Puis viennent les exercices : dégagés à terre, ronds de jambe à terre, dégagés à la demi-hauteur, ronds de jambe en l’air, pliés, premiers temps de pointes, grands battements, etc… Plus tard, les divers adages ou développés, qui sont la préparation des temps sautés qu’on peut définir : une suite de grâces et de séductions ; développés à la seconde, attitudes, arabesques ouvertes, croisées, préparation de pirouettes à la quatrième, préparation cambrée en arrière, pirouettes renversées, préparation de pirouettes sur le coup de pied, pirouettes sur la pointe, pose pour commencer une variation.
La seconde, c’est que les danses sont un culte rendu au démon qui en a été l’inventeur, qui en est le docteur, et qui y excite.
Carlotta Grisi et Petipa, qui la seconde si merveilleusement, ont fait de ce dernier acte un véritable poème, une élégie chorégraphique pleine de charme et d’attendrissement.
La seconde est uniquement employée à l’habillement de Vénus ; les Graces se chargent de son ajustement ; une partie des Nymphes s’occupe à ranger la toilette, pendant que les autres apportent aux Graces les ajustemens nécessaires ; les jeux et les plaisirs, non moins empressés à servir la Déesse, tiennent, ceux-ci la boîte à rouge, ceux-là la boité à mouches, le bouquet, le collier, les bracelets etc.
La seconde est uniquement employée à l’habillement de Vénus.
Mais le plus beau qu’on connaisse maintenant à ce théâtre, est le chœur Brillant soleil, etc. de la seconde entrée des Indes galantes. […] Comme la première ne consiste pas seulement en un arrangement méthodique de mots, et que la seconde doit être tout autre chose qu’un simple mélange de couleurs, de même la Musique n’est rien moins qu’une suite sans objet de sons divers.
L’invention ou la forme du ballet est la première de ses parties essentielles : les figures sont la seconde : les mouvements la troisième : la Musique qui comprend les chants, les ritournelles, et les symphonies, est la quatrième : la décoration et les machines sont la cinquième : la Poésie est la dernière ; elle n’était chargée que de donner par quelques récits les premières notions de l’action qu’on représentait.
Une autre contemporaine de Fanny Bias était Lise Noblet, la plus connue de trois sœurs, dont la seconde, Mme Alexis Dupont, dansait, comme Lise, à l’Opéra, tandis que la troisième, Alexandrine, appartenait au Théâtre-Français.
« Elle a dansé et elle a plu. » Une fonction et une qualité, dont la première n’est pas indispensable, mais dont la seconde est rigoureusement nécessaire à l’Opéra.
Toutes ces nouveautés dans le monde des théâtres captivaient trop Paris pour qu’il pût s’intéresser vivement à la Gypsi de Fanny Elssler *** L’astre de Fanny Elssler pâlissait dans la seconde moitié de l’année 1838. […] Mieux que de l’imprudence, c’était de l’enfantillage ; et malheureusement il est telle circonstance comme tel âge dans la vie (Mlle Elssler a pu s’en convaincre par elle-même), où, même à une jolie femme, il n’est pas permis d’être enfant. » Lorsque Fanny fut rentrée à Paris, dans la seconde quinzaine d’août, la campagne menée contre elle continua.
La seconde commença par une mascarade aux flambeaux, composée de plusieurs troupes de masques à cheval. […] Les cent-suisses occupaient la seconde salle ; les gardes-du-corps la troisième. […] Le piédestal qui avait 18 pieds de hauteur, était orné, sur les quatre angles de sa corniche, de quatre dauphins et autres attributs ; ses quatre faces étaient décorées de tables avec moulures, qui renfermaient quatre inscriptions ; la première en français, la seconde en espagnol, la troisième en italien, et la quatrième en latin. […] Le même jour la princesse honora pour la seconde fois de sa présence l’opéra ; elle était placée comme la première fois, et les mêmes personnes eurent l’honneur d’être admises à l’amphithéâtre : on joua l’opéra d’Issé sans prologue, et à cette représentation parut une décoration qui venait d’être achevée sur les desseins et par les soins du chevalier Servandoni. […] La seconde, intitulée Lesgu et la Frenaye, et dont les officiers de M. le duc d’Orléans faisaient les honneurs, était la bijouterie ; elle était meublée de moire d’or, avec une pente autour, relevée en broderie d’or et ornée de glaces.
Il faut donc obseruer en y commençant (à fin de ioindre la grace à l’action) que l’on ne doit iamais plier les genoüils que lors qu’on veut prendre son temps pour s’esleuer, d’autant qu’il faut que tous les mouuemens procedent de la hanche, & qu’à chacun d’iceux la pointe des pieds (fort releuee) paruienne en la passant au talon, & de ceste façon la passer par degrez premierement à deux, puis à trois, & ainsi continuer, tenant tousiours le corps ferme & droict sans bransler la teste, ayant la pointe des pieds, tant en s’esleuant qu’en descendant vn peu ouuerte, & tomber l’vn assez pres de l’autre, à fin de se mieux reprendre, & pour moins de peine, on se peut seruir d’vne table, ou de deux chaises pour se soustenir sur la force des bras, puis venant à s’exercer sans appuy en s’esleuant à la premiere, faut porter les mains iusques au busque du pourpoint, comme qui prendroit sa force pour faire vn saut, & à la seconde, les descendre ouurant vn peu les bras, & ainsi continuer, tenant tousiours la veuë esgale de sa hauteur sans se courber, & quand on sera paruenu à ce poinct de la pouuoir passer à six, il s’y faut arrester, & s’y exercer fort, à fin de la faire facilement, car il est tres vray que passee à sept, ou à huict, elle n’en paroit pas d’auantage, au contraire on ne fait que frisotter du genoüil en bas, outre qu’il est impossible d’en faire que fort peu de suitte, dont les actions sont ordinairement forcees, si bien qu’il vaudroit mieux ne la passer qu’à quatre sur les deux pieds, & que ce fut auec facilité.
La seconde représentation et les suivantes confirmèrent la bonne impression laissée par la première.