Sa Danse était formée de toutes les jolies attitudes qui peuvent peindre une pareille passion.
ces caracoles, ces petits sauts latéraux de la nymphe sont bien jolis, pétillants d’esprit, de grâce mutine.
Mais ce canard servait la popularité de la jolie Viennoise et aidait à son succès. […] — La Jolie Fille de Gand. […] — Danse, Carlotta, danse, ripostait le maître de ballet, tu es trop jolie pour te faire chanteuse ; il y a déjà deux Grisi qui chantent, tu seras écrasée par la comparaison et plus tard par le souvenir. […] Au mérite de bien danser, elle joint celui de bien chanter, deux talents difficiles à concilier ; sa voix est agile, claire, un peu aiguë, faible dans le médium, mais elle la conduit avec adresse et méthode, c’est une très jolie voix de danseuse. […] C’est la nature prise sur le fait. » Plus tard, le grand coloriste ajoutait, à propos de la Jolie Fille de Gand, — juillet 1842, — de MM. de Saint-Georges et Adam : « Comme elle vole, comme elle s’élève, comme elle plane !
Et le dialogue suivant s’établit : — Est-elle jolie ? […] — Non, elle n’est pas jolie, répondit la buraliste.
Une variation très bien dansée par Mlle de Craponne et qui comporte de forts jolis temps piqués et relevés sur la pointe, nous prive cependant de ce qu’il y a chez cette danseuse de plus personnel : son superbe bondissement.
La nature lui avoit refusé tout ce qu’il faut pour en avoir ; elle n’étoit ni jolie ni grande ni bienfaite ; mais sa danse étoit vive, légère et pleine de gaieté et de brillant.
.… La grande avant-scène de gauche formait la loge royale, celle d’en face appartenait à la marquise Aguado, toujours entourée des plus jolies femmes de la colonie espagnole. […] — Il m’a payée en livres, j’aurais mieux aimé en francs. » * * * Le foyer de la danse avait eu un rôle assez effacé sous le Premier Empire : les généraux enlevaient les plus jolies ballerines, les emmenaient avec eux « en campagne, au diable, ou ailleurs » ; l’empereur trouvait sans doute que c’était assez du foyer de la Comédie pour alimenter la causerie. […] Gautier : « C’est une très jolie voix de danseuse ; beaucoup de cantatrices qui ne dansent point, n’en pourraient pas faire autant. » Plus tard il l’adora.
D’ailleurs, Monsieur, une jolie physionomie, de beaux yeux, une taille élégante & des bras voluptueux, sont des écueils inévitables contre lesquels la critique va se briser, & où le cœur & la raison font souvent naufrage. Les jolies femmes sont comme des bijoux artistement montés, on ne peut les voir sans souhaiter de les posséder ; & le desir d’en jouir ne permet pas de s’arrêter à une infinité de défauts qui ne s’opposent jamais à des applaudissements & à des louanges intéressées.
Ces battements sont d’un très joli effet, et ils donnent de la vivacité et du brillant aux jambes79.
IX Des gros mots pour des bêtises, des canons rayés contre une armée de jolies filles sans défense — c’est presque déloyal.
Mais le bouquet, ce fut lorsqu’un élève des Beaux-Arts me demanda si je ne pouvais pas lui rendre soixante-dix francs qu’il m’avait prêtés deux ans plus tôt, par l’entremise de ma jolie secrétaire. […] Ce joli sourire sur les lèvres qui se tordent au théâtre sous la douleur de l’hara-kiri !
[4] L’homme doit avoir une manière de danser qui diffère de celle de la femme ; les temps de vigueur, de force et l’exécution hardie, majestueuse du premier, ne siéraient point à la seconde, qui ne doit plaire et briller, que par des mouvements gracieux et souples, par de jolis pas terre-à-terre, et par une décente volupté dans ses attitudes75.
On aperçoit dans cette composition indigente et routinière de nombreuses jolies philistines en rose ou en vert s’adonnant à un exercice prolongé pareil de tous points aux mouvements d’un frotteur qui astiquerait un parquet en mesure.