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88. (1845) Notice sur Ondine pp. 3-22

On admira sa politesse et sa bonne grâce ; mais lorsque les convives se levèrent de table et dansèrent, la première villageoise à laquelle il tendit la main pour la mener à la danse reconnut avec terreur que cette main était toute moite, et froide comme la glace. […] Coleridge, Tieck et Goethe admiraient cette goutte des eaux de la Baltique, perle magique qui, sous un autre soleil, en dehors de ce monde spécial, perdait sa couleur et sa beauté.

89. (1908) Quinze ans de ma vie « Quinze ans de ma vie — XX, une expérience » pp. 222-231

Il y eut un rassemblement devant l’hôtel, pour admirer leur voiture avec la grande livrée.

90. (1908) L’École de danse de Grünewald « L’école de danse du Grünewald » pp. 261-268

L’Impératrice en promenade les aperçut un jour, fit arrêter sa voiture, les admira, s’informa.

91. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre IX. » pp. 88-96

Quintillien, après avoir parlé de l’estime et de 1’amitié que Cicéron avoit pour Roscius, dont il admirait le geste et la diction, appelle ce célèbre comédien, un danseur.

92. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre premier. les années d’apprentissage  » pp. 1-36

Chacun conserve le sentiment de sa parenté avec ces êtres heureux ; on les admire sans être écrasé par leur grandeur ; on les chérit, car on les sent près de soi. […] Rahel Varnhagen admirera plus tard chez Fanny l’art de traduire les sons en pas et en formes plastiques ; elle opposera Fanny à Marie Taglioni, reprochant à celle-ci de danser à côté de la musique, tandis que chez celle-là tous les membres en étaient pénétrés. […] » Rahel reparle encore de la tenue de Fanny ; elle admire sa finesse, son attitude sans affectation ni contrainte.

93. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre V. marie taglioni  » pp. 156-187

Il admire combien elle est « légère et naïve, blanche et chaste75 ». […] Ce n’est point de ces applaudissements-là qu’il te faut. — Qu’au moins devant moi tu ne sois jamais profanée, toi que vierge je veux voir, toi que chaste j’admire !  […] Le ciel de l’Inde t’illumine ; Déjà le bonze et le bramine Suivent ton gracieux élan ; Secoue au regard qui t’admire Les écharpes de Cachemire Et les perles de Ceylan.

94. (1806) L’Art de la danse, poëme en quatre chants, calqué sur l’Art poétique de Boileau pp. -247

Mais de ce style enfin la Cour désabusée Dédaigna de ces vers l’extravagance aisée, Distingua le naïf du plat et du bouffon, Et laissa la province admirer le Typhon. […] Mais de ce genre enfin la cour désabusée Dédaigna de ces pas l’extravagance aisée, Distingua du bouffon l’agréable danseur, Et laissa la province admirer le sauteur. […] Soyez-vous à vous-même un sévère critique : 185 L’ignorance toujours est prête à s’admirer. […] Soyez-vous à vous-même un sévère critique : L’ignorance toujours est prête à s’admirer. […] Socrate, le plus sage de tous les hommes, au jugement des dieux même, n’a pas seulement loué la Danse comme une chose qui sert à donner de la grace ; mais il a voulu l’apprendre en sa vieillesse, tant il admirait cet exercice.

95. (1927) Paul Valéry philosophe de la danse

La belle mobilité des transitions que nous admirons en de pareilles artistes est ici suspendue pour un instant, de telle façon que nous apercevons en même temps le passé, le présent et l’avenir, ce qui nous suffit pour accéder à un état céleste. […] Avant tout pour la jouissance de citer, c’est-à-dire de transcrire, de sa propre main et de sa meilleure encre, des fragments d’un texte admiré.

96. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre VI. Défauts de l’exécution du Plan primitif de l’Opéra Français »

Je trouve, par exemple, un trait d’imagination que j’admire, et un défaut d’exécution qui me confond, dans l’épisode de Protée que Quinault a lié si naturellement à l’Opéra de Phaéton.

97. (1909) Une vie de danseuse. Fanny Elssler « Chapitre X. le coucher de l’astre  » pp. 365-413

Sa réputation de libéralisme, l’hostilité que lui montrait l’Autriche, une bonhomie spirituelle rendaient extrêmement populaire le nouveau pape… Qui depuis Rome alors admirait ses vertus. […] C’est seulement à de rares privilégiés qu’elle montrait de loin en loin, dans des réunions intimes, quelle créatrice de beauté elle avait été, et les spectateurs émerveillés ne savaient ce qu’ils devaient admirer le plus, d’une souplesse et d’une ardeur qui bravaient les années, ou d’un style qui donnait à la danse la majesté de l’art le plus pur. […] Son visage, d’un ovale régulier, n’avait pas de rides, ses épaules et ses bras, fermes et blancs, étaient admirés partout où elle apparaissait en décolleté. […] Les personnes qu’elle recevait à sa table admiraient la perfection de la cuisine et du service.

98. (1765) Dissertation sur les Ballets Pantomimes des Anciens, pour servir de programme au Ballet Pantomime Tragique de Sémiramis « [Seconde partie] »

Ces Danseurs comiques, s’ils sont habiles, peuvent faire admirer la force jointe à la précision et à la légèreté, et même faire rire quelquefois en tournant artistement en grimaces les gestes de contraction qui leur sont indispensables pour leurs efforts.

99. (1754) La danse ancienne et moderne ou Traité historique de la danse « Seconde partie — Livre troisième — Chapitre I. Des Fêtes dont la Danse a été le fond à la Cour de France, depuis l’année 1610 jusqu’en l’année 1643 »

[Voir Ballet] Les soins du Ministère, ses dépenses, la construction d’une Salle nouvelle dans Paris firent comprendre à la Cour et à la Ville que les Spectacles publics, vus jusqu’alors avec assez d’indifférence, méritaient sans doute quelque considération ; puisqu’ils occupaient la prévoyance, les soins, les sollicitudes d’un Ministre, que, malgré toute leur haine, ils étaient forcés d’admirer.

100. (1803) Lettres sur la danse, dernière édition augmentée en 4 vol. Avec les programmes de ballet. Tome II [graphies originales] « Lettre II » pp. 10-20

Je sais qu’il est réservé à l’architecte de {les distribuer avec goût ; et sans profusion ; d’assigner à chacune d’elles la place qui leur convient ; en sorte que de l’assemblage et de la réunion de toutes ces parties, il résulte un tout imposant et majestneux, où l’on admire la régularité des proportions, et la perfection de l’ensemble.

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