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50. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -

Mais ce n’est pas seulement la difficulté ou le manque de génie, qui doit arrêter les Poètes modernes.

51. (1921) Quelques lettres inédites de célébrités chorégraphiques pp. 222-226

J’ai pour les établir des arrêtés, des ordres, des délibérations de toutes les administrations, de toutes les autorités qui se sont succédées depuis ce temps. […]   Le Comité de Sûreté Générale de la Convention Nationale arrête que le Citoyen Gardel, directeur du grand Opéra, se rendra sur-le-champ au lieu ordinaire de ses séances, pour lui donner des renseignements qui lui deviennent nécessaires dans l’intérêt de la chose publique.

52. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Je vais causer avec vous sur l’objet intéressant et fugitif de votre demande, je consulterai la nature, mais elle est souvent mystérieuse ; ses secrets impénétrables opposent à la curiosité une barrière qui arrête l’esprit, et que le génie ne peut franchir. […] Car si l’on étendoit vaguement et au hasard des couleurs sur une planche, et qu’elles ne fussent point arrêtées par les traits qui fixent les contours, ces couleurs, ou ces teintes prodiguées sans intention sans goût et sans harmonie, ne présenteroient qu’un barbouillage informe, et seroient l’image de la palette d’un peintre après quelques heures de travail.

53. (1820) Traité élémentaire, théorique et pratique de l’art de la danse « Chapitre premier. Instructions générales aux élèves » pp. 19-39

Arrêtez-les avec aplomb et assurance ; que le dessin de la position de votre corps, de vos bras, de vos jambes soit correct, et prononcé avec grâce. […] Gardel, ce grand artiste m’a dit que pour connaître un bon danseur il fallait l’arrêter au moment d’une position, d’une attitude quelconque, et l’examiner : que l’œil même devait l’arrêter, pour ainsi dire, dans l’instant où il s’est enlevé, pour battre quelque Temps ; si alors cet artiste se trouve placé dans les vrais principes, et que son corps, ses bras, ses jambes forment un ensemble harmonieux, agréable et digne d’être dessiné, le danseur a réussi et mérite la palme.

54. (1757) Articles pour l’Encyclopédie « Sur l’artiste »

Une surprise subite vous arrête, vous éprouvez une émotion générale, vos regards comme absorbés restent dans une sorte d’immobilité, votre âme entière se rassemble sur une foule d’objets qui l’occupent à la fois ; mais bientôt rendue à son activité, elle parcourt les différentes parties du tout qui l’avait frappée, sa chaleur se communique à vos sens, vos yeux lui obéissent et la préviennent : un feu vif les anime ; vous apercevez, vous détaillez, vous comparez les attitudes, les contrastes, les coups de lumière, les traits des personnages, leurs passions, le choix de l’action représentée, l’adresse, la force, la hardiesse du pinceau ; et remarquez que votre attention, votre surprise, votre émotion, votre chaleur, seront dans cette circonstance plus ou moins vives, selon le différent degré de connaissances antérieures que vous aurez acquis, et le plus ou le moins de goût, de délicatesse, d’esprit, de sensibilité, de jugement, que vous aurez reçu de la nature. Or ce que vous éprouvez dans ce moment est une image (imparfaite à la vérité, mais suffisante pour éclaircir mon idée) de ce qui se passe dans l’âme de l’homme de génie, lorsque la raison, par une opération rapide, lui présente un tableau frappant et nouveau qui l’arrête, l’émeut, le ravit, et l’absorbe. […] Ainsi, sans que rien puisse le distraire, ou l’arrêter, le peintre saisit son pinceau, et la toile se colore, les figures s’arrangent, les morts revivent ; le ciseau est déjà dans la main du sculpteur, et le marbre s’anime ; les vers coulent de la plume du poète, et le théâtre s’embellit de mille actions nouvelles qui nous intéressent et nous étonnent ; le musicien monte sa lyre, et l’orchestre remplit les airs d’une harmonie sublime ; un spectacle inconnu, que le génie de Quinault a créé, et qu’elle embellit, ouvre une carrière brillante aux Arts divers qu’il rassemble ; des masures dégoûtantes disparaissent, et la superbe façade du Louvre s’élève ; des jardins réguliers et magnifiques prennent la place d’un terrain aride, ou d’un marais empoisonné ; une éloquence noble et mâle, des accents dignes de l’homme, font retentir le barreau, nos tribunes, nos chaires ; la face de la France change ainsi rapidement comme une belle décoration de théâtre ; les noms des Corneille, des Molière, des Quinault, des Lully, des Le Brun, des Bossuet, des Perrault, des Le Nôtre, volent de bouche en bouche, et l’Europe entière les répète et les admire : ils sont désormais des monuments immuables de la gloire de notre nation et de l’humanité.

55. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « Plan du Ballet »

Arrête, et respecte ma cendre.

56. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre second — Chapitre IV. De quelques Danses des Grecs »

Il marche sans s’arrêter et il arrive.

57. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Conclusion » pp. 414-418

Pour ses débuts, cette dame fâcheusement illustre arriva sur la scène d’un bond de panthère, s’arrêta net sur la pointe d’un pied, et, d’une main prodigieusement leste, détacha l’une de ses jarretières qu’elle lança parmi les spectateurs avec des œillades enflammées.

58. (1725) Le maître à danser [graphies originales] « Le maître a danser. premiere partie — Chapitre XXI. Du pas de Menuet, & la methode la plus facile pour le faire de differens côtez. » pp. 76-83

Celui en arriere se fait approchant de même que celui en avant, à l’exception qu’au premier demi-coupé du pied droit, vous laissez la jambe gauche étendue devant vous & en pliant sur le droit, pour le second le talon gauche s’approche du pied droit, où il s’arrête lorsque vous pliez jusqu’à la derniere extremité, que vous le passez derriere pour vous relever ; ce qui vous donne plus de facilité de le bien faire, au lieu que si vous le passez en pliant, vous ne vous relevez jamais si bien, & les genoux paroissent toujours pliez ; toutes ces remarques sont très-essentielles pour bien danser le menuet, sur tout.

59. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

N’arrêtez point vos regards sur une fille, de peur que sa beauté ne vous devienne un sujet de chute. […] Le Saint-Esprit, parlant en particulier dans la livre des proverbes, des personnes de l’autre sexe dont la fréquentation et les entretiens sont plus dangereux, parce qu’elles sont plus portées et plus propres à séduire ceux qui ont l’imprudence de s’arrêter avec elles, dit de ces sortes de personnes : (Prov. c. 5, vv. 3 à 8.)

60. (1804) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome III [graphies originales] « [Programmes de ballets] — Enée et Didon. Ballet tragique. » pp. 135-147

Jarbe, enivré d’amour et dévoré de jalousie, court à la vengeance, cherche son rival, et le surprend dans les bras de Didon, rien ne peut arrêter sa rage et son désespoir. […] Didon, attentive à la conservation des jours de son amant, vole au milieu des coups ; tantôt elle arrête le bras d’Enée ; tantôt elle pare de son bouclier le coup que son adversaire lui portoit.

61. (1860) Mémoires de Rigolboche « Mémoires de Rigolboche — Chapitre X » pp. 138-147

Un jour, l’un de ces audacieux fut arrêté à la porte par Rolland.

62. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre quatrième — Chapitre II. Détails sur Pylade et Bathylle »

Rien n’est moins ordinaire dans ces circonstances, que de voir la multitude s’arrêter dans des bornes raisonnables.

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