Je m’empresserai à leur prodiguer mes éloges, j’applaudirai sincèrement à leurs succès, et je les féliciterai d’avoir aggrandi les limites que j’ai posées, mais que le tems et l’âge ue mont point permis d’étendre davantage.
Cette idée platte, et ridiculement fausse fut applaudie à outrance. […] Pylade l’imita si parfaitement dans son geste, dans son maintien, dans sa marche, ses manières, son air important, et saisit si bien les traits de sa physionomie, que le public reconnut le grand personnage ; et sans égard pour les titres, les emplois, et la naissance il applaudit Pylade avec transport, et se retournant ensuite vers l’illustre personnage qu’on jouoit, il le contraignit par ses applaudissemens offensans, et ses risées indécentes a quitter le théatre, Ce sénateur irrité menaça de se venger en faisant mettre le feu au théatre, et en faisant assassiner l’acteur, qui l’ayant insulté publiquement, l’avoit couvert de ridicule. […] Pylade parut, fut applaudi avec transport ; et le peuple et les grands ne cessèrent de bénir un prince, qui leur avoit rendu l’âme de leurs plaisirs.
Dès 1838, plus d’un habitué de la salle de la rue Le Peletier avait pris la route de Milan pour applaudir la merveille de la Scala, et, plus récemment, fait le voyage de Londres, pour assister à ce pas fameux exécuté par Marie Taglioni, Carlotta Grisi, Lucile Grahn et la future remplaçante de ce brelan d’astres en pied… Cet assaut de jambes fut une lutte dans laquelle il n’y eut pas de vaincues : le passé, le présent, l’avenir y recueillirent les mêmes bravos… D’imprudents amis faillirent bien, par exemple, compromettre, en cette circonstance, la Cerrito et son succès… N’avaient-ils pas imaginé d’imprimer en lettres gigantesques et d’afficher à l’intérieur du théâtre un sonnet en l’honneur de leur Divinita ! […] En outre, elle n’avait pas sa pareille pour saluer le public, après un écho applaudi, et pour le remercier de la bouche et du regard, en plaçant sa main sur son cœur. […] On la crut, on vint la voir, la plaindre et l’applaudir.
Quand je danse, on nous applaudit tous les deux.
On applaudit ce qui l’incite à bisser.
Iceux, donc, maintenant en Cour, Virent ce Ballet à leur tour : C’est peu de dire qu’ils le virent, De tout leur cœur ils l’applaudirent.
Dans ce bref intermède « rococo » elle fit, en somme, bien ; on applaudit ses entrées joliment agrémentées de tous ces petits mouvements battus, frappés, frottés — rocaille chorégraphique, fusant en étincelles autour de ses talons coquettement surélevés ; et l’on ne fut nullement insensible à sa jolie personne.
Mme Joergen-Jensen a été vivement applaudie.
Il étoit d’usage que les poètes jouassent les personnages les plus marquans de leurs pièces, et il est a croire que cet Andronicus étoit aussi bon tragédien qu’excellent poëte, puisqu’il fut applaudi avec enthousiasme, qu’on lui fit répéter plusieurs fois ses monologues, et qu’à force de recommencer ses tirades, il s’enroua de telle manière qu’il lui fût impossible de finir sa pièce. […] Audronicus désespéré de sa situation supplia le public de lui permettre de faire réciter son rôle par son esclave, tandis que lui Andronicus feroit les gestes propres à prêter de l’énergie à la déclamation ; le public toujours avide de nouveauté applaudit, avec transport, à cette proposition : Un joueur de flutte accompagnoit les récits de l’esclave, tandis que l’acteur muet faisoit les gestes convenables au monologue.
Vous jugez bien, Madame, que ce jeune homme est applaudi à toute outrance, et qu’on le considère comme une nouvelle planète tombée du ciel, et qui s’est fixée à l’opéra. Cependant, chacun raisonne sur ce nouveau Phénomène ; les uns prétendent qu’il est éphémère et qu’il ne brillera pas long-tems ; les autres disent que la pirouette qu’on a applaudie comme une merveille de l’art, est au fond peu de chose, puis-qu’un enfant encore à l’école, l’exécute mieux que tous les danseurs qui l’exercent depuis vingt ans.
Il aurait applaudi sans peine Armide Opéra.
Mais combien j’applaudis à l’initiative si heureuse de M.
Le vieil Horace dévoué à sa patrie, applaudit au parricide de son fils. […] L’amour de la patrie ne ferme cependant pas son ame à la douleur qu’il éprouve d’avoir immolé Camille ; il ne peut se souvenir de l’atrocité de son crime, sans frémir d’horreur ; il compare ensuite avec une ame philosophique, ses trophées avec ses chaînes : il attend la mort avec autant de tranquillité que de résignation : il s’assied un instant ; il se retrace le passé ; il regarde avec plaisir ses couronnes et ses trophées, qui seront d’éternels monumens de sa valeur, de sa gloire, de ses malheurs et des services importans que le sang des Horaces a rendus à la patrie ; puis se retraçant tout à coup les imprécations que Camille à proférées contre les Romains, il s’applaudit d’avoir méconnu son sang, et d’avoir puni une ennemie de la patrie. […] Le vieil Horace et Procule font éclater leur reconnoissance ; les chevaliers et les dames Romaines expriment leur admiration et par un sentiment unanime, le peuple applaudit à la justice de Tullus, et au bonheur des deux époux ; de toutes parts on jette des couronnes ; des officiers charges d’étendards et de trophées les élevent en signe d’allégresse, et enrichissent ce vaste tableau.