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61. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre deuxième — Chapitre VII. Des Bals publics »

Je ne parle ici que de la Danse simple, telle que les gens du monde l’apprennent et l’exercent.

62. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre quatrième — Chapitre XII. Règles générales à observer dans les actions de Danse »

Apprenez ce que le grand talent peut produire.

63. (1775) La littérature renversée, ou l’art de faire des pièces de théâtre sans paroles [graphies originales] « Discours préliminaire, préface, avis au lecteur, ou tout ce qu'on voudra . » pp. -

L’Europe apprendra qu’elle a un grand homme de plus à admirer : mon esprit sublime fort enfin de l’obscurité, il va paraître avec éclat.

64. (1724) Histoire générale de la danse sacrée et profane [graphies originales] « Histoire generale de la danse sacrée et prophane : son origine, ses progrès & ses révolutions. — Chapitre IX. De la Musiqué Elémentaire attribuée aux Esprits Aëriens & aux Oracles de l’Antiquité. » pp. 195-211

Thalès, Platon & Hérodote nous apprennent qu’ils rendoient souvent leurs réponses très ambigues, & même quelquefois musicalement, pour imprimer plus de respect à ceux qui les consultoient, étant secondez par la fourberie & subtilité des Sacrificateurs & des Prophétesses, qui étoient établis dans les Temples pour le culte de leurs Dieux & de leurs Idoles, dont ils tiroient souvent des profits considérables aux dépens de la crédulité des plus puissans Rois, des Princes, & des peuples qui les alloient consulter comme des Dieux, pour sçavoir l’avenir. […] Je trouve qu’il s’en faut beaucoup que l’Auteur de l’Histoire des Oracles, faite en 1686, ait appris au Public tout ce que son élégante plume auroit pû écrire sur ce sujet, puisqu’il ne parle pas des magnificences de leurs Temples, comme celui de Jupiter Hammon, situé dans les déserts de la Lybie, qui a passé pour l’une des sept merveilles du monde, construit par l’ordre de Bacchus à son retour de la conquête des Indes, & dont la statue étoit faite d’une seule émeraude, & la corne de bélier qu’il avoit sur sa tête, étoit d’une pierre très précieuse de couleur d’or, qui produisoit, selon Quinte-Curce & Diodore, des effets merveilleux ; & de la fontaine appelée l’Eau du Soleil, qui se trouva près de ce Temple, dont les eaux sont tiédes le matin, froides à midi, & toujours bouillantes à minuit.

65. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — VI, lumière et danse » pp. 60-71

… Nous avons beau savoir qu’il y a autant d’harmonie dans les mouvements que dans la musique et dans la couleur, nous n’apprenons pas l’harmonie des mouvements. […] je ne peux pas danser sur cet air-là. » Et, pour danser avec une musique nouvelle, la danseuse doit apprendre des pas convenus qui s’adapteront à cette musique.

66. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Mais peu à peu l’esprit se développa, l’intelligence se perfectionna ; les idées vagues, et éparses se classèrent, et s’agrandirent ; le goût germa ; l’envie de créer, en imitant, tira l’imagination de sa longue léthargie, elle s’échauffa gradativement ; et les hommes apprirent dès cet instant à sentir et à apprécier le brillant et pompeux spectacle de la nature. […] Ce fut alors que les hommes devinrent imitateurs ; la marche régulière des astres, le renouvellement périodique des saisons, et l’ordre incompréhensible qui régne dans l’univers, leur apprirent combien il étoit nécessaire d’établir des règles, des principes de l’harmonie, et de l’ordre dans leurs imitations.

67. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Introduction. » pp. -

Moïse, après la délivrance des Hébreux et après le passage de la Mer Rouge, institua des fêtes et des danses ; David dansa devant l’Arche sainte : Socrate apprit à danser d’Aspasia ; Épaminondas tenait à honneur de danser habilement ; les soldats de Crête et de Sparte allèrent à l’assaut en dansant.

68. (1823) De l’art de la danse , considéré dans ses vrais rapports avec l’éducation de la jeunesse (3e éd.) « Des moyens de conserver le talent de la danse. » pp. 133-137

Si on veut le conserver, il faut s’exercer le plus souvent possible sur les principes avec soin et attention ; il faut surtout se garder de vouloir exécuter sans l’avoir appris, ce que l’on voit faire à un autre, parce que ce qui convient à la disposition de l’un, ne convient pas toujours à la disposition de l’autre, à moins que l’on ne soit assez avancé pour sentir la différence, juger de sa capacité et savoir placer les tems chacun dans leur valeur.

69. (1769) Traité contre les danses [graphies originales] « Traité contre les danses. [Première partie.] — Chapitre II. Preuves contre les Danses, tirées des Saintes Ecritures. » pp. 11-22

Dieu a permis que plusieurs justes s’y soient brisés, afin que la chute des forts fasse trembler les foibles ; et que tous apprennent que le plus sûr moyen d’éviter les plus grands désordres, est d’en fuir les occasions, et même les moindres apparences. […] Il ajoute qu’il faut jeter loin de soi cet œil et cette main qu’on a arrachés, parce qu’ils étoient une occasion de péché, pour nous apprendre que nous ne saurions mettre une trop grande distance entre nous et ce qui peut nous exposer au danger d’offenser Dieu, le péché étant le plus grand de tous les maux.

70. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre XIII. » pp. 122-133

La fréquentation des artistes et l’examen de leurs chefs-d’oeuvre sont des sources d’instruction que le maître de ballets ne doit point négliger ; elles épureront son goût, elles agrandiront ses compositions et déveloperont ses idées ; c’est en examinant avec l’oeil de l’entendement les productions du génie, qu’il appercevra cette chaine imperceptible qui lie tous les arts, et qu’il apprendra que leurs créations doivent emprunter les traits de la belle nature ; ce n’est qu’en l’imitant que leurs productions sont tout à la fois sages et intéressantes. […] Le maître de ballets veut-il régler un pas de vingt-quatre lutteurs, il faut qu’il renonce à toute espèce de simétrie de figures, de mouvemens, de positions, d’attitudes et de grouppes ; pour imprimer à cette action le caractère de la vérité, il doit composer séparément douze pas de deux différens ; ce travail pénible est l’ouvrage de plusieurs jours ; lorsque tous ces pas de deux sont composés et appris partiellement par les exécutans, on les réunit alors pour former un grand ensemble.

71. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre III. De la Danse théâtrale des Romains »

J’ai pour voisins des Barbares dont personne n’entend la langue, et qui n’ont jamais pu apprendre la mienne.

72. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Première partie — Livre troisième — Chapitre V. Mimes, Pantomimes, Danse Italique »

Un Danseur apprenait de son nom seul, qu’il ne pouvait être bon à Rome, qu’autant qu’il était tout Comédien 59.

73. (1924) La danse au théâtre. Esthétique et actualité mêlées « 13 novembre. Échos du temps passé. Éloge de Rameau. »

J’apprends d’ailleurs que Castor est annoncé pour vendredi : tâchons de mériter cette aubaine.

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