravure, devint avec raison le portrait-type de Fanny Elssler, qu’il montrait dans son meilleur rôle, le mieux approprié à sa nature. […] Le critique veut montrer l’indépendance de son jugement. […] La danse après tout n’a d’autre but que de montrer de belles formes dans des poses gracieuses et de développer des lignes agréables à l’œil ; c’est un rythme muet, une musique que l’on regarde. […] Les claqueurs, « organisés comme un régiment de la garde nationale », dit le Bon Sens, frappèrent à tort et à travers. « Un jeune homme décoré, raconte le même journal, a été en butte à d’horribles violences. » Un spectateur qui tournait le dos à la scène et s’absorbait dans la lecture d’une brochure, sans doute pour montrer qu’il faisait peu de cas de Fanny Elssler, fut roué de coups. […] Lasse de se voir cantonner dans le monde du rêve, elle voulait montrer qu’elle était capable de créer autre chose que des figures impalpables et de réussir tout aussi bien dans la danse terrestre, dans les danses de caractère précises et plastiques.

71. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre quatrième. Étude des bras » pp. 57-63

Il faut que la position et le port des bras se montrent avec aisance et avec douceur.

72. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 5 mars. Pour le ballet français. Ballets russes ; ballets français. — Une variation de « Sylvia ». — « Fox-Péri ». — Juliette Péri. »

Si la variation est de lui, il s’est montré capable des plus grandes choses.

73. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VIII, sarah bernhardt. — le rêve et la réalité » pp. 82-97

Sarah m’avait demandé de venir déjeuner chez elle, le jour où il lui montrerait les épreuves. […] Chaque fois que je prenais la peine de montrer quelque chose à Sarah, on entendait l’électricien dire : — Mais je peux faire ça… C’est facile à copier… Oh !

74. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Seconde partie.] — Chapitre VII. Objection : On a toujours dansé. » pp. 188-201

Et n’avons-nous pas montré que dans les danses il ne peut y avoir de modestie, et qu’il s’y commet, au contraire, ordinairement beaucoup de péchés ? […] » Et pour montrer que les empereurs n’avoient pas de sujets plus fidèles et plus remplis de respect et d’amour pour eux que les chrétiens, Tertullien ajoute peu après : (c. 39.)

75. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre cinquième. Positions principales et leurs dérivés ; » pp. 64-70

VIII, et la fig. 2 de la même planche, qui sert à nous la montrer de profil.

76. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur les fêtes nationales] — Lettre iii. sur le même sujet. » pp. 122-128

On me dira que le camp élevé et retranché des Autrichiens, étoit facile à exécuter ; que le pont pouvoit se construire sans difficultés, mais on m’ob-jectera qu’il devenoit essentiel à la vérité, de montrer, la rivière et que c’est sur cet objet que les obstacles se multiplioient.

77. (1834) L’Opéra. Paris ou Le Livre des Cent-et-un. tome XV « L’Opéra. » pp. 366-428

Il nous paraît bien plus convenable d’en examiner rapidement les développemens, qui sont ceux de la civilisation elle-même, et de montrer avec quelle intimité les perfectionnemens du théâtre se lient au progrès des mœurs. […] On cite à la tête des auteurs de ces ouvrages Jean-Antoine Baïf, qui, né à Venise pendant l’ambassade de son père, avait pris le goût de ces représentations, et, en essayant de les reproduire, se montra, selon les chroniqueurs, aussi fameux poète que grand musicien. […] Ce n’est pas le désir d’étaler une facile érudition qui nous a porté à retracer avec quelques détails les premiers faits de l’opéra ; nous avons voulu montrer d’où lui venait la suprématie qui lui est attribuée dans la hiérarchie théâtrale, et quels étaient ses droits à la protection spéciale dont il a constamment été l’objet. […] A côté de l’Académie royale de Musique, on fonda une Académie royale de Danse ; elle vit d’abord à sa tête le célèbre Marcel, qui se flattait de reconnaître, à la seule démarche, la nation à laquelle appartenait toute personne qui s’adressait à lui ; cette académie avait ses priviléges, et entre autres celui de montrer l’art de la danse. […] Les artistes en étaient peu saillans, presque tous achevaient leur existence de renommée ; la jeunesse manquait à cette scène, aucun talent nouveau ne s’y montrait ; la danse prenait sur la musique une supériorité que celle-ci ne songeait pas à lui disputer.

78. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre X. » pp. 130-144

Je n’entends point au reste par le mot d’action, celle qui ne consiste qu’à se remuer, à se donner de la peine, à faire des efforts et à se tourmenter comme un forcené, pour sauter, ou pour montrer une âme que l’on n’a pas. […] Peu de prétentions à en montrer, une négligence bien entendue à la dérober quelque fois, ne la rend que plus piquante, et lui prête un nouvel attrait.

79. (1760) Lettres sur la danse et sur les ballets (1re éd.) [graphies originales] « LETTRES SUR LA DANSE. — LETTRE X. » pp. 261-289

Je n’entends point au reste par le mot d’action celle qui ne consiste qu’à se remuer, à se donner de la peine, à faire des efforts & à se tourmenter comme un forcené pour sauter, ou pour montrer une ame que l’on n’a pas. […] Peu de prétention à en montrer, une négligence bien entendue à la dérober quelquefois ne la rend que plus piquante, & lui prête un nouvel attrait.

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