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104. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre VII. Des Spectacles des Danseurs de corde, & de l’Art Gymnastique, & des sauts périlleux. » pp. 161-182

C’étoit un usage établi parmi les Juifs, de danser à toutes les fêtes de réjouissance & aux noces : les conviez se faisoient honneur de danser avec la mariée ; & si Notre-Seigneur ne dansa pas aux noces de Cana, du-moins y convertit-il l’eau en vin, pour témoigner sa reconnoissance à la mariée, & pour en prolonger le divertissement. Lucien fait mention que Sylene étoit un aussi bon danseur que grand Philosophe parmi les Egyptiens, & qu’il dansa la Cordace au son de la lyre d’Apollon, dans un festin qui fut fait en l’honneur des Dieux ; ce qui fut aussi cause que les Egyptiens le choisirent par préférence pour l’éducation de Bacchus, dont il fit aussi un excellent danseur.

105. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XV, quelques souverains » pp. 160-177

Une de ses dames d’honneur me répondit que le séjour de la Reine était très limité et que Sa Majesté avait déjà accepté trop d’invitations, pour qu’il lui fût possible de prendre de nouveaux engagements. […] Le même soir une de mes amies vint m’aviser qu’elle avait écrit la veille à la dame d’honneur de la Reine, qu’elle connaissait, de venir me voir danser à l’Hippodrome.

106. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Apologie de la danse. » pp. 11-24

Ie leur monstreray dans Plutarque qu’vn Damonidas l’a mise au rang des choses plus recommandables, & qu’Epaminondas s’en seruoit industrieusement au choc d’vne bataille, & s’y exerçoit encores parmy les dames de sa cité, n’estimant pas que ce fut chose qui derogeast à l’honneur de ses victoires ny à la reformation de sa vie. […] Ie dis ceux : pource que ie ne puis donner ma voix à l’inconsideration de plusieurs, qui poussez de quelque affection particuliere, ou forcez, peut estre, de cest instinct qui nous faict ordinairement fauoriser vne chose plus que l’autre, & bien souuent trouuer chois en deux pareils subiects, attribuent c’est aduantage à vn seul ; car si l’on iuge que tant de personnes qu’on sçait auoir attaint la perfection de bien danser, ont apris en diuers lieux & soubs differents Maistres, & qu’eux mesmes par leur exercice & iugement y ont apporté quelque chose du leur, on sçaura que i’ay raison de dire qu’vn seul n’a pas inuenté tout ce qui est auiourd’huy receu estre bien faict : mais que plusieurs, qui plus, qui moins y ont contribué leur industrie, & que par consequent il est tres-raisonnable que tout plain de braues gens qui honnorent ceste profession participent à ceste loüange, sinon à pareil degré d’honneur que les premiers, au moins à mesure que chacun a de la vertu ce qui sera d’autant plus equitable qu’ils ont acquis dequoy se faire imiter & se distinguer d’auec ceux qu’on sçait profaner le mestier.

107. (1623) Apologie de la danse et la parfaite méthode de l’enseigner tant aux cavaliers qu’aux dames [graphies originales] « Methode povr les dames. » pp. 53-69

Car celles-là sont fort blasmables qui par timidité ou par desdain, desobligent (par vn ie ne sçay pas danser) ceux qui leur font l’honneur de les en prier, & quoy qu’elles croyent en estre honnestement quittes par telles ou semblables paroles, qui sans doute auroient bonne grace, si elles estoient priees de quelque autre danse, ne laissent pas pourtant en celle-cy où la qualité de leur excuse se change en pur refus d’offenser la courtoisie d’vn Caualier que la honte de se veoir refusé feroit volontiers rougir, s’il n’auoit la grace assez asseuree, ou n’estoit d’humeur propre pour tourner le tout en raillerie. […] Ioint que ce n’est pas icy qu’vn essay que i’ay resolu faire gouster auant que d’entreprendre d’auantage, & n’attens que l’honneur des commandemens de ceux en faueur de qui ie me donne au public, pour traicter plus au long vn sujet que leurs merites authorisent si dignement, & l’annoblir d’autre sorte de danses, tant pour le contentement des plus curieux, que pour le soulagement de ceux qui font profession de les enseigner, & bien que ie face en cela, comme en toute autre chose, vne humble confession de mon insuffisance, si esperay-ie qu’outre que la gloire que ie me suis promise en les obeyssant, me pourroit rendre aysé tout ce que tout le monde pense tenir de l’impossible.

108. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre VII. Sur le même sujet. » pp. 40-55

  Mais il faut, Madame, que ces deux arts majestueux et imposants soient favorisés par d’heureuses circonstances ; car ce sont elles qui dans tous les genres, déploient et mettent en évidence le génie des grands hommes ; sans ces circonstances, il reste concentré et il est perdu pour l’illustration des arts et pour l’honneur de la patrie. […] J’ai l’honneur d’être etc.

109. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre III. Fêtes de Louis XIV relatives à la Danse, depuis l’année 1643 jusqu’en l’année 1672 »

Si vous voulez vivre heureux, si vous aspirez à l’estime publique, si l’honneur de votre nom vous intéresse, employez le présent à mériter les suffrages de l’avenir.

110. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre XI. On doit non-seulement éviter les Danses, mais on doit même éviter, autant qu’on peut, d’être présent aux danses. » pp. 126-131

Soit ; la faute en est aux autres qui vous en donnent l’occasion ; car quand vous aurez été appelé par vos amis, et que vous serez là avec eux tant qu’il vous sera permis pour votre salut et votre honneur, vous aurez abondamment satisfait à l’amitié ; mais que sous quelque prétexte vous oubliiez les devoirs de votre profession, il n’y a point de raison d’agir ainsi, parce qu’il ne fut jamais permis que l’amitié liât si fort, que de faire l’un complice et compagnon des vices de l’autre.

111. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 18 septembre. Je fais l’école buissonnière. »

Charles Nodier et Jules Janin avaient naguère découvert la pantomime aux Funambules, Théophile Gautier fit les honneurs du feuilleton aux chiens savants, et les Goncourt exaltèrent les clowns anglais ; Huysmans inaugura l’ère du music-hall.

112. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome IV [graphies originales] « [Lettres sur la musique] — Réponse à la question proposée. — Lettre xvi » pp. 89-95

J’ai l’honneur d’être etc.

113. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 8 janvier. Esquisse pour un portrait de Mlle Camille Bos. — les Ballets Léonidoff. — « l’automne » et les « chansons arabes ». »

Malgré un tel excès d’honneur, nous ne nous sommes pas confinés dans cet isolement splendide ; nous sommes, au contraire, revenu aux « Champs-Élysées » pour voir le deuxième programme, étant respectueux de tout effort assidu.

114. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Lettre, d'un grand sauteur. A M. de Voltaire, sur les pantomimes . » pp. 17-37

Ma surprise est redoublée par la vive persuasion où je suis que vous avez tous les talens nécessaires pour devenir un grand compositeur de Pantomimes  ; seul honneur qui manque à votre gloire littéraire, & seul capable de satisfaire cette vaste ambition, qui vous porte à écrire tant d’ouvrages si différens les uns des autres. […] Je vous avertis, Monsieur, qu’il est de votre honneur de trouver admirable la Pantomime que je vous envoie.

115. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome I [graphies originales] « Lettres sur la danse. — Lettre XIII. » pp. 181-196

Figurez-vous donc l’avantage que l’on a d’être constamment à l’affût des sujets agréables formés dans la province, dès qu’on peut se faire honneur des talens qu’on ne leur a pas donnés. […] cela ne s’est jamais fait, en honneur, les talens de notre siècle sont surprenans.

116. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 11 décembre. La querelle des Anciens et des Modernes. Le procès de Miss Duncan. — Les têtes de l’hydre. — Chopin chez la Goulue. — Mon courrier. »

Car être étoile, il y a encore quelques années, c’était un honneur périlleux.

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