Sur ce, le critique de Comœdia offre une cordiale poignée de main au directeur de la maison de danse et à son vaillant état-major ; il prie également toutes ces dames et tous ces messieurs d’agréer l’expression de son admiration et de sa sympathie pour la troupe qu’il croit destinée à rétablir, dans toute sa gloire, le Ballet français.
Le directeur de l’Exposition fit disposer derrière l’estrade, de grandes plantes pour que je me détachasse sur un fond de verdure sombre particulièrement favorable à l’éclat des figures claires de premier plan. […] Juste à ce moment le directeur de l’hôtel s’approcha et se mit à causer avec nous.
Paul Franck, directeur de l’Olympia, pour avoir bien mérité de la danse ; chargé d’un commandement difficile, il n’a cessé de faire preuve de courage et d’un esprit d’initiative peu commun.
Une anecdote contée par Charles de Boigne nous montre l’actif directeur dans le feu de la préparation de la Tempête. […] « Mes études médicales, dit-il, me faisaient distinguer, plus sûrement peut-être que les autres juges, celles que leur santé, leur tempérament, les proportions de leur corps, la finesse des attaches des pieds et des mains, rendaient les plus propres à étudier l’art de la danse51. » L’important service médical que le médecin directeur fit fonctionner à l’Opéra eut en particulier pour heureux résultat de contraindre les danseuses à l’assiduité. […] En même temps qu’il se parait, grâce aux libéralités du directeur, de toutes les splendeurs matérielles, il recevait, sans que Véron y fût pour quelque chose, une vie nouvelle et une haute valeur artistique. […] Dans ces circonstances Vestris intervenait pour attendrir le sceptique directeur. « Voyez ses pleurs », disait-il en montrant le plancher tout humide. […] Un jour Mme Duvernay dit majestueusement à Véron : « Le talent de ma fille n’a besoin de la protection de personne. » Le directeur fit un signe à son fidèle Auguste, qui comprit, comme d’habitude.
Le directeur d’un des premiers journaux de New-York avait amené un soir, au théâtre, sa femme et sa fille pour me voir dans mon rôle de prédilection. La fille du directeur voulut à toute force faire ma connaissance.
J’invitai les directeurs de théâtres comme je l’avais fait à Vienne. […] Ma danseuse répondit textuellement par un télégramme ainsi libellé : « Seulement si vous déposez dix mille francs dans une banque de Vienne avant demain matin neuf heures. » Ce procédé était d’autant plus cruel qu’elle savait que je venais de perdre plus de cent mille francs du fait d’un directeur viennois qui avait rompu son contrat avec ma troupe japonaise.
À l’intelligent courage d’un grand directeur comme celui de l’Opéra-Comique, nous croyons devoir la plus intransigeante franchise.
Les Directeurs firent faire une Machine106, avec laquelle on élevait le parterre et l’orchestre au niveau du théâtre.
Objections : Plusieurs directeurs permettent la Danse.
La faillite était le mal chronique, irrémédiable, des directeurs. […] Les directeurs détournèrent ingénieusement à leur profit un engouement qui les menaçait de ruine. […] Ce furent ces représentants de la nation qui pressèrent le directeur du théâtre de la retenir pour plusieurs soirées. […] Le directeur lui exposa le régime appliqué à ses pensionnaires. […] Cette méthode, affirmait le directeur, produisait d’excellents résultats et toute répression rigoureuse était inutile.
Devenu seul directeur privilégié de l’Académie royale de musique, Lulli transféra son théâtre de la rue Mazarine au jeu de paume du Bel-Air, dans la de Vaugirard. […] L’actrice doit plaire et sourire à tous, heureuse encore quand il ne lui en coûte qu’un sourire : elle doit plaire à l’auteur, qui, sans cela, ne lui confierait pas de rôles ; elle doit plaire au directeur, pour qu’il la mette en vue ; elle doit plaire, non pas à un seul mais à douze journalistes ; enfin, voyez-la le lendemain d’une première représentation, à son petit lever, inquiète, agitée, dévorant les journaux : celui-ci la proclame charmante, celui-là trouve qu’elle est affreuse ; cet autre dit qu’elle est une grande comédienne, un quatrième affirme qu’elle n’a aucun talent.
Ils savaient que le directeur de l’Opéra se rendait à Londres pour étudier sur place le fonctionnement d’un nouvel appareil d’éclairage au gaz. […] La fortune de son extérieur, l’agaçante94 finesse de son regard, le dessin de son col, la beauté de ses épaules, la grâce de ses bras, l’élégance de son ensemble, la légèreté de sa danse et le charme de son mérite promettent à cette artiste un succès… véronien. » En même temps qu’il donnait cet alléchant portrait de Fanny, le directeur du Courrier des Théâtres essayait de faire vibrer pour elle de puissantes sympathies en touchant une corde particulièrement délicate. […] « A l’Opéra, dit Charles de Boigne, on ne rêvait que Tempête ; on ne jurait que par la Tempête, on n’adorait que la Tempête ; depuis le directeur jusqu’au dernier figurant ou machiniste, le théâtre avait la tête à l’envers et le cœur idem 95. » Véron prêchait d’exemple ; selon son habitude, il se montrait un merveilleux boute-en-train. […] Sang parisien. » Naturellement une partie aussi importante ne pouvait s’engager sans que le directeur eût pris de savantes dispositions de concert avec le chef de claque. […] Quoiqu’elle restât dévouée à son fondateur devenu directeur de l’Opéra, qui ne pouvait approuver des attaques contre Fanny Elssler, elle exalta la Sylphide de la manière la plus blessante pour la pauvre fée Alcine.
Augusta Maywood, fille d’un directeur de cirque américain, rappelait un peu trop ses origines par des façons d’écuyère et des excentricités de clown.