Puis il s’avance, statue gardant son aspect frontal ; car il marche « en dehors » sur les plantes, s’appuyant surtout sur les talons, ce qui lui permet de marquer le rythme avec les doigts.
Voyez se présenter dans un cercle une jeune personne embarrassée dans sa marche et dans ses gestes, elle devient préoccupée et par conséquent timide ; se présente-t-elle au contraire avec une contenance sûre et aisée, elle apporte dans ses réparties et dans ses discours plus de présence d’esprit et de jugement.
Ce qui ne paraît, du premier coup d’œil, que frivole ou tout au plus agréable, prend dans l’examen un air imposant, l’imagination s’échauffe, à mesure qu’on démêle les marches diverses de l’industrie humaine. […] Nous commençons à la varier, à y mettre un feu qu’elle n’avait pas lorsque l’Abbé Du Bos écrivait : nous apercevons déjà le bon chemin ; nous nous mettrons bientôt en marche sans doute.
Vous avez, par des temps de marche et de course, exprimé directement la configuration du rythme ; vous avez calqué vos pas sur le dynamisme inhérent au texte musical en vous en faisant l’écho plastique.
Au début, les évolutions rythmées des dryades et de la Source éveillent quelques appréhensions, mais leur ennui stylisé se dissipe à la marche des Aegypans.
Elle a enjambé la première marche de l’échelle de Jacob qui mène au firmament chorégraphique.
Ces autres écoles réduisent toutes le mouvement des jambes à ces deux modes du déplacement de l’équilibre : la marche et la course.
— Nous nous asseyons sur un banc ou sur des marches, et nous mangeons ce que nous avons dans nos poches. […] Ce vieil homme avait une longue marche à fournir pour regagner sa demeure.
C’est ce que nous dit Noverre dans l’exemple qu’il apporte de la marche de l’homme ; ainsi quand il ajoute que l’Opposition est, lorsque l’homme, ou le danseur, a le pied droit devant, c’est-à-dire qu’il le porte en avant, il veut indiquer que le bras gauche doit, pour balancer la déclinaison de la ligne du centre de gravité, se porter en même temps en avant ; ce qui donne de plus au danseur infiniment de grâce, parce qu’il doit toujours éviter l’uniformité des lignes, comme la peinture le recommande à ses élèves.
C’est un grand défaut au théâtre, et qui choque les spectateurs ; car il leur fait perdre la charmante illusion de la danse, par la manière désagréable dont on marche dans les moments de repos ou dans l’instant que l’on se présente au public, pour l’exécution du pas.
Il fallut traduire, et cette tâche présenta des obstacles ; on les surmonta en changeant la marche du poëme ; et l’on mit sur les airs les paroles qui convenoient au chant ; on en supprima et on en ajouta qui n’avoient point été composées pour cet ouvrage.
Pour que les épisodes soient heureux, ils doivent naitre, pour ainsi dire, du sujet même, de manière qu’ils concourent à l’embellir, qu’ils en fassent partie essentielle, et qu’on ne puisse les supprimer sans affoiblir l’action et l’intérêt, sans s’opposer à la marche rapide que les ouvrages de ce genre doivent avoir.
Dans une sorte de pantomime mesurée, elle fait jouer ses bras, balance son torse ; elle marche et court ses danses sur la plante ou la demi-pointe, vire sur elle-même et, surtout, pose.