J’espère, mon cher Gardel, que tu voudras bien être l’interprète et le garant de mes sentiments pour le Comité, et me croire pour la vie ton sincère ami, N° 2 Haymarket. […] J’ignore, Citoyen Conseiller d’État , quels autres moyens de persuasion il emploie pour mettre votre justice en défaut ; mais comme je les crois inférieurs à celui que je viens de citer, je vous prie de me permettre de le réfuter. […] -S. — Si votre cœur vous portait à venir me voir, ne l’écoutez pas, je vous prie, par ce temps-ci, et soyez assurée qu’aussitôt que je croirai pouvoir le faire sans danger, ce sera moi qui irai vous présenter mes hommages. […] Mais enfin tel tardifs (sic) que soient mes vœux, ils n’en sont pas moins vrais et sincères et plus sincères, je vous l’assure, que ceux de bien des gens qui croiraient manquer à toutes les convenances en passant ce premier de janvier sans se donner tant de vœux et de baisers de Judas. […] Elles ont cru que j’avais peur d’elles et maintenant quelles sont là, elles sont forcées de me rendre justice.
Je crois avoir montré par des preuves convaincantes, que les danses ne sont pas des divertissemens chrétiens, et doivent par conséquent être évitées par toutes les personnes qui font une profession sincère du christianisme. Je crois encore avoir fait aux objections, par lesquelles on s’efforce d’affoiblir ces preuves, des réponses sans réplique, du moins pour ceux qui ne proposent des difficultés que pour l’éclaircissement de la vérité, et non dans le dessein de lui résister opiniâtrément dans quelque jour qu’on la mette.
Je crois avoir aperçu dans un des beaux opéras de Quinault un trait singulier de génie qui est de mon sujet, dans l’endroit même qui depuis près de soixante-dix ans passe pour le plus défectueux de ses Ouvrages. Je vais exposer simplement mes réflexions, que je me garde bien de croire infaillibles. […] [Voir Expression] Or je crois apercevoir ici le plus beau dessein de la part de Quinault. […] C’est là que la faible raison d’Armide combat encore : c’est-là qu’elle appelle à son secours la Haine qu’elle avait cru suivre, et qui ne servait cependant que de prétexte à l’amour. […] Je sais bien qu’on feindra de ne m’en pas croire.
Il faut l’avouer, à ma honte....qu’il est dur cependant pour un Sauteur du premier mérite, (j’ai pensé dire pour un Auteur) de déclarer, à la face de tout un Public, qu’il n’est qu’un imbécille, ou que du moins on l’a cru tel ! […] un Particulier, deux, quatre, douze, & un nombre plus considérable, si l’on veut, ont la vanité de se croire en état de décider de ce qui peut plaîre ou déplaîre dans le monde ! […] Il résulte encore de tout ceci que les Comédiens ont grand tort de se croire en état de décider si un Drame est digne ou non de paraître sur la Scène. […] Cette singularité me fera peut-être honneur, sur-tout dans un temps où l’on se croit Philosophe lorsqu’on affecte d’être bizarre. […] J’ai cru d’après les exemples que j’en vois tous les jours, j’ai cru qu’il était du bon-ton de se louer soi-même, & que la modestie n’était plus de mode.
Je lui demandai s’il croyait que les couleurs dont nous nous entourons ont une action sur notre caractère, et il me dit : — Il est indiscutable, n’est-ce pas, que chacun se plaît mieux dans telle couleur que dans telle autre, et c’est si probant que tout le monde vous dira : « J’aime cette couleur-ci et je n’aime pas “celle-là.” […] Je crois qu’il serait intéressant de dire quelques mots de la “maison des champs” des Flammarion. […] Je voulus lui faire honneur en mettant ma plus belle robe, et j’achetai pour l’occasion un costume qui, je le crois, devait être très joli. […] Il n’avait pas fait de prix pour la location, et croyait que je serais là pour recevoir les objets et acquitter de suite ma facture. […] Tout le monde se mit à l’œuvre pour dresser le couvert, et je crois bien que je n’ai jamais assisté à plus joyeux repas.
Ces directeurs, prévenus sans doute à l’avance de leurs nominations, crurent faire leur cour aux deux Princes, en rassemblant une vingtaine de jolies femmes, affligées de l’âge de quinze à seize ans. […] Dans la maladie invétérée qui travailloit ce grand corps, on crut devoir lui donner pour directeur un médecin. […] Il crut, car il ne doutoit de rien, que l’on pouvoit conduire l’opéra comme une brigade des fermes, et il se trompa.
Si l’on en croit quelques Historiens, il en était digne. […] Il y a un auteur très estimable, qui, trompé peut-être par la traduction latine de Dalechamps, a cru que c’était un Chanteur.
Cependant, je suppose pour un moment, ce que j’ai bien de la peine à croire, que jamais on n’ait souffert aucun préjudice ni aucun dommage spirituel de la fréquentation des danses. […] Quand donc vous pourriez prendre part à ces divertissemens sans que votre chasteté en souffrît, ce que je ne crois pas possible, vous ne laisseriez pas d’être sévèrement puni pour avoir contribué par votre mauvais exemple à la perte des autres.
L’ombre de Ninus paraît ; Sémiramis croit la voir en songe, et son trouble en augmente. […] La Reine se lève ; l’horreur est peinte sur son visage ; elle cherche partout le fantôme, et elle croit le voir partout. […] Oroés la refuse, en faisant entendre qu’il ne croit pas que cet hymen soit agréable aux Dieux : sur ses refus réitérés la Reine par un signe de mépris fait entendre quelle sera obéie par d’Autres.
Cela ne vaut pas moins, croyez-le, que d’être radjah régnant. […] Mais ne croyez pas, prince, que ces danseurs qui, dans un espace idéal, tracent ces grandes lignes abstraites, soient honorés par les lettrés et craints par les intrus. […] Le babou à bésicles leur fait la leçon et le paria du boulevard croit pouvoir les persifler.
Mais ne croyez pas que je m’en occupe dans la prévision d’un nouveau mariage et ne prenez pas la peine de me remontrer les dangers et les douleurs de la solitude. […] Elle était, je vous l’ai dit, une enfant, et je crois qu’elle était destinée à l’être toujours. […] Elle me trouva bizarre et ne tarda pas à me croire fou. […] Je préférai ne pas le croire et attribuer cette crise nerveuse à l’impression subite d’un pareil drame. […] La chasse, comme on peut le croire, fut interrompue.
L’Auteur croit devoir prier le Public de ne point le confondre avec un artiste du même nom, qui, depuis quelque tems, fait annoncer de toutes parts un nouveau Cours de danse.
Cela mousse, cela fuse, cela grise : c’est un grand cru. […] Mais ne croyez aucunement à une reconstitution, à un pastiche du passé inimitable ; bien au contraire, c’est là une œuvre vivante et neuve où le passé n’apparaît qu’à l’état de suggestion lointaine, d’écho amorti par les siècles.